Morbihan

Étymologies et toponymes
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■ Morbihan: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

Morbihan

Morbihan
  • Département: Morbihan
  • Département: Mor Bihan
  • Population: 716 182 hab.
    Gentilé: Morbihannais
  • Superficie: 6 823,00 km²
    Densité: 104.97 hab./km²
  • Latitude: 47°39'26" N
    Longitude: 2°45'3" W
  • Latitude: 47.657291" N
    Longitude: -2.750822

⌘ Morbihan: Étymologies et toponymes

⟾ Le département

Le département du Morbihan doit son nom au golfe du Morbihan ; c'est d'ailleurs le seul département de France a ne pas porter un nom en français. Le nom de département signifie Petite Mer. Comme l'immense majorité des département de France, il est né le 4 mars 1790 du décret du 22 décembre 1789.

Les langues locales: Le Breton et le Gallo

Les langues parlées dans le département étaient le Breton - langue celtique d'une immense richesse, et le Gallo - la langue gallèse dérivant du latin. Longtemps combattues par la République, ces langues ont beaucoup perdues de leurs locuteurs et sont largement supplantées par le Français. Il existe néanmoins un fort courant celtisant et Gallésant ; de nombreux jeunes se sont remis à apprendre et parler ces langues. Le succès des écoles bretonnes bilingues, dont les écoles Diwan en sont la partie la plus voyante et le plus beau témoignage. La prise de conscience de certains hommes politiques bretons, l'aide de la Région et du Département sont des soutiens indispensables à cette reconquête linguistique.

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◎ Toponymes communaux

  • Allaire - Alaer

    Allaire, Alaer en breton, proviendrait de Hilaire, patronyme de la région. Une chapelle disparue et dédiée à Saint Hilaire semble corroborer la thèse. Alarius, patronyme romain, est autre hypothèse. Une terre possédée par un certain Alarius, christianisé en Hilaire pour quelques commodités d'implantation n'est pas à exclure.

    Allaire apparaît en 878 sous la forme de Alair, puis Halaer au XI° ; Aler en 1387 ; Allair en 1516 avant de prendre forme définitive.

  • Ambon - Ambon

    Ambon, idem en breton, est cité dès 832 dans le Cartulaire de Redon sous la forme Ambon Insula, rappelant que ce lieu était probablement île permanente ou temporaire.

    Ambon proviendrait du celtique Ambo signifiant gué.

  • Arradon - Aradon

    Arradon, en breton Aradon, pose de nombreux problèmes aux étymologistes.

    Pour certains, ce nom dériverait de Ar Raden, signifiant la fougère, comme pour Radenac

    Pour d'autres, ce toponyme proviendrait de Are-Dun, signifiant devant la forteresse. Les questions restent encore ouvertes...

  • Arzal - Arzhal

    Arzal, en breton Arzhal, permet deux hypothèses.

    Soit Arzh-al provenant de Arz, an Arz, substantif masculin pour désigner un ours.

    Soit un dérivé du mot Harz, an Harz, nom masculin, désignant la limite, frontière, borne...

  • Arzon - Arzon-Rewizh

    Arzon, en breton Arzhon-Rewiz, proviendrait du mot celtique Arz signifiant élevé suivant certains auteurs; la situation géographique d'Arzon expliquerait ce toponyme.

    D'autres auteurs feraient provenir ce toponyme de A redonensense rappelant l'ancienne dépendance redonnaise. Arzon apparaît dans le cartulaire de Redon en 836 sous la forme Ardon ; cela nous permettant de le rapprocher de dun - le fort.

  • Augan - Algam

    Augan, en breton Algam semble provenir de Kamm signifiant tordu ou courbe, courbé en vieux-breton. Ce mot est toujours utilisé en breton contemporain et se retrouve aussi dans d'autres toponymes.

    Augan est signalé en 833 dans le Cartulaire de l'Abbaye de Redon avec un Plebs condita Algam.

  • Auray - An Alre

    Auray semble provenir du latin Aula Régia - cours royale ; celà semblant être confirmé par le toponyme en breton: An Alré. D'autres auteurs voudraient y voir le nom d'Erius. Alré peut être rapproché de la rivière Alré, Alresford, Hamptshire.

    Dom Morice signale un Castrum Alrae en l'an 1069.

  • Baden - Baden

    Baden, en breton Baden, reste sans explication. La plus ancienne graphie connue - 1430 - est Badanque nosu retrouvons en l'an 1430 dans les archives du chapitre de Vannes.

    Hervé Abalain, professeur à l'UBO, penche pour un anthroponyme. Aucune relation avec le Baden de nos voisins germaniques n'est démontrée.

  • Bangor - Bangor

    Bangor, Bangor en breton, est formé du préfixe Ban- aussi retrouvé dans le toponyme Bangâvres, à Gâvres, près de Lorient, et Gor rappelant une troupe.

    Il est donné le sens de Monastère à Bangor. La présence de ce toponyme s'expliquerait par la colonisation et christianisation de l'île par des bretons insulaires venant de Cambrie au V° et VI° siècle ;le monastère de Bangor is y Coet, Galles - avait belle notoriété.

  • Baud - Baod

    Baud, Baod en breton, peut provenir du breton Bod signifiant résidence ou asile. Ce terme se retrouvant dans Bodilis et autres toponymes bretons.

    Une autre hypothèse voit dans Baud - Baod le nom du fondateur de l'entité primitive. Cette possibilité se trouve étayée par le toponyme de quelques écarts comme Lenvaod - Lenvaud, ou Ker an Baod - Keralbaud ; Lenvaod - Lenvaud pourrait être rapproché de Lanvaux, landes du même nom.

  • Béganne - Begaon

    Béganne, en breton Begaon, provient du breton Beg al Lann et signifie pointe, promontoire couvert de landes.

    Cette commune apparaît sous le nom de Bekamne Plebs dans le cartulaire de Redon au XIII° siècle.

  • Beignon - Benion

    Beignon, en breton Benion, est attesté en 843 pour la première connue dans les écrits ; nous le retrouvons dans le cartulaire de Redon sous la forme Beingloen vicaria, puis sous la forme Bicloen au IX° siècle.

    L'explication de ce toponyme par une méthode de tannage nous semblant totalement farfelue, nous ne la retiendrons pas.

  • Belz - Belz

    Belz, en breton Belz, offre de nombreuses hypothèses. L'une ferait lien avec Paschuéten, surnommé Belztonus, comte de Vannes mentionné dans le cartulaire de Redon. D'autres relient ce toponyme au dieu celte Bel - Bélénos. La légende de Saint Cado construisant le pont reliant la terre ferme à l'îlot du même nom soulignerait cette hypothèse. L'îlot de Saint Cado aurait-il été dédié au dieu Bel ?

  • Berné - Berne

    Berné, en breton Berne, est signalée dès 1387 sous le nom de Berrene. Une hypothèse ferait dériver ce toponyme de Brennos ; Berné serait alors le domaine de Brennos. Une autre explication, Berné étant bâtie sur une colline, propose de lier ce toponyme à Bré - la colline - et nec'h signifiant haut, élevé. Berné serait alors une colline élevée et caractérisée par les anciens sous ce nom.

  • Berric - Berrig

    Bérric, en breton Berrig proviendrait, selon l'édition Le Flohic - 1996 - et l'hypothèse la plus communément admise, de Guillaume de Berric (ou Berry). Les patronymes dérivant plutôt d'un toponyme - et non l'inverse - nous pensons plutôt à Guillaume, Seigneur du territoire de Berric, devenant Guillaume de Berric que Guillaume de Berric donnant son nom au territoire. La question reste en suspens.

  • Bieuzy - Bizhui

    Saint Bilcé est devenu Bieuzy, en breton Bizhui.

    Bilci, encore Saint Homme, vécu avec son maître Saint Gildas dans une grotte située près du Blavet.

    Ce toponyme est attesté en l'an 1125 dans le Cartulaire de Redon avec un Sanctus Bilci, parrochia, villa et fons que nous retrouverons en l'an 1288 avec un Beuzi.

  • Bignan - Begnen

    Bignan, Begnen en breton, proviendrait d'un anthroponyme gaulois Bennius pour Dauzat et Rostaing ou, pour Le Flohic, dériverait de Pign signifiant une hauteur ou Bign, une source ; Pign est toujours utilisé en breton contemporain avec le sens de monte-charge.

    Ce radical se retrouve aussi dans dans Pignat - monter - et a été utilisé pour réaliser certains néologismes comme Pign-ski - tire-fesses.

  • Billiers - Beler

    Cité dès 1250 sous la forme de Beler, parrochia qui est la forme encore utilisée en breton, Billiers ferait référence à Bel ou Bélénos ; sans doute un lieu de culte pré-chrétien dédié à l'un de ces dieux aurait généré ce toponyme.

  • Billio - Bilioù

    Billio est Bilioù en breton.Bil, en ancien-breton, désigne une hauteur ; -ioù étant la marque du pluriel, les hauteurs du territoire ont marqué les générations passées.

    Ce Bil se retrouve dans les toponymes francisés en ville comme dans le Beg er Ville de Quiberon qui n'a aucun lien avec une ville quelconque mais singifie simplement Bout de la hauteur.

    Vous retrouverez des Bilioù en plusieurs lieux de Bretagne.

  • Bohal - Bohal

    Bohal, Bohal en breton, signifie hache. Orthographié Bouc'hal, ce terme a toujours un sens identique en breton contemporain. Certains voudraient donner ce sens à ce toponyme; cela nous semblant douteux et trop aisé.

    En 1330, la paroisse se retrouve sous le toponyme Boal. En 1432, les archives du château de Kerfily permettent de retrouver trace de Bouhal et y signalent l'étang dit de Bohal.

    La signification réelle de ce toponyme est obscure.

  • Brandérion - Prederion

    Brandérion, en breton Prederion, serait à relier à Bren - colline - et Dérien, nom de personne provenant du vieux-breton Dergen - famille; ce toponyme existant aussi en Arzano, département du Finistère ; Branderion serait donc une colline de Dérien.

    Ce toponyme est attesté en 1363 pour la première fois connue dans les écrits ; nous le retrouvons sous la forme Pranderyon.

  • Brandivy - Brandevi

    Brandivy, en breton Brandevi, fait l'unanimité des étymologistes. Brandivy dériverait de Bre, signifiant la colline et de Saint Ivy. Brandivy est la colline d'Ivy. Signalons le mot français brande qui caractérise ces terres incultes où poussent les bruyères et ce couvert végétal dans les pinèdes.

  • Brec'h - Brec'h

    Brec'h, en breton Brec'h, signifie mont. Il se retrouve aussi sous une forme diminuée Bre- comme à Brelevenez ainsi que dans de nombreux autres toponymes dont le mont Brech dans le département des Alpes-Maritimes.

  • Bréhan - Brehan-Loudieg

    Bréhan, en breton Brehant-Loudieg - Loudieg car proche de Loudéac et pour le différencier des autres Brehan de Bretagne. Brehant caratériserait une hauteur d'après Albert Deshayes et se retrouve en gallois sous Brychan. Ce toponyme de Brehant est très présent en Languidic.

  • Brignac - Brennieg

    Brignac, en breton Brennieg, dériverait de Bré - colline. Le suffixe Eg, Ag définit le lieu. Brennieg serait donc un lieu vallonné. Brignac se trouve attesté en 1330 sous la forme Bregnac.

  • Bubry - Bubri

    Bubry, en breton Bubry, proviendrait de Bod Bre signifiant le bois sur la hauteur pour certains. D'autres font dériver ce toponyme du vieux breton Buddoc avec le sens de célèbre victoire. Ce terme Bud se retrouve dans le gallois Buddugoliaeth signifiant actuellement Victoire. Le toponyme Bubry est attesté en 1282 sous les formes Bubri et Beubri.

  • Buléon - Buelion

    Buléon, en breton Buelion, apparaît dès 1280, sous la forme Buellion dans les archives du Chapitre de Vannes.

    Ce toponyme semble dériver de Bues - l'étable - ou Buel - le bétail - basé sur le radical Bo-, Bu- qui se retrouve dans les langues celtiques pour désigner le bovin.

    Ce radical se retrouve toujours en breton avec le mot Buoc'h signifiant vache - bétail se dit maintenant Chatal.

  • Caden - Kaden

    Caden, en breton Kaden, signifie bataille. La commune est signalée dans le Cartulaire de Redon sous le vocable de Plebs Catin en 835.

    Caden provient de l'ancien breton Kad signifiant bataille - actuellement Emgann ou Stourm - Cath en gaélique d'Écosse et Irlande - Cad en gallois.

    Ce lieu vit sûrement se dérouler une bataille. Elle marqua les esprits. Entre qui et qui ? Les vents de l'Histoire Bretonne en ont soufflé les noms.

  • Calan - Kalann

    Calan, en breton Kalann, semble dériver de Catlon, ancien anthroponyme breton signifiant combatif et attesté en 832. Ce toponyme pourrait alors provenir du nom d'un Tiern - chef, prince - ayant établi son territoire en ces lieux.

    Certains auteurs voient en Kalann - Calan - une composition de Kad, nom masculin signifiant bataille et Lann - la lande. Kalann serait alors la lande de la bataille ; mais on ne sait quelle bataille.

  • Camoël - Kamoel

    Camoel, en breton Kamoel, proviendrait de Kamm signifiant tordu et Moel - colline que l'on retrouve toujours usité en gaélique ou gallois - en breton actuel Run. Kamoel - Camoel, situé sur une courbe de la Vilaine, pourrait donc signifier la courbe près de la colline.

    Ce toponyme est cité, pour la première fois connue dans les écrits, en 557, sous la forme Carmoil.

  • Camors - Kamorzh

    Comme pour beaucoup de toponymes, plusieurs hypothèses sont ici possibles.

    Pour la légende Kamorzh - Camors en français, dériverait du latin Campus Mori pour signifier Camp des Maures. En breton contemporain, Kamp, ur C'hamp, signifie toujours le camp et Morian, ar Vorianed traduit les africains, les noirs, les hommes à la peau sombre.

    C'est en 1204 que ce toponyme se retrouve cité dans les archives du duché de Rohan-Chabot.

  • Campénéac - Kempenieg

    Kempenieg, devenu Campénéac en français, est attesté dès l'an 840. Ce toponyme peut provenir de l'anthroponyme 'Campanius' que l'on retrouve régulièrement sur ce qui fût partie intégrante de l'Empire Romain.

  • Carentoir - Karentoer

    Carentoir, Karentoer en breton, dérive pour certains de Karentos, chef vénète dont la forteresse se situait en ces lieux.

    Une autre hypothèse rapprocherait Carentoir du breton Ker an Toer - le village du couvreur ; Saint Marcoul, le très célèbre, hébergé par un pauvre couvreur alors que les seigneurs locaux lui avaient refusé gîte et couvert remercia ce brave homme en lui prédisant qu'un gros village se dresserait bientôt là ou il habitait.

  • Carnac - Karnag

    Carnac, Karnag en breton, est attesté en seulement 1387.

    Ce toponyme dérive du mot breton Karn signifiant monticule de pierre, tas de pierre. Le suffixe -eg s'utilise en breton pour indiquer le lieu et correspondrait au -aie retrouvé en français dans hêtraie, chênaie, fougeraie, etc.

    Karnag - Carnac signifierait donc lieu où il y a des galgals, des tumuli, des amas pierreux.

  • Caro - Karozh

    Caro, en breton Karozh est donné pour avoir le sens de Karv, ar c'harv - substantif masculin prononcé 'Karo' - et signifiant le cerf. Ce sens se retrouve signifié dans les armoiries de la commune. Caro est aussi le nom d'une commune que l'on retrouve dans les Pyrénées-Atlantiques.

  • Caudan - Kaodan

    Cité dès 1411 dans les archives de l'abbaye de la Joie d'Hennebont, Caudan, en breton Kaodan semblant provenir d'un hagionyme ou d'un patronyme du nom de Koadan ne tient pas la critique. Job Jaffré, dans Secrets et mystères de nos Ker - tome 2 - propose une étymologie plus fondée et cohérente quand il fait dériver ce toponyme de Cau avec un sens d'enclos.

  • Cléguer - Kleger

    Il semble que le toponyme Cléguer dérive du Vieux Breton Clegyr désignant une crête rocheuse. Ce toponyme, Clegyr Boia se retrouve aussi, en gallois, à Tyddewi, Sir Benfro - Saint David's, Penbrokeshire. Nous n'avons pas trouvé de traces écrites antérieures au XIX° siècle.

  • Cléguérec - Klegereg

    Il semble que le toponyme Klegereg dérive du Vieux Breton 'Clegyr' désignant une crête rocheuse. Ce toponyme, Clegyr Boia, se retrouve aussi, en gallois, à Tyddewi, Sir Benfro - Saint David's, Penbrokeshire. Cléguerec, en breton Klegereg, serait donc un lieu caractérisé par de nombreuses crêtes rocheuses. Vous retrouverez ce toponyme dans Cléguer. Le suffixe '-eg, -ag' se retrouve aussi à Karnag - Carnac.

  • Colpo - Kolpoù

    Kolpoù, est devenu Colpo en français. Ce toponyme dérive du breton 'Skolp, copeau, chaume, qui est toujours utilisé dans cette langue. Il se retrouve aussi en Gallois dans une forme proche,ysgolp. '-Où' étant la marque du pluriel que vous ne prononcerez pas ou comme en français mais aou, nous pouvons penser qu'une partie de ces terres étaient des terres labourées que l'on laissait en chaume après la moisson.

  • Concoret - Konkored

    Orthographié Concouert en 1425, le toponyme de la commune se fixe rapidement en Concoret, en breton Konkored.

    Certaines significations données à ce toponyme sont hilarantes comme cette histoire de chevaliers se disputant le passage et apaisés par l'apparition miraculeuse de Notre Dame de la Concorde qui se dit Kengarantez en breton !!!

  • Cournon - Kornon

    Cournon, en breton Kornon, est une commune liée au monastère qui lui a donné son nom et est mentionné dans le Cartulaire de Redon en l'an 870 sous la forme Cornon.

    Nous n'avons pas encore trouvé le sens possible de Kornon. Il existe aussi une commune de Cournon en Auvergne.

  • Crac'h - Krac'h

    En breton, la lettre C'H se prononce comme le CH du nach germanique.

    Crac'h, en breton Krac'h, que vous ne prononcerez pas Crache pour ne pas passer pour un touriste inculte et ignare, rappelle une zone surélevée ou basse colline. Ce toponyme se retrouve aussi dans les Côtes d'Armor. En breton contemporain, nous utilisons toujours le terme de Krec'h pour désigner une éminence ou colline.

  • Crédin - Kerzhin

    Au-delà des histoires expliquant que Kerzhin - Crédin est dû à la foi de ses habitants parce que Krediñ signifie croire en breton, il est des explications plus honnêtes et sensées. Kerzhin - Crédin apparaît en l'an 1116 sous la forme de Cherdin pour devenir Guerzin en 1387. La constante du radical Dun dans les formes passées avec le sens de fort, fortifié que l'on retrouve dans Verdun, Autun, Issoudun est à noter.

    Une version propose ce toponyme dérivant de Krec'h, mont, et Dun, fort; ce qui transformerait Crédin en Mont-Fort.

  • Croixanvec - Kroeshañveg

    Signalée dès 1113 sous le nom de Groshaneg, la commune bretonne de Kroeshanveg, Croixanvec en français, doit son toponyme à une pâture d'été, soit présentant une croix remarquable, deux chemins se croisant ou tout autre croisement d'objets remarquables.

    Kroaz signifie croix en breton ; Hanveg se traduirait par estival.

  • Cruguel - Krugell

    Cruguel, en breton Krugell, signifie 'tumulus, tertre funéraire'.
    Ce terme est toujours usité avec un sens identique. Il peut aussi se composer pour former des termes comme Krugell-Verien - fourmilière ou Krugell an Oadoù - la pyramide des âges...

  • Damgan - Damgan

    Damgan, en français comme en breton, n'a pas encore trouvé étymologie probante.

    Pour certains auteurs, Damgan signifierait la dune aux épaves ; ce toponyme faisant alors allusion au droit d'épave, dit droit de Lagan qui laissait propriété au seigneur et à son découvreur, de tout ou partie des objets sans propriétaire reconnu arrivant sur les grèves avec les marées. D'autres voient dans Dam- une altération du Domnus latin ; cela transformant alors Damgan en lieu sur le chenal.

  • Elven - An Elven

    C'est en 910 que le nom de la commune d'Elven apparaît pour la première fois dans l'Histoire sous le nom de Plebs Eluen. Il est un des 800 toponymes cités dans ce cartulaire de Redon si précieux pour la connaissance de l'Histoire médiévale de Bretagne. Eluen est un hagionyme à rapprocher du Elwenn gallois.

  • Erdeven - An Ardeven

    Erdeven, en breton An Ardeven, provient du breton War ar Devenn'. War, localement prononcé ar, signifie sur'. Tevenn, ar Devenn est le substantif féminin désignant la dune. Nous vous laissons maintenant trouver le sens et faire un tour à Erdeven pour visiter les dunes...

  • Étel - An Intel

    Étel, en breton An Intel, apparaît sous une forme latine Ectell dans le cartulaire de Sainte-Croix en Quimperlé, Finistère; nous sommes vers l'an mil. Différents domaines et terres sont cédées à l'abbaye par Rudalt et Arzkan - Orscand, fils et petit-fils d'Arzkan Meur - Orscand le Grand, évêque de Vannes.

  • Évellys - Eveliz

    Évellys, en breton Eveliz est un néotoponyme crée à partir des deux rivières principales de la nouvelle commune: l'Ével et l'Illys ; ce toponyme est donc né en janvier 2016.

    Alors que multiples néotoponymes sont d'une pauvreté affligeante, Évellys - Eveliz fait aussi allusion, volontaire ou non, à la ville d'Ys avec ce mot pouvant signifier Comme Ys - Evel Is en breton.

  • Évriguet - Evriged

    Évriguet, en breton Evriged, brille par son absence dans les manuscrits, cartulaires et autres parchemins...

    L'abscence de formes anciennes ne permet pas d'aller plus avant sur l'étymologie de ce toponyme. Évriguet est aussi le nom d'un ruisseau qui arrose Ménéac. L'Évriguet est aussi connu sous le nom de 'Ruisseau du Verger' ou Ruisseau du Guérand; c'est un affluent du Léverin.

  • Férel - Ferel

    Ferel, françisé en Férel, est attesté dès 1429 dans les archives de la Seigneurie de la Roche-Bernard.

    Férel était une des paroisses du Plou Gavele centré sur Péaule, au nord de la Vilaine. Cette extension du Plou Gavele au sud de la Vilaine, au détriment du Plou Wenrann dont Férel dépendait, semble liée aux revendications des évêques de Vannes. Ce passage de Férel de l'évêché de Nantes à celui de Vannes est antérieur aux années 900.

  • Forges-de-Lanouée - Govelioù-Lannoez

    Les Forges-de-Lanouée, en breton Govelioù-Lannoez est la réutilisation en 2019 de l'ancienne appellation des Forges de Lanouée.

    Établies en 1756, elles se développèrent rapidement et, dès 1763, fournissaient 40.000 quintaux de fer au Royaume. En 1765, les Forges de Lanouée fabriquèrent toute l'artillerie du vaisseau le Bretagne, vaisseau de 100 canons offert par la Bretagne au Roi Louis XV°.

  • Gâvres - Gavr

    Nous retrouvons ce toponyme au XV° siècle sous la forme Le Gavffre, puis sous la forme Kergasvre en 1540.

    Contrairement à ce qui est largement répandu, et par un raccourci rapide, Gâvres, en breton Ar C'havr, ne signifie pas l'île de la chèvre mais pourrait être rapproché de Gavrinis, en Larmor-Baden et aurait une signification proche, si ce n'est identique.

  • Gestel - Yaestel

    Gestel, en breton Yaestel, attesté en 1382 avec un Istel, dériverait de Gerved signifiant gîte des cerfs et ferait allusion aux moines du Moustoiric qui, semble-t'il, utilisaient des cerfs apprivoisés comme bêtes de somme.

    L'autre hypothèse décomposerait ce toponyme en Iost-hael signifiant juste et noble.

  • Glénac - Glenneg

    Glénac, en breton Glenneg, proviendrait du breton Glann qui, en breton vannetais, signifie toujours rive. La canalisation de l'Oust a profondément modifié la morphologie des lieux, supprimé les divagations de cet affluent de la Vilaine et la superficie marécageuse. Néanmoins, les marais proches - dont celui du Mortier - sur la confluence de l'Aff et de l'Oust confortent cette hypothèse.

    Glénac est attesté en 1330 sous la forme Glannac.

  • Gourhel - Gourhael

    Gourhel, en breton Gourhael, est attesté dès 1131 sous le toponyme Gurhel, monasterium, dans les archives du prieuré de Malestroit.

    La structure originelle de la commune est donc probablement un village établit autour du Monastère de Gourhel.

    Gourhel est un anthroponyme dérivant du breton Gour - viril, fort et Hael - noble, honorable.

  • Gourin - Gourin

    C'est au XI° siècle que le toponyme de Gourin apparaît pour la première fois dans les écrits nous étant parvenus. Il y est écrit sous la forme Gurvræn. Nous le retrouvons aussi en 1163 sous la forme de Gorurein dans le cartulaire de Quimperlé.

    Gourin semblerait dériver du préfixe Gou-, petit, et Bré, Bren, colline, avec mutation du B en V comme il est d'usage en Breton. Gourin serait donc une petite colline aux caractéristiques suffisamment marquées et reconnaissables pour être signalée sous cette appellation.

  • Grand-Champ - Gregam

    Grand-Champ se retrouve cité dès 1224 sous la forme latine Grandi Campo et fait sans doute référence à un camp romain d'une certaine importance. En Breton, nous appelons cette commune Gregam.

  • Guégon - Gwegon

    Guégon, en breton Gwegon, est attestée en 1283 dans les archives de l'abbaye de la Joie en Hennebont, sous la forme Gwezgon. Le sens de ce toponyme reste mystérieux et les explications réalisées par l'abbé Nizan, trop orientées, ne sont pas recevables. Faisant dériver ce toponyme du nom d'un certain Wescon, missionnaire venu de Landévennec évangéliser les habitants et y construisant une église en roseaux et branchages est fortement teintée de propagande religieuse et manque totalement de sérieux.

  • Guéhenno - Gwezhennoù

    Guéhenno, en breton Gwezhennoù, est attesté en 1260 dans les archives de l'abbaye de Lanvaux sous la forme Mouster Gwezennoù. Cette première attestation nous rappelle l'existence d'un monastère, initial ou non, implanté sur un lieu boisé signalé par ce gwezhennoù significatif.

  • Gueltas - Gweltaz

    Gueltas, en breton Gweltaz, est attesté en 1264, date à laquelle il se retrouve dans les archives de la famille Rohan-Chabot sous la forme latine Sanctus Gildasius et place donc la commune sous la protection de Saint Gildas; sans doute, quelque lieu consacré à ce saint - ou quelques dépendances de l'abbaye de Saint-Gildas en presqu'île de Rhuys - aura-t'il influé l'apparition de ce toponyme.
    Sant Gweltaz ar Fur - Saint Gildas le Sage, est natif d'Écosse, pays où il voit le jour vers la fin du V° siècle. Ordonné prêtre en 518, il part en Irlande puis passe en Armorique où, avec ses disciples et moines, il bâtit le monastère de Rhuys en Saint-Gildas de Rhuys. Il semble qu'il meurt à Houat.

  • Guéméné-sur-Scorff - Ar Gemene

    Guéméné-sur-Scorff, en breton Ar Gemene, dérive du Kemenet Guégant dont il était la capitale. Un Kemenet était un lieu de commandement qu'un suzerain attribuait à un vassal, avec charge pour celui-ci de le garder, de le protéger et d'y entretenir des soldats grâce aux revenus de ces terres. Il semble que les Kemenet soient apparus après les invasions normandes car ils n'apparaissent pas dans les textes antérieurs à ces invasions datant du IX° siècle.

    La spécification -sur-Scorff permet de différencier Ar Gemene de Gwenvenez-Penfaoù - Guéméné-Penfao.

  • Guénin - Gwennin

    Guénin, en breton Gwennin, est attribuée à Saint Guénin. Il est intéressant de remarquer que Gwennin - Guénin comporte le radical Gwen signifiant blanc, mais aussi saint, immaculé.

    Sur cette commune, vous avez le site de Menez Gwenn, la montagne blanche, sacrée, sainte qui fût sans doute lieu de culte pré-chrétien. Celà explique la chapelle Saint Michel au sommet du Maneguen ; Saint Michel y terrasse le dragon du paganisme. Vous pourrez aussi noter le Sant Gwen - Saint Guen, proche du bourg.

  • Guer - Gwern-Porc'hoed

    Guer, en breton Gwern-Porc'hoet, provient du radical Gwern - que l'on retrouve toujours en Gallois sous la forme Gwernin signifiant aulnes. Sans doute, à l'époque où ce toponyme s'est fixé, une zone marécageuse où poussaient des aulnes en quantité remarquable. -Porc'hoet permet de différencier Guer de Gwern, autre commune du Morbihan.

    Gwern-Porc'hoet - Guer est attesté, pour la première fois connue dans les écrits, en l'an 836 et nous le retrouvons sous la forme Wern.

  • Guern - Gwern

    Guern, en breton Gwern, provient du radical Gwern - que l'on retrouve toujours en Gallois sous la forme Gwernin signifiant aulnes ; sans doute, à l'époque où ce toponyme s'est fixé, une zone marécageuse où poussaient des aulnes en quantité remarquable et significative. La commune de Guer, aussi en Morbihan, trouve une étymologie identique à son toponyme.

    Gwern - Guern se retrouve attesté en l'an 1125 sous la forme Guern, puis en l'an 1315 sous la forme Guaier.

  • Guidel - Gwidel

    Guidel, en breton Gwidel, proviendrait de Uital - Uitalis qui semble être un anthroponyme avec cette hypothèse faisant l'unanimité.

    La proposition faisant dériver Guidel des Goïdels ou Gaels en s'appuyant sur une colonisation ponctuelle de ce peuple a été abandonnée.

    Guidel est attesté en l'an 1114 sous la forme Guidul.

  • Guillac - Gilieg

    Guillac, en breton Gilieg, est attesté en 834 dans le cartulaire de Redon sous la forme Giliac - Giliac Plebs. On le retrouve sous des formes proches: Gillac, Guillac, Gilac et, sous une forme Glac au XVI° siècle.
    Comme beaucoup de toponymes en -ac, celui de la commune de Guillac trouve son origine dans l'existence d'un domaine rural gallo-romain dont le propriétaire devait être un certain Guillus dont nous ne savons rien.

  • Guilliers - Gwiler-Porc'hoed

    Guilliers, en breton Gwiler-Porc'hoet est attesté avec certitude en 1041 sous la forme quilir, puis en 1164 avec un Guiler. On retrouve aussi ce toponyme certifié sur une cloche datée de 1315. Ofis ar Brezhoneg, l'office de la langue bretonne, signale ce toponyme en 1108 sous la forme Guilleri mais avec un doute.

    Ce toponyme, tout comme Guilers et Guiler-sur-Goyen, semble dériver du villare latin désignant des domaines ruraux gallo-romains.

  • Guiscriff - Gwiskri

    Guiscriff, en breton Gwiscri, est attesté en 1099 sous la forme Guiscri, Plebs et nous indique donc l'existence en ces lieux d'une paroisse primitive. On retrouve Guiscrist en 1292 dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Croix en Quimperlé et Guisguri en 1508.

    Guiscriff est un toponyme laissant beaucoup de questions en suspens. Certains toponymistes ont pensé y voir un dérivé des Gwit- comme pour Gwitalmeze - Ploudalmézeau mais le S pose problème comme l'a si bien souligné J. Loth. Pierre Hollocou, après avoir étudié toutes les pistes possibles, invite à réfléchir sur la forme Guasguri et les toponymes en Gua-. Le sens de ce toponyme reste encore mystérieux et la question ouverte.

  • Hélléan - Helean

    Hélléan, en breton Helean, est attesté dès 1330 sous la forme de Helien et se retrouve en 1468 dans les archives des Carmélites des Trois-Marie de Bondon - près de Vannes, sous la forme Héléan. Nous ne connaissons pas le sens possible de ce toponyme.

  • Hennebont - An Henbont

    Ville d'habitat très ancien, Hennebont, en breton Henbont, signifie 'Vieux Pont'. C'est déjà sous ce toponyme que l'agglomération apparaît dans les écrits en 1114. C'est à Hennebont que fut construit le premier pont permettant de traverser le Blavet et ce fait explique le développement de la ville.

  • Île de Groix - Enez Groe

    Groix, en breton Enez Groe, est attestée en 1037 sous la forme Groë, Insula ; nous retrouvons ce toponyme sous la forme Groye, Groy, Groyas, Groas au cours des siècles.

    La signification réelle de ce toponyme reste mystérieuse et les différentes hypothèses allant de Enez ar Gwrac'h - l'île de la vieille, à Enez ar C'hroaz - l'île de la Croix - sont farfelues.

  • Île-aux-Moines - Enizenac'h

    L'Île-aux-Moines, en breton Enizenac'h, est attesté pour la première fois connue dans le cartulaire de Redon en 856, date à laquelle nous retrouvons un Crialeis, id est enes-manac ad faba.

    Ce cartulaire nous renseigne sous la forme Crialeis et Enez-Manac'h devenu Enizenac'h en breton contemporain. Île-aux-Moines est traduction imprécise du toponyme breton ne parlant que d'un moine alors que les français en voient plusieurs.

  • Île-d'Arz - An Arzh

    En breton, c'est An Arzh ; en français, vous la connaissez sous le nom d'Île d'Arz.

    C'est en 1031 que ce toponyme est cité, sous sa forme latine Art Insula.

    La traduction littérale d'Île d'Arz par île de l'ours ne nous semble pas justifiée. Arzh est à voir ici comme un anthroponyme qui, à l'époque où il était utilisé, était très honorifique. La traduction la plus juste nous semblerait donc être Île d'Ours.

  • Île-de-Houat - Enez Houad

    Houat, en breton An Enez Houad est attestée en 1454 dans des documents relatant la canonisation de Saint Vincent Ferrier. Le nom de l'île se retrouve aussi dans certains documents du XII° siècle selon Ofis ar Brezhoneg

    Tout comme Hœdic, l'étymologie de ce toponyme reste mystérieuse et de nombreuses hypothèses sont envisagées dont, les plus sérieuses, une origine pré-celtique ; hypothèse assez largement partagée.

  • Île-de-Hœdic - Enez Edig

    Hœdic, en breton Edig, est attestée au XIII° siècle sous une forme identique - malgré la graphie légèrement différente, à la forme bretonne actuelle.

    Traduire Hœdic par Le Caneton est aisé mais bien éloigné de l'origine du toponyme qui semble préceltique et dont la signification est inconnue.

    Ces dernières années, sous les influences touristiques, la prononciation est devenue Hédic mais était Houédic auparavant, forme préférable donc.

  • Inguiniel - An Ignel

    Inguiniel, en breton An Ignel, est attesté pour la première fois connue en 1280 et se trouve dans le cartulaire de l'abbaye de la Joie en Hennebont sous la forme latine Yguynyel, Parrocha.

    Le Flohic, en 1996, notant que le bourg est situé sur une hauteur, propose l'évolution d'un Dun Ewl signalant un lieu fortifié et étayant son hypothèse par l'évolution du toponyme Dineault dont Dun Ewl était la forme originelle.

  • Inzinzac-Lochrist - Zinzag-Lokrist

    Inzinzac-Lochrist est une commune formée par quatre entitées: Inzinzac, Lochrist, Penquesten et Kerglaw.

    Inzinzac, en breton Zinzag, est attesté en 1387 dans les archives du Chapitre de Vannes sous la forme Disinsac. Comme tous les toponymes se terminant en -ac, Inzinzac dérive certainement du nom d'un domaine gallo-romain originel dont le propriétaire devait être un certain Dicinius, gentilice latin que l'on retrouvait aussi en Ombrie et Étrurie.

  • Josselin - Josilin

    Josselin, en breton Josilin est attesté en 1080 dans le cartulaire de Redon qui - Castrum et castellum de Goscelini - signale par celà l'existence du château et de la place forte. Nous retrouvons en 1129 la même appellation - Castellanum Joscelini - dans les archives du Prieuré de Saint-Martin situé à Josselin même.

    Josselin est le nom de celui qui bâtit le château du même nom. Ce Josselin était un des fils de Guethénoc, comte du Poher, ayant vécu de l'an 998 à l'an 1040.

  • Kerfourn - Kerforn

    Kerfourn, en breton Kerforn, est attesté en 1461 dans les archives du Duché de Rohan-Chabot sous sa forme bretonne Kerforn. Kerforn - Kerfourn signale simplement l'existence d'un village ayant un four ; four suffisamment caractéristique pour désigner ces lieux sans erreur possible.

    Si actuellement nous utilisons le four aisément, le chauffer, à l'époque, était chose difficile et coûteuse ; la dépense en bois étant importante, cela explique les crêpes !

  • Kergrist - Kergrist

    Kergrist, en breton Kergrist, signifie La maison du Christ. Ker - ar ger signifie maison, la maison. Kergrist est attesté en 1205 sous la forme Guercrist et la compréhension de ce toponyme est sans difficulté.

  • Kernascléden - Kernaskledenn

    Kernascléden, en breton Kernaskledenn, est signalé en 1428 sous la forme Kernasteden puis Kernastreden en 1430.
    Nous n'avons pas encore trouvé d'explication cohérente à ce toponyme.

  • Kervignac - Kervignag

    Kervignac, en breton Kervignag, est attesté dès le VI° siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de Sainte-Croix à Quimperlé sous la forme latine Plebs Veneaca. En 1279, nous retrouvons la paroisse de Kervignac dans les archives de l'Abbaye de la Joie en Hennebont sous la forme Kerveniac, Parrocha.

    Ce toponyme pourrait signifier le village ou la ferme où pousse de la vigne - Gwini en breton.

  • Keryado - Keriadoù

    Keryado, en breton Keriadoù, ancienne commune du Morbihan, ne laisse traces dans les vieux documents et n'est cité qu'en 1815.

    Cet ancien écart de Plœmeur se rapproche du Keriad breton, et rappelle un ensemble de maisons, un écart, un hameau et ses constructions. Pendant longtemps, la commune, actuellement quartier de Lorient, voyait son habitat plutôt construit le long de l'actuelle rue de Belgique.

  • La Chapelle-Caro - Chapel-Karozh

    Ce toponyme composé provient de la famille de La Chapelle pour sa première partie. Quant à Caro, en breton Karozh, il est donné pour avoir le sens de Karv, ar c'harv - substantif masculin prononcé Karo - et signifiant le cerf. Ce sens se retrouve signifié dans les armoiries de la commune.

    La Chapelle permettait de différencier les terres de cette seigneurie de celles de Karozh - Caro.

  • La Chapelle-Gaceline - Ar Chapel-Wagelin

    La Chapelle-Gaceline, en breton Ar Chapel-Wagelin, est probablement la chapelle privée d'une dame ou demoiselle Gaceline - prénom du Moyen-Âge - qui est signalée dans le Cartulaire de Redon en 1029 sous la forme Uuaceline.

  • La Chapelle-Neuve - Ar Chapel-Nevez

    La Chapelle-Neuve, en breton Ar Chapel Nevez, est un démenbrement de Plumelin.

    La commune doit son nom à une chapelle nouvellement construite par rapport aux autres chapelles environnantes et appartenant à la confrérie du Saint Sacrement ; confrérie que l'on retrouve un peu partout en Bretagne dont, entre autre, à Saint-Caradec.

    C'est 1847-1848 que La Chapelle-Neuve est détachée de la paroisse de Plumelin ; elle sera érigée en commune en 1867.

  • La Croix-Hélléan - Ar Groez-Helean

    La Croix-Hélléan, en breton Ar Groez-Helean, est attesté vers 1350.

    Le XV° siècle, voyant ce toponyme en latin sous la forme Crux Heleana, est attesté dans le pouillé de Tours.

    Le mot latin Crux pouvant être une Croix ou un gibet, ce lieu voyait-il le réjouissant gibet local, une croix remarquable, ou un simple croisement routier ?

  • La Gacilly - Gazilieg

    La Gacilly, en breton Gazilieg, offre plusieurs hypothèses. Soit ce toponyme dérive de Liskily - Lez Kily ? - un ancien village de la commune, ou provient de Gasselet ou Gua- relierait ce toponyme au marécage. Le mot Gwazh existe toujours en breton et signifie marécage, pré marécageux.

    Ce toponyme est attesté en l'an 1340 sous la forme La Gacille, que nous retrouvons en 1405 sous la forme La Gazilly.

  • La Grée-Saint-Laurent - Ar C'havr-Sant-Laorañs

    La Grée-Saint-Laurent, en breton Ar C'hrav-Sant-Laorañs, doit une partie de son toponyme à Saint Laurent qui est le saint patron de la commune et de l'église paroissiale.

    Grée dériverait du latin Grada, pente. En breton, nous retrouvons le mot Grav - prononcé Grao, signifiant côte, pente ascendante.

  • La Roche-Bernard - Ar Roc'h-Bernez

    La Roche-Bernard, en breton Ar Roc'h-Bernez, est attesté pour la première fois connue en l'an 1028 sous sa forme latine Rocha Bernardi ; nous retrouvons ce toponyme en 1252 avec un Rupes Bernardi.

    Comprendre ce toponyme ne pose aucune difficulté ; il est liée à cette roche marquante et caractéristique sur les bords de Vilaine ainsi qu'à un certain Bernard, premier seigneur connu du lieu.

  • La Trinité-Porhoet - An-Drinded-Porc'hoet

    La Trinité-Porhoet, en breton An Drinded-Porc'hoed, est attesté en 1163 sous la forme Sanctae Trinitatis de Porhoit dans le cartulaire de Redon. Nous retrouvons ce toponyme dans les archives du duché de Rohan-Chabot en 1251 sous la forme Villa de Trinitate.

    La Trinité-Porhoet est placée sous la protection de la Sainte Trinité chrétienne représentant le Père, le Fils et Saint-Esprit. La forme de 1251 rappelle que ce topoyme peut être lié à l'existence d'une villa gallo-romaine. Les formes anciennes de Porhoet se retrouvent en Pourhoet, Poutrecoet, Potrocoet, ... et semblerait dériver du latin Pagus trans Sylvam, le pays à travers la forêt...

  • La Trinité-sur-Mer - An Drinded-Karnag

    An Drinded-Karnag, La Trinité-sur-Mer en français, tire son nom de l'ancienne chapelle du village qui, avant 1864, s'appelait encore Lokeltaz - Locqueltas, lieu sacré de Gweltas, Gildas, signalé sous cette forme en 1750 pour la première fois connue.

    Le toponyme breton traduit en français donnerait La Trinité-Carnac. An Drinded rappelle La Sainte Trinité des Chrétiens ; la commune lui doit son nom .

  • La Trinité-Surzur - An-Drinded-Surzhur

    An Drinded-Surzhur a été francisé en La Trinité-Surzur. L'origine de ce toponyme reste obscure. Pour certains, elle proviendrait d'un Sartorius et serait de l'évolution de cet anthroponyme romain.

    La Trinité fait référence à la Sainte Trinité de la religion chrétienne. La Trinité-Surzur est attesté au XVIII° siècle sous une forme francisée La Trinité de la Lande.

  • La Vraie-Croix - Langroez

    La Vraie-Croix, en breton Langroez, aurait pour origine une relique de la Sainte Croix ramenée de Terre Sainte, probablement par les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, présents en Bretagne. Ces moines-chevaliers possèdent alors des terres sur la commune et dépendent de la commanderie de Carentoir.

    En breton, Langroez signifie La Lande de la Croix et est attesté en 1522 ; aussi en Hôpital de Sulniac, rappelant les origines de cette paroisse devenue commune.

  • Landaul - Landaol

    Les archives du Duché de Rohan-Chabot voient le toponyme Landaul, en breton Landaol, cité pour la première fois connue en tant que paroisse sous la forme Landaule. Lann ne pose aucun problème et désigne un ermitage. Les études réalisées par François Falc'hun relient Landaol - Landaul à la racine -dol, désignant une île formée par les méandres d'un cours d'eau.

  • Landévant - Landevan

    Les archives de l'Abbaye de la Joie à Hennebont attestent de l'existence de Landévant en 1437 sous la forme Lendévant, en breton, Landevan. Landevan - Landévant est formé d'un Lan-, que l'on retrouve dans des toponymes comme Landévennec, et qui rappelle l'existence d'un ermitage originel et d'un anthroponyme, ici probablement un Dyfan.

  • Lanester - Lannarstêr

    Lanester, en breton Lann er Ster, signifie La lande de la rivière et est directement lié aux marais maritimes dont vous pouvez voir quelques reliques près du château du Diable, direction Caudan en longeant le Scorff, ou en allant vers Les Chantiers de Lanester.

    Avant les comblements, les rives du Scorff et du Blavet étaient pénétrées à intervalle régulier par la marée, slikkes et schorres se mélangaient alors dans un entrelacs infini et grandiose ; Lanester avait besoin de place...

  • Langoélan - Lanwelan

    Langoëlan, en breton Lanwelan, est attesté dès 1268 dans les archives de l'abbaye de Bon-Repos où elle est déja signalée comme paroisse.

    Le suffixe lann nous permet de dater la fondation de la paroisse au haut-moyen-âge. Lann est maintenant défini comme un lieu de culte chrétien, il s'agit aussi, à l'époque d'une entité locale bretonne christianisée en entité administrative religieuse. Elle est suivie par un anthroponyme Gwelan, saint ou pentiern - chef breton local - nous ne le savons pas.

  • Langonnet - Langoned

    Langonnet, en breton Langoned, est attesté au XI° siècle sous la forme Lanchunuett. Nous le retrouvons en 1161 sous la forme Langonio dans un manuscrit concernant l'abbaye et en 1316 sous la forme Lenguenet.

    Langoned - Langonnet dérive de Lan- rappelant l'existence d'un ermitage originel en ces lieux et d'un anthroponyme Konoed, soit un saint gallois, soit un des disciples de Gwenole, fondateur de l'abbaye de Landévennec, soit un Pentiern remarquable.

  • Languidic - Langedig

    Languidic, en breton Langedig, est signalé dès 1160. Ce toponyme se décompose en Lann ; utilisé comme radical, il est toujours suivi d'un nom de personne. Bien que souvent traduit en ermitage, ce mot a gardé son sens originel de village en Gallois. Nous pensons que ces Lann font plus allusion au village qu'à l'ermitage ; christianisation de l'histoire faisant. Langedig - Languidic serait alors un village créé par un groupe d'émigrants bretons dont le penntiern - chef, aurait été un certain Kedig ou Kintig.

  • Lanouée - Lannoez

    Lanouée, en breton Lanouez, est attesté en l'an 830 dans les cartulaire de Redon sous la forme latine Lanoes, plebs. Lanouez - Lanouée est formé du radical Lan- désignant un ermitage originel, datant sans doute de l'arrivée des Bretons, et de Oez ou Ouez que l'on retrouve aussi dans le nom de famille Houé.
    Sa signification nous est totalement inconnue et Wez était sans doute un pentiern ou homme de statut local remarquable.

  • Lantillac - Lantilieg

    Lantillac, en breton Lantilieg, est attesté sous la forme Lentillac dans les archives du chapitre de Vannes en 1378. Les toponymistes, par le suffixe gallo-romain en -Ac penchent pour un toponyme dérivant d'un nom de domaine, dont le propriétaire s'appelait sans doute Lentillus.

  • Lanvaudan - Lanvodan

    Lanvaudan, en breton Lanvodan, est attesté dès 1300 sous sa forme francisée. Ce toponyme dérive de Lann signifiant Ermitage, ermitage qui était placé sous la protection de saint Maodez dont les hauts faits et gestes ne sont plus à démontrer.

    Beaucoup de lieux en Bretagne ont été christianisés et il est aussi probable que ces saints multiples ne furent que des chefs bretons, appelés Pentiern

  • Lanvénégen - Lannejenn

    Lanvénégen, en breton Lanejenn, est attesté en 1536 sous la forme Languenegean. Le Lan breton est un lieu consacré à un saint personnage qui, dans ce cas, serait une certain Guénégan. Ses hauts faits nous étant totalement inconnus, nous n'irons plus loin dans sa biographie.

    Multiples saints bretons sont très certainement des chefs bretons, pentiern, qui ont marqué leur territoire en lui laissant leur nom. La christianisation, faisant feu de tous bois, les aura béatifiés dans son intérêt et les multiples lann, probablement entités administratives, se sont mués en ermitages innombrables habités par quelques saints personnages bien utiles.

  • Larmor-Baden - An Arvor-Baden

    Larmor-Baden, en breton An Arvor-Baden, est attesté en français pour l'année 1401 ; nous retrouvons une information concernant Notre Dame de larmor. Le toponyme du lieu devait être autre car il est signalé avec un Guendur au XV° siècle, un Kerloeis, la maison de Louis, au XVI° siècle, appellation que nous retrouveront de manière récurrente au cours des années. Le nom de la commune a été fixé et décidé lors de sa création en 1924.

  • Larmor-Plage - An Arvor

    Larmor-Plage, en breton An Arvor, doit son toponyme à son église, Itron Varia an Arvor - Notre Dame de Larmor. An Arvor - l'Armor en français, est la facette maritime de la Bretagne ; l'autre facette du pays est An Argoat - l'Argoat en français. L'Argoat est tout ce qui n'est pas de l'Arvor.

    L'Église, monument le plus ancien de la commune, est signalé en 1430 avec un Locmaria Annarvor.

  • Larré - Lare

    Larré, en breton Lare, est attesté en 1387 sous l'orthographe Lare, utilisée actuellement en breton. Ce toponyme rete d'une garde stabilité orthographique et, d'après certains toiponymistes, dériverait d'un vllage du nom de Lez an Are, la cour de l'Arré ; nous restons dubitatifs sur cette explication.

  • Lauzach - Laozag

    Lauzach, en breton Lauzac'h avec un C'H prononcé comme le CH> du nach allemand, est attesté en l'an 1330 sous la graphie Lausa ; le breton vannetais ne prononcant quasiment pas le C'H expliquant cette orthographe. 1387 voit un Lauza qui se maintiendra avec régularité dans les écrits connus ; ce n'est que l'année 1823 qui voit appraître un Lauzach.

    Certains souhaiteraient faire dériver ce toponyme, d'une manière rapide, d'un Loc Jacq mais les formes ancienne éliminent cette explication. Nous pencherions plutôt pour l'hypothèse de Job Jaffré, journaliste au disparu journal La Liberté du Morbihan et fin toponymiste lorientais qui faisait dériver ce toponyme du mot breton Ozac'h, an Ozac'h, le mari mais aussi homme habile et courageux ; peut-etre un remarquable Pentiern, chef breton, qui aura laissé som souvenir en ces lieux.

  • Le Bono - Ar Bonoù

    Le Bono dérive du Breton Ar Bonoù. Certains lient ce toponyme au nom des jardinets du village ; Bon - prononcer bonne - Bonoù au pluriel, substantif masculin, signifie borne, bornes et, sans doute, est-il possible de trouver là, le sens de ce toponyme. Nous pourrons faire un rapprochement avec Ambon, autre commune du Morbihan.

    Ar Bonoù - Le Bono apparaît très tardivement dans les écrits car nous n'en trouvons trace qu'en 1815 sous sa forme actuelle.

  • Le Cours - Ar C'hour

    Le Cours, en breton Ar C'hourz, brille par son absence totale dans les écrits du passé ; sauf découvertes à venir ou récente. La commune est un démembrement de Molac et est officiellement née le 14 mars 1932. Le nom de la commune dérive de ce qui était appelé le Cours de Molac par le passé.

  • Le Croisty - Ar C'hroesti

    Le Croisty, en breton Ar C'hroesti avec un C'H prononcé comme le CH> du nach allemand, est attesté en l'an 1030 avec un Croasti in Prisiac que nous retrouvons en 1191 avec un Croasti.

    Ce toponyme est aisé à comprendre et dérive de Kroaz, ar C'hroaz la croix, et Ti, an Ti la maison. Le toponyme rappelle donc rappelle l'existence d'une maison remarquable et située près d'une croix, ou ayant une croix intégrée à ses murs, façade ou pignons.

  • Le Faouët - Ar Faoued

    Le Faouet est attesté dès le XII° siècle. Nous le retrouvons dans le procès en canonisation de Sant Erwan - Saint Yves - en 1330 sous la forme Fauet et, cela permettant une exacte interprétation de ce toponyme, sous la forme latine Fagetum en 1368 et 1405.

    Le Faouet signifie La Hêtraie, le lieu planté de hêtres. Ce toponyme, Ar Faoued en breton, dérive de Faou - le hêtre. -Eg est un suffixe signifiant le lieu où mais aussi la langue - Gall - Français, Galleg - la langue française, Brezhon - breton, Brezhoneg - la langue bretonne...

  • Le Guerno - Ar Gwernoù

    le Guerno, en breton Ar Gwernoù, est attesté en 1162 sous la forme Guernou et parle de l'aumônerie édifiée en ces lieux - Guerno, eleemosina.

    Ce toponyme dérive de Gwern - marais, lieu humide, et est ici utilisé au pluriel. Sans doute des zones humides et suffisamment caractéristiques par rapport à l'environnement pour avoir donné leur nom générique à ce lieu.

  • Le Hézo - Hezoù

    Le Hézo, en breton Hezoù, serait à rapprocher de Hez provenant du vieux-breton Hed et signifiant pacifique, calme, tranquille, satisfait. Ce mot se retrouve aussi dans le Lannezec - de 1426 - devenu Lannec de nos jours - commune de Landrevarzec, Finistère, ou à Bubry, Morbihan.

    -où, en breton, est la marque du pluriel.

  • Le Roc-Saint-André - Roz-Sant-Andrev

    Le Roc-Saint-André, en breton Roz-Sant-Andrev, est le nom d'une chapelle, la chapelle du Roz construite sur un roc dédié à Saint André.

    Saint André, frère de Pierre, pêcheur, apôtre et premier pape. Le culte de Saint André se développa dès le V° siècle. De son berceau méditérrannéen, ce culte de développa vers l'Europe.

    Le Roc-Saint-André était connu sous le nom de Le Rotz au xv° siècle.

  • Le Saint - Ar Sent

    Il semble que Le Saint, en breton Ar Sent, soit lié à l'implantation des moines de Landévénnec dans cette région, au cœur du pays Chtou.

    Arrivés dès le V° siècle, ils auraient défriché ces terres pour y bâtir un lieu consacré à Saint Gwenolé; ce toponyme consacrant leur travail. Nous retrouvons la première mention connue de ce toponyme en 1426 avec un Sent correspondant à la forme bretonne du toponyme.

  • Le Sourn - Ar Sorn

    Le Sourn, en breton Ar Sorn, est attesté en 1814 sous la forme Sournes, puis Les Sournes en 1847.

    Ce toponyme reste assez obscur et, cela sous toutes réserves, rappellerait les nombreux affleurements rocheux suprésents sur la commune.

  • Le Tour-du-Parc - Tro-Park

    Le Tour-du-Parc, en breton Tro-Park, est attesté dès 1543 sous la forme Troenparc.

    Le Tour-du-Parc est une ancienne frairie - le Trev breton - de Sarzeau et érigée en commune en 1864.

    Cette commune tire son toponyme de l'ancien parc du château de Suscinio qui dépend maintenant de la commune de la bonne commune de Sarzeau.

  • Les Forges - Ar Govelioù

    Nos recherches ne nous ont donné aucune forme ancienne de ce toponyme. Les Forges, en breton Ar Govelioù, sont nées des forges de Lanouée dont la commune est un démembrement.Ce toponyme ne laisse ausun doute sur sa compréhension par tous.

  • Les Fougerêts - Felgerieg-al-Lann

    Les Fougerêts, en breton Felgerieg-al-Lann, provient du latin Filgeriaca et se déformera au cours des siècles pour devenir Fougerêts. En breton, fougères se dit Raden, mot que l'on retrouve dans le toponyme Radenac.

  • Lignol - An Ignol

    Lignol, en breton An ignol, est attesté en l'an 1304 sous une forme identique à celle du français actuel.

    Nous retrouvons en 1327 une forme Lingnol et une grande stabilité de ce toponyme à travers les âges.

    Signalons en 1630 un Mimor lege Ninior particulièrement étonnant.

  • Limerzel - Limerzher

    Limerzel, en breton Lizmerzher, est attesté en 1272 avec un Ylismerzer vulgo Limerzel. Stable dans les ans, nous notons la présence d'une Ecclesie Martyrum en 1453, église signalée en 1516 avec un Ecclesia Martyrum alias Lismerzel.

    La forme de l'année 1272 est intéressante avec son Ylismerzer que nous lirions actuellement en Iliz ar Merzher, église du martyr, et qui est corroborée par cet Ecclesia Martyrum alias Lismerzel.

  • Lizio - Lizioù

    Lizio, en breton Lizioù, semble provenir de Lez - la cour, demeure seigneuriale, ici au pluriel avec ce -ioù qui le marque. Nous aurions donc des cours, mais lesquelles ?

    Certains feraient provenir Lizioù - Lizio de la Fleurdelys (sans faute orthographique) du Royaume de France. Cette hypothèses est farfelue car sans lien avec l'environnement qui vit naître ce toponyme.

  • Locmalo - Lokmac'hloù

    Lokmac'hloù, que les francisants connaissent sous le nom de Locmalo, est attesté en l'an 1160 avec un Loco Sancti Maclovii latin qui est significatif. Nous le retrouvons en 1377 avec un Lomallou.

    Ce toponyme rappelle l'existence en ce lieu d'un lieu sanctifié et dédié à Sant Mach'lou - Saint Maclou que vous ne confondrez pas avec Saint Malo dont les hauts faits et gestes sont totalement différents.

  • Locmaria - Lokmaria-ar-Gerveur

    Lokmaria-ar-Gerveur, francisé en Locmaria, est attesté relativement tardivement dans les écrits connus à ce jour car nous ne trouvons ce toponyme qu'en l'an 1763 avec un simple Loumaria.

    Lokmaria-ar-Gerveur est aisé à comprendre et dérive de Lok- désignant un lieu sanctifié, en breton, et Maria qui est le nom de Marie dans cette même langue. Locmaria est donc un lieu dédié à la Vierge Marie. En breton, ar Gerveur permet de différencier ce toponyme de Lokmaria-Gregam - Locmaria-Grandchamp situé dans le même département.

  • Locmaria-Grand-Champ - Lokmaria-Gregam

    Lokmria-Gregam, Locmaria-Grandchamp en français, est attesté tardivement car nous ne trouvons ce toponyme qu'en l'an 1553 avec un simple Locmaria identique au toponyme francisé actuel.

    Lokmaria-Gregam - Locmaria-Grandchamp est aisé à comprendre et dérive de Lok-, lieu sanctifié, en breton, et Maria qui est le nom de Marie dans cette même langue.

  • Locmariaquer - Lokmaria-Kaer

    - Beau, en breton, se dit Kaer.
    - Lok, en ancien breton, est un lieu, endroit, à ne pas confondre avec Loc'h qui est une lagune.
    - Maria, nous vous laissons deviner et...
    ...Mon tout est une commune de Bretagne !

    Si vous traduisez par un Beau Lieu dédié à Marie, vous avez gagné le droit d'y aller !

    En breton, Locmariaquer se dit Lokmaria-kaer.

  • Locminé - Logunec'h

    Locminé, en breton Logunec'h, dérive de Loc'h - oratoire, ermitage, lieu sanctifié, et Manac'h, pluriel Menec'h - moine, moines.

    Noté Loc'h Menec'h en 1108, ce toponyme signifie donc Oratoire des moines et rappelle probablement l'existence d'une communauté monastique ayant existé en ces lieux.

  • Locmiquélic - Lokmikaelig

    Locmiquélic, en breton Lokmikaelig, provient de Mikael - Michel, et Lok, le monastère. -Ig est un diminutif ; Lokmikaelig est donc un lieu de culte dévolu à Saint Michel. Le diminutif est sans doute lié à la présence au milieu de la rade lorientaise, sur l'île de Tanguethen dite île Saint Michel, d'un ancien prieuré dédié à ce saint.

    Tanguethen était, avant le christianisme, haut-lieu de culte des morts attesté par un tumulus maintenant ruiné ; le prieuré consacré à Saint Michel y terrassait le dragon du paganisme.

  • Locoal-Mendon - Lokoal-Mendon

    Locoal-Mendon, en breton Lokoal-Mendon, rappelle le nom de Goal qui, ermite et saint homme ou, plus probablement, chef breton. Locoal est donc le lieu de Goal, propriété ou terre de Goal.

    Mendon formé de Dun, lieu fortifié que vous retrouvez dans London, Lugdun - Lyon, Oudun et nombreux autres toponymes. Men pourrait provenir de Mina - petit ou, autre hypothèse, de Minihy, le territoire autour de que l'on retrouve dans le toponyme Minihy-Tréguier.

  • Locqueltas - Lokeltaz

    Lokeltaz perd de sa saveur quand il est francisé sous le nom de Locqueltas et prononcé à la française.

    Ce toponyme semble tardivement attesté, seulement en l'an 1809, mais fut certainement microtoponyme.

    Lokeltaz - Locqueltas serait un lieu sanctifié et consacré à Sant Gweltas - Saint Gildas qui fit tant de bonnes choses et actes extraordinaires en la région.

  • Lorient - An Oriant

    Lorient, en breton An Oriant, doit son toponyme à cet Orient lointain qui voyait les navires de la Compagnie des Indes appareiller en ces lieux pour cette destination périlleuse.

    Les gens parlant du port de L'Orient qui deviendra L'Orient, puis supprimant l'apostrophe contrairement au breton, ce Lorient que nous connaissons actuellement.

  • Loyat - Louad

    Louad, que les francisants connaissent sous le nom de Loyat, est attesté dès l'année 1066 dans les écrits connus sous la forme Loiat ; ce toponyme se retrouve cité dans une donation faite par Josselin de Porhoët à l'abbaye de Redon. Nous le retrouvons sous des formes proches et signalons un Loueat en 1408 et 1412, ou un Loyal en 1630.

    Il semblerait, mais ceci sous toutes réserves que ce toponyme dérive d'un anthroponyme latin Loyatus.

  • Malansac - Malañseg

    Malañseg, que les francisants connaissent sous le nom de Malansac, est attesté dès l'année 847 dans le cartulaire de l'abbaye de Redon sous la forme Malansac Plebs que l'on retrouve quelques années après, en 857, sous la forme Malanzac.

    Le suffixe en -ac signale une création gallo-romaine et ce toponyme dériverait de l'anthroponyme d'un certain Malentius ; probablement le fondateur de la villa gallo-romaine originelle qui aura été à l'origine de la création de cette paroisse devenue commune.

  • Malestroit - Malastred

    Malestroit, en breton Malastred et Maltrë en langue gallèse, est attesté au XI° siècle sous la forme Malestrictum que nous revoyons en l'an 1127 avec un Malertritus.

    Ce toponyme désignerait un mauvais gué, un mauvais passage avec le mot strictum étant du latin médiéval.

  • Malguénac - Malgeneg

    Malgeneg, que les francisants connaissent sous le nom de Malguenac, est attesté dès l'année 1194 avec un Malgenac, puis en l'an 1228 avec un Melgennac. Les témoignages de 1314, avec un Meoulguenac, sont à signaler.

    Ce toponyme semblerait dériver d'un anthroponyme celte, ou breton, Mael gwen que l'on pourrait traduire par Noble Chef, ou Noble Pronce.

  • Marzan - Marzen

    Marzen, Marzan en français, est attesté en 895 dans le cartulaire de l'abbaye de Redon sous la forme Marsin et fait référence à Saint Martin de Vertou

    Martin Marzhin en breton, est prononcé marzine dans cette langue.

    Après avoir évangélisé le nord Poitou et la Bretagne occidentale sud alors qu'il n'était pas encore prêtre, Martin part en pèlerinage à Rome pour mieux revenir dans sa région natale, le pays nantais.

  • Mauron - Maoron

    Maoron, en français Mauron, est attesté dès l'année 1152 avec une forme Mauron puis, en 1371 avec un Morron villam fortem rappelant que le site était fortifié.

    Il semblerait que ce toponyme dérive d'un anthroponyme ; certains voudraient le feraient dériver du nom d'un saint homme, peut-être un homme d'origine africaine ou à peau sombre en pensant au toponyme Camors lié à la présence de soldats maures, ou à la peau noire en ces lieux.
    Nous laissons l'interrogation ouverte.

  • Melrand - Mêlrant

    Comme pour de nombreuses communes, certains souhaitent lier Melrand, en breton Melrann, à un saint personnage, ici Saint Méloir, mais traduire ce toponyme par Terroir de Méloir aurait probablement donné Rann Mel.

    D'autres hypothèses décomposent ce toponyme en Rann, coin, partie, lot - toujours utilisé en breton comme dans Rannvro, région, terroir - et Mel pouvant provenir de Mael, prénom breton signifiant guerrier, prince, disciple.

  • Ménéac - Menieg

    Le Menieg breton fut francisé en Ménéac et est attesté dès l'année 1082 avec un Miniac que nous retrouverons en l'an 1130 avec un Miniaco de Porrehoit.

    Menieg - Ménéac découlerait d'un Menezeg dérivé de Menez - colline, mamelon, et du suffixe -eg utilisé avec une notion de quantité, comme dans Radenac.

    Ce lieu aurait alors pu être une zone dont les collines ou mamelons aient des caractéristiques suffisantes pour être identifiées de tous ceux de la région sans erreur possible.

  • Merlevenez - Brelevenez

    Merlevenez, Brelevenez en breton, signifie colline de la joie.
    Ce toponyme, attesté dès 1367 avec un Breullevenez, provient de Bre, colline - et Levenez, al Levenez, toujours utilisé en breton contemporain et signifiant la joie.

    Brelevenez - Merlevenez serait donc une colline de la joie, du bonheur ou un Mont Joie.

    Pourquoi ce toponyme ? Est-il lié à fait religieux où un espace sécurisé et renforcé permettant abri ?

  • Meslan - Melann

    Mêlann, que les francisants connaissent sous le nom de Meslan, est attesté dès l'année 1282 sous la forme Meltan et Mezlan , forme qui restera stable tout au long des siècles.

    Mélann - Meslan semble dériver de Medio, milieu, et Lano, plaine. Mélann - Meslan serait donc la Plaine centrale, ce qui serait corroboré par la morphologie de la région immédiate.

  • Meucon - Meukon

    Meukon, que les francisants connaissent sous le nom de Meucon, est attesté dès l'année 1275 sous la forme Montgonne, que nous retrouvons sous la forme Moncon en 1387.

    Hervé Abalain donne le sens de mont élevé à ce toponyme.

  • Missiriac - Megerieg

    Megerieg, que les francisants connaissent sous le nom de Missiraic, est attesté dès l'année 1030 avec un Miceriac, puis Miciriacum en l'an 1130.

    Ce toponyme est d'origine gallo-romaine comme le signale sont suffixe -ac et dérive de l'anthroponyme Missirius

  • Mohon - Mozhon

    Mozhon, que les francisants connaissent sous le nom de Mohon, est attesté dès l'année 872 avec un Moton. Nous retrouvons ce toponyme en l'an 1066 avec un Muthon puis Mochon au XI° siècle.

    Les formes du XI° siècle nous donneraient une information sur la signification de ce toponyme qui peut être rapproché du mot breton Moc'h, porcs. Si le cochon, à notre époque ne jouit plus d'un grand respect, il n'en était pas pareil autrefois. Le porc était source importante d'alimentation carnée dans un monde où la viande était difficile d'accès ; il fallait chasser et le chasseur n'était pas sûr de ramener du gibier !

  • Molac - Moulleg

    Moulleg, que les francisants connaissent sous le nom de Molac, est attesté dès l'année 820 sous sa forme latine Mullacum. Nous retrouvons une forme Mollach en 1116 et Molac en 1128.

    Moulleg - Molac comme son toponyme l'indique si bien est toponyme d'origine gallo-romain dérivant de mel-, colline, avec le suffixe -ac désignant un domaine gallor-romain.

    Moulleg - Molac serait donc le domaine sur la colline.

  • Monteneuf - Monteneg

    Monteneg, que les francisants connaissent sous le nom de Monteneuf, nous pose problème: Nous n'avons trouvé aucune trace de ce toponyme !

    Peut-être comme pour la commune de Monterblanc peut-on envisager une étymologie liée à un nouveau monastère soit un mouster neuf.

  • Monterblanc - Sterwenn

    Sterwenn, que les francisants connaissent sous le nom de Monterblanc, est attesté en 1455 sous la forme Monsterblanc, puis en Mousterblanc.

    Ce toponyme se comprend en mouster, le monastère et -blanc qui, si on se réfère à la langue bretonne, pourrait être compris non comme blanc mais comme saint.

  • Monterrein - Mousterrin

    Monterrein, Mousterrin en breton, semble provenir du latin Mons terrenus pour certain et ferait allusion à un tumulus proche. Mousterrin - Monterrein est attesté en 1187, sous la forme Mousterin.

  • Montertelot - Mousterdelav

    Montertelot, en breton Mousterdelav - avec un V prononcé O, est attesté en 1330 puis en 1481 dans les archives du château de Kerfily.

    Ce lieu devait voir la présence d'un monastère - de taille inconnue - consacré à Saint Télo. Saint Télo fut évêque de Llandaff, au Pays de Galles. Son culte a sans doute été importé par des missionnaires ayant traversé le Channel.

  • Moréac - Mourieg

    Moréac, en breton Mourieg, est attesté en l'an 1008 - précisant aussi l'existence du monastère de Locminé qui est relevé par Dom Morice, historien breton.

    Pour certains, Mourieg - Moréac serait un toponyme lié à la présence de garnisons romaines d'origine maure en ces lieux - n'oublions pas le toponyme Camors ; d'autres suggèrent un lieu avec le mot Meur - grand.

    Nous penchons pour les maures.

  • Moustoir-Ac - Moustoer-Logunec'h

    Moustoir-Ac, en breton Moustoer-Logunec'h, est attesté en l'an 1182 sous la forme latine Monster en Radenec que l'on retrouve dans les archives de l'abbaye de Lanvaux. L'existence, dès le XII° siècle, d'un monastère en ces lieux est une certitude.

    Ce toponyme est une forme modifiée de Moustoer-Radeneg, en français Moustoir-Radenac, qui va devenir Moustoir-Ac par simplification.

  • Moustoir-Remungol - Moustoer-Remengol

    Moustoer-Remengol, que les francisants connaissent sous le nom de Moustoir-Remungol, est attesté en 1264 avec un Remugol aliàs Remungol, puis en 1273 avec un Remungol parrochia.

    Si Moustoir est aisément compréhensible et correspond à un monastère de petite taille qui pour cette commune fut édifié au VI° siècle et détruit par les Normands quatre siècles plus tard. Remungol reste totalement abscon et vouloir y donner le sens de Remed holl - remède à tout est plein d'humour.

  • Muzillac - Muzilheg

    Muzillac, en breton Muzilheg, est attesté pour la première fois connue, en l'an 1120 sous la forme latine Musiliacum que l'on trouve dans le cartulaire de Redon. Nous retrouvons ce toponyme sous la forme Musilac en 1250.

    Muzilheg - Muzillac pourrait supposer une fondation gallo-romaine par sa terminaison en -ac. Certaines formes en Maez, avec un Mezillac au XVI°, pourrait pencher pour un rapport avec la campagne - maez ; nous n'irons pas plus loin dans les supputations.

  • Naizin - Neizin

    Les archives de l'abbaye de Lanvaux voient la première apparition connue du toponyme Naizin que l'on connait en Breton sous la forme Neizin, prononcée Nein en breton vannetais, et qui, pour les archives de l'abbaye, y est notée Neidin. Neizin - Naizin dérive du vieux-breton Nith signifiant lieu où l'on s'établit.

    Neizin - Naizin avait dû bien séduire nos aieux par ses qualités d'habitat.

  • Néant-sur-Yvel - Neant

    Le Neant breton est devenu un Néant-sur-Yvel en français. Il n'a, bien sûr, aucun rapport avec le néant et il nous faudra rechercher du côté du vieux-breton Nant - rivière, vallée ou coule une rivière qui dérivera en Néant. C'est en 1330 que ce toponyme est attesté pour la première fois sous sa forme bretonne; Yvel étant venu se greffer sur le toponyme originel beaucoup plus tard.

  • Neulliac - Neulieg

    Neulliac, en breton Neuilieg, est attesté en 1082 pour la première fois connue dans les écrits. Nous le retrouvons sous la forme latine Nuiliac Plebs dans le cartulaire de Redon., puis sous la forme Neveliag dans les archives de l'abbaye de Bon-Repos.

    Ce toponyme peut-être rapproché du toponyme Nivillac dériverait du breton insulaire Novios devenu nevez en breton contemporain. Neuilieg - Neuillac pourrait, en son temps, avoir été une ville nouvelle par rapport à un habitat plus ancien.

  • Nivillac - Nivilieg

    Nivillac, en breton Nivilieg, est attesté en 1063 pour la première fois connue dans les écrits. Nous le retrouvons sous la forme latine Nuilac Plebs dans le cartulaire de Redon., puis sous la forme Niviliac en 1395 dans les archives de la sénéchaussée de la Roche-Bernard.

    Comme Neuillac, Nivillac dériverait du breton insulaire Novios devenu nevez en breton contemporain. Nivilieg - Nivillac pourrait, en son temps, avoir été une ville nouvelle par rapport à un habitat plus ancien situé dans la région.

  • Nostang - Laostank

    Nostang, en breton Lostenk, provient du breton Lost - le bout, l'extrémité, la queue et Stang - l'étang ; la situation de Nostang, au fond de son Aber an Intel - la ria d'Étel, expliquant ce toponyme.

    Lostenk - Nostang est attesté en 1160 pour la première fois connue dans les écrits dans un court passage évoquant le lieu de charité de Nostang: Laustanc, eleemosina.

  • Noyal-Muzillac - Noal-Muzilheg

    Noyal-Muzillac, en breton Noal-Muzilheg, se retrouve attesté dès le XII° siècle dans le cartulaire de Redon sous la forme Nuial Plebs et confirme ainsi l’ancienneté de la commune, alors paroisse. En 1287, nous retrouvons Nuail prope Misuilhac dans les archives du Chapître de Vannes.

    Tout comme les toponymes Noyalo, Nivillac, Neuillac, ce toponyme, antérieur à l'arrivée des bretons, rappelle un défrichement, une terre nouvellement défrichée sur le forêt.

  • Noyal-Pontivy - Noal-Pondi

    Noyal-Pontivy, en breton Noal-Pondi, se retrouve attesté en 1082 dans le cartulaire de Redon sous la forme latine Nuial Plebs et confirme ainsi l’ancienneté de la commune, alors paroisse. Tout comme les noms de lieux comme Noyalo, Nivillac, Neuillac, ce toponyme, d'origine gauloise, rappelle un défrichement, une terre nouvellement défrichée sur la forêt.

  • Noyalo - Noaloù

    Noyalo, en breton Noualoù, rappelle d'anciens défrichements, terres nouvelles, nouvellement défrichées. Ce toponyme dériverait, à l’unanimité des linguistes, du mot celte Nouioulialon, d’où provient le radical Noyal.

    Les archives du château de Kerfily citent la paroisse de Noualoù – Noyalo dès 1497.

  • Palais - Porzh-Lae

    Le a été rajouté abusivement à la ville de Palais, en breton Porzh-Lae ; ce toponyme existe aussi à Groix sous la forme de Porzh Lae - Port Lay pour les francophones.

    Porzh, en breton, signifie le port, le hâvre ou la cour d'école - Porzh ar skol. Lae rappellerait un lieu élevé. Porzh-Lae - Palais serait donc le port situé sur ou près d'un lieu élevé.

  • Péaule - Pleaol

    Péaule, en breton Pleaol, est signalé, pour la première fois connue dans les écrits, en l'an 876 dans le cartulaire de Redon. Nous l'y retrouvons dans ce passage latin Plebe que dicitur Gablah, puis en l'an 1008 avec un Plebe Gavele. Ce n'est qu'en 1351 que ce toponyme apparaît dans une forme proche de celle utilisée actuellement avec un Ploiaule ; forme présente aux archives du chapître de Vannes.

    Les sens proposés à ce toponyme semblent converger vers un Peuple de la cour, ou population de la cour.

  • Peillac - Paolieg

    Peillac, Paolieg en breton et Peilla en langue gallèse, est connu en 849 sous la forme Poliac.

    Dans ce toponyme, nous pouvons retrouver le suffixe celtique -eg, -ag - avec un G dur - présent dans de nombreux toponymes et rappelant une notion d'ensemble.

    Peut-être pourrait-on rapprocher ce toponyme de l'anthroponyme latin Paulus lié à un domaine rural spécifié par le suffixe -ac ; ici le domaine de Paulus.

  • Pénestin - Pennestin

    Pénestin, Pennestin en breton, est attesté tardivement dans les écrits car on en retrouve trace qu'en 1557 avec un Penestin identique aux formes actuelles. Ce toponyme est aisé à comprendre et dérive du breton Pen - pointe et Staen - étain.

    L'étain, composant du bronze, vit une Route de l'Étain reliant les gisements de l'ancienne Armorique et de la Grande-Bretagne aux pays consommateurs en étant dépourvus se mettre en place dès l'Antiquité.

  • Persquen - Persken

    Persken, en français Persquen, est attesté en 1377 sous la forme Perzken puis, en 1387, sous la forme Perzquen.

    Expliquer Persquen par Perchen - la perche nous semble réellement fantaisiste. Un toponyme devant permettre d'identifier un lieu sans erreur pour une région donnée ; l'explication est à envisager ailleurs et nous pourrions peut-être lier ce toponyme au mot gallois perth signifiant haie ; haie aux caractéritiques marquées aayant pu donner ce nom au territoire...

  • Plaudren - Plaodren

    Plaodren, que les francisants connaissent sous le nom de Plaudren, est attesté en 1387 sous une forme identique à sa forme française actuelle.

    Nous retrouvons un Plœaudren significatif en l'an 1391 qui nous permettrait de donner un sens à ce toponyme.

    Plaodren - Plaudren serait alors la paroisse ou territoire d'un certain Audren.

  • Plescop - Pleskob

    Pleskob, en français Plescop, est attesté en l'an 1365 sous la forme Ploescob. Nous le retrouvons sous la forme Ploescob en 1427 puis en Plescop pour l'année 1445.

    Ce toponyme ne pose aucun problème de compréhension et dérive du mot Plou désignant une paroisse primitive créée lors de l'installation des Bretons en Armorique et provenant du mot latin Pleb, peuple. La deuxième partie de ce toponyme désigne un Évêque avec le mot breton Eskob, probablement lié aux évêques de Vannes.

  • Pleucadeuc - Plegadeg

    Le cartulaire de Redon signale un Plebs condita Catoc en 826. Nous retrouvons ce toponyme en 848 sous la forme Pluiucatoch puis un Ploicaduc vers 1330.

    Ce toponyme rappelle que cette commune était la paroisse de Cado mais rien n'interdit qu'elle fut d'abord le territoire d'un machtiern local appellé Cadoc qui aurait été christianisé pour les besoins de la cause.

    Le toponyme breton de Pleucadeuc est Plegadeg.

  • Pleugriffet - Ploueg-Grifed

    En breton, nous disons Ploueg-Grifed, en français il est dit Pleugriffet. Nous trouvons ce toponyme en 1041 et 1062 sous la forme Pluhuduc, puis un Plooc Griffet en 1295. Notons en 1298 la mention d'un Griffet en la paroisse de Pleouc.

    Ce toponyme ne pose aucun problème de compréhension et dérive du mot Plou désignant une paroisse primitive créée lors de l'installation des Bretons en Armorique et dérivant du mot latin Pleb, peuple. La deuxième partie du toponyme, Griffet nous reste obscur.

  • Ploerdut - Pleurdud

    Ploerdut, en breton Pleurdud, provient du breton Plou signifiant Paroisse, avec le sens de circonscription paroissiale. Il ne faut pas confondre Plou avec Gwik qui concerne le bourg paroissial en lui-même. Le dud de ce toponyme reste celui d'Ildut qui est prénom breton maintenant bien connu et reconnu. Pleurdud - Ploerdut - est donc la paroisse de Ildut.

    Ce toponyme est attesté en 1285 dans les archives de l'abbaye de Bon-Repos avec un Ploerdut.

  • Ploéren - Ploveren

    Plœren, en breton Ploveren, est attesté en l'an 1387 sous la forme Ploeren. Nous le retrouvons en 1387 avec un Ploerren puis Ploeueren en 1402.

    Ce toponyme ne pose problème et dérive du mot Plou désignant une paroisse primitive créée lors de l'installation des Bretons en Armorique et provenant du mot latin Pleb, peuple. La seconde partie du toponyme est un anthroponyme, peut-être religieux ou aussi possible un machtiern, chef breton, ayant donné nom à ce territoire.

  • Ploërmel - Ploermael

    Le cartulaire de Redon signale l'existence d'un Plebs Arthmael en l'an 835, puis, en 859, un Plebe Arthmael. En 1090, ce cartulaire nous dévoile un Arsmel de Ploasmela.

    Ce toponyme dérive du mot Plou désignant une paroisse primitive créée lors de l'installation bretonne en Armorique et dérivet du latin Pleb, peuple. Armel anciennement Arthmael que l'on pourrait traduire par Ours Noble.

    En breton, la ville s'appelle Ploermael devenu Ploermel en français.

  • Plouay - Ploue

    Ploue, en français Plouay, est attesté dans le cartulaire de l'Abbaye de Sainte-Croix en Quimperlé dès l'an 1281 ; nous le trouvons sous la forme Ploezoe, puis en 1328 avec un Ploezay.

    Ce toponyme dérive de Plou - un territoire, une entité administrative, une paroisse. L'autre part laisse doutes et se partage entre un Sant Doue - Saint Doué qui, gallois, aurait abordé entre Belon et Laïta pour évangéliser la contrée, et un Sant Zay - Saint Zay évangélisateur venu de Cornouailles.

  • Plougoumélen - Plougouvelen

    Plougoumelen, en breton Plougouvelen, se décompose en Plou, le pays, le terroir ; voilà la certitude.

    Pour la suite, deux hypothèses s'affrontent. L'une penche pour Kozh vilin, le vieux moulin , provenant de Milin, ar Vilin, nom féminin et de Kozh, vieux. L'autre rapprocherait ce toponyme de Saint Konvelen dont les hauts faits sont incontestables et connus de tous et toutes.

    L'an 1219 nous offre un Parrochia de Cumelen.

  • Plouharnel - Plouharnel

    Plouharnel, idem en breton, est signalé, pour la première fois connue dans les écrits, en 1387. Nous le retrouvons dans les archives du chapitre de Vannes sous la forme Ploiarnel.

    Ce toponyme dérive de Plou-, ancienne entitée administrative bretonne devenue paroisse au cours des temps, et d'un anthroponyme Arnel ou Houarnel

    Qui était ce personnage ? Probablement un pentiern christanisé pour les besoins de la cause...

  • Plouhinec (56) - Pleheneg

    Plouhinec, en breton Pleheneg, est attesté pour la première fois connue dans le cartulaire de l'abbaye de Sainte-Croix en Quimperlé ; le toponyme se retrouve signalé sous sa forme latine Plebs Ithinuc, nous sommes au VI° siècle. Le cartulaire de Redon signale aussi Plouhinec en 1073 sous l'appellation Ploihinoc, forme plus proche que celle que nous connaissons actuellement.

    Selon Ernest Nègre, Ithinoc caractériserait un lieu où l'ajonc pousse aisément.

  • Plouray - Plourae

    Plouray, en breton Plourae, présente - selon Job Jaffé, journaliste au Nouvelliste du Morbihan puis à la Liberté du Morbihan - deux explications possibles. Soit Plou Gorré devenant Plourae au cours des ans. Ce toponyme signifierait alors Paroisse d'en haut - Plou = paroisse ; ce toponyme s'expliquerait par la position haute du bourg situé sur une colline. Plouray peut aussi provenir de Gwrai - Gwynnedd, Pays de Galles - ou de Gwrhai qui fonda un monastère plus au sud de cet ancien royaume cambrien.

  • Pluherlin - Pluhernin

    Pluherlin, en breton Pluhernin, est attesté en l'an 833 dans le cartulaire de Redon, nous étions en 833 et ce toponyme est sous la forme latine Plebs Huiernim, forme qu'il gardera proche jusqu'an 1330, date à laquelle il est sous la forme Ploernin.

    Pluhernin - Pluherlin, protégée de Saint Hernin et dérive de Plou- désignant une entitée administrative bretonne devenue paroisse avec la christianisation. Vous ne confondrez pas Plou qui désigne le territoire dans son entier et Gwi qui désigne le bourg lui-même.

  • Plumelec - Pluveleg

    Plumelec, en breton Pluveleg, est attesté en l'an 1121 sous la forme Plomeloc puis, en 1377, Plomeluc.

    Plou- Plu- nous indique l'existence d'un territoire originel devenu paroisse et suivi d'un anthroponyme que certains voudraient rapprocher de Mellit, premier évêque de Londres.

    Une hypothèse rappochant ce toponyme de région riche en miel, indiqué par Meleg et provenant du breton Mel - miel, Meleg - riche en miel est possible.

  • Pluméliau - Pluniav

    Pluméliau, Pluniav en breton, se décompose en Plou - la terre, la paroisse, le terroir - et Meliav, saint ou, plus probablement, chef breton dont c'était le territoire. Vous ne confondrez pas Plou et Gwi- qui désigne le bourg même

    L'année 1066 nosu laisse découvrir un Plomeleau et un Plemeliau puis, en 1286, un Plemeliat dans les archives du duché de Rohan-Chabot.

  • Pluméliau-Bieuzy - Pluniav-Bizhui

  • Plumelin - Pluvelin

    Plumelin, en breton Pluverin, est attesté en 1280 avec un Plemelin que nous retrouverons en 1288 sous forme identique et en 1387 avec un Ploemelin.

    Ce toponyme en plou signifiant paroisse, terre est placé sous la protection de Saint Melaine, ou Melanius, qui fut évêque de Rennes vers l'an 505.

  • Plumergat - Pluvergad

    Plumergat, en breton Pluvergad, semble tirer son toponyme de Morgat provenant de Ergat, chef breton ayant fondé le village et, à l'époque, cela étant bien pratique, fut christianisé en Saint Ergat ; Morgat est aussi un village de la commune de Crozon-Morgat en Finistère.

    Si Plumergat est attesté en 1205 dans le cartulaire de l'abbaye de Lanvaux sous la forme Ploimargat, nsu le trouvons en l'an 1045 avec un Plomorcat.

  • Pluneret - Plunered

    Pluneret, en breton Plunered, Plou an Ered, est formé de Plou, terre, terroir, paroisse - et Ered, probablement le nom du chef breton fondateur du village.

    Ce toponyme est attesté en 1259 avec une forme Ploneret dans les archives du chapitre de Vannes.

  • Pluvigner - Pleuwigner

    Pluvigner, en breton Pleuwigner, est attesté en 1259 sous la forme Pleigvinner dans les archives de l'abbaye de Lanvaux. Si Plou nous ramène aux fondations d'unités territoriales remontant aux premières installations bretonnes en ces lieux, l'histoire de Guigner est peu connue. Il semblerait qu'il fut un des pentierns de Cornouaille insulaire et fut massacré par les Saxons.

    Séjourna-t-il à Pluvigner ? La question reste en suspens...

  • Plœmel - Pleñver

    Ploemel, en breton Pleñver, proviendrait de plou, le territoire, la paroisse, et Emel, nom du chef breton occupant ce territoire à l'époque.

    Ce toponyme est attesté en 1287 avec un Pluemel que nous retrouverons en 1385 sous la forme Plemel.

  • Plœmeur - Plañwour

    Plañwour, francisé en Ploemeur, provient du Plo, Plou, la paroisse et Meur signifiant grand, large, important.

    Ploemeur, la grande paroisse, est attesté dès le XII° siècle, en 1199, sous les formes Ploeumur et Ploeumur. La grende paroisse se verra démembrée de Larmor, Lorient et Keryado.

  • Pont-Scorff - Pont-Skorv

    Pont-Skorv, naturellement devenu Pont-Scorff en français, est attesté dès l'année 1235 dans le cartulaire Sainte-Croix de Quimperlé sous sa forme latine Pontem Scorff, Ponscorf.

    La compréhension de ce toponyme est aisément compréhensible et rappelle que ce lieu vit la construction du dernier pont avant l'estuaire construit sur ce fleuve que l'on appelle malgré tout rivière en Bretagne.

  • Pontivy - Pondivi

    Pontivy, en breton Pondi, est attesté en 1160 avec un Pontivi, Le pont d'Ivy ; la légende veut que ce bon saint ait construit un pont traversant le Blavet en ces lieux.

    Il semble bien plus probable que le premier pont enjambant la rivière ait été construit près d'un monastère consacré à Saint Ivy ; le bon saint étant mort depuis bien longtemps et avait sans doute plus important à faire que de construire de nouvelles voies de communication pour multiplier un encombrant voisinage...

  • Porcaro - Porzh-Karozh

    Porcaro, en breton Porzh-Karozh, est attesté en 1142 avec un porcaro identique à celu ique l'on retrouve actuellement.

    Ce toponyme est formé du mot breton Porzh - cour fermée et de Karozh - Caro, commune proche.

  • Port-Louis - Porzh-Loeiz

    L'ancien Port de Blavet et sa citadelle sont rebaptisés Port-Louis le 17 juillet 1618 sur décision Royale attestée par lettres patentes. Port-Louis, Porzh Loeiz en breton, rappelle le nom des Rois de France et marque ainsi leur suzeraineté sur ce port qui fut longtemps forteresse espagnole.

    En 1423, l'abbaye cistercienne de la Joie, en Hennbont nous signale un Locpezran.

  • Priziac - Prizieg

    Priziac, en breton Prizieg, est attesté pour la première fois connue en 818 sous la forme latine Brisiaci sylva rappelant la présence d'une forêt, sans doute d'importance. Les toponymistes, dont Ernest Nègre, feraient dériver ce toponyme d'un anthroponyme romain Brisaeus, ce qui alors indiquerait un toponyme d'origine gallo-romain.

  • Quelneuc - Kelenneg

    Quelneuc, en breton Kelenneg, provient du breton Kelenn, ar gelenn, substantif féminin breton signifiant le houx avec un suffixe -eg désignant le lieu ; Quelneuc pourrait donc se traduire en français par La Houssaye.

    Ce toponyme est attesté au XV° siècle avec un Quelleneuc qui est prononciation bretonne.

  • Questembert - Kistreberzh

    Questembert, en breton Kristreberzh, est attesté pour la première fois connue en 1160 sous la forme latine Kaistemberth.

    Selon Hervé Abalain, ce toponyme dériverait d'un anthroponyme germanique ou pourrait dériver de Kistin, chataignes.

  • Quéven - Kewenn

    C'est en 1387, dans les archives du chapître de Vannes, que l'on trouve attestée l'existence de Kewenn, francisé en Quéven ; la paroisse orthographiée Quetguen.

    Le sens de ce toponyme est alors aisé et signifie Bois Sacré de Koad, ar c'hoad - le bois, forêt et Gwen - blanc mais, ici, au sens de sacré. Sans doute un ancien bois ou forêt sanctifiée et préchrétienne aura donné son nom à la commune en devenir.

  • Quiberon - Kiberen

    Quiberon, en breton Kiberen, est attesté en l'an 1037 dans le Cartulaire de l'abbaye de Redon sous la forme Keberoen. Nous le retrouvons sous une forme proche dans le Cartulaire de Sainte-Croix en Quimperlé sous la forme Keperoen.

    L'étymologie de ce toponyme reste pleine d'interrogations et semble d'origine pré-bretonne.

  • Quily - Killi

    Quily, en breton Killi, est attesté pour la première fois connue dans le cartulaire de Redon, nous sommes en l'an 1082.

    Quily, selon Hervé Abalain, dériverait du latin callis - bosquet.

  • Quistinic - Kistinid

    Quistinic, en breton Kistinid, est attesté pour la première fois connue en 1160 sous une forme identique au breton Kistinid-Blaguel rappelant que cette chataigneraie est située sur les bords du Blavet ; provenant de Kistin - chataignes. Le suffixe -id signale le lieu ici planté de chataigniers.

    Implanté en Bretagne il y a plusieurs siècles, les Chataigniers de Bretagne souffrent d'un champignon parasite et mortel pour l'espèce ; l'endothia parasitica semble résister à tous les traitements.

  • Radenac - Radeneg

    Radenac, en breton Radeneg, est attesté pour la première fois connue en 1280 et 1281 dans les archives de l'abbaye de Lanvaux. Le toponyme breton donne la signification de ce nom de lieu qui dérive du breton Raden - fougères. Le suffixe -eg caractérisant un lieu ou la fougère abonde.

    Radenac serait donc la Fougeraie.

  • Réguiny - Regini

    Réguiny, en breton Regini, est attesté pour la première fois connue sur les Tables de Peutinger où il se retrouve sous l'appellation Reginea. Nous le retrouvons en 1280 sous la forme Regueni.

    Le sens de ce toponyme laisse questions ; peut-être un terme latin que nous pourrions rapprocher du Regina qui signifie princesse ou grande dame et que l'on retrouve dans le nom de la villa gallo-romaine du quartier Régine du Puy-Sainte-Réparade.

  • Réminiac - Runenieg

    Réminiac, en breton Runenieg, est attesté pour la première fois connue dans le cartulaire de Redon en 856 et signalé comme dépendant de Caro dans cette citation latine Ruminiac, locus in Caroth.

    Comme beaucoup de toponymes en -iac, celui-ci semble dériver d'un anthroponyme gallo-romain, peut-être Reminius.

  • Rémungol - Remengol

    Rémungol, en breton Remengol, est attesté pour la première fois connue sur les archives de l'Abbaye Notre-Dame de Lanvaux sous sa forme actuelle en 1264, ainsi que Reguincol ou Remugol.

    Le sens de ce toponyme s'est perdu dans les brumes du passé.

  • Riantec - Rianteg

    C'est sous la forme Rianthec que la paroisse de Riantec est signalée en 1387 dans les archives du Chapître de Vannes. Jh Loth signale un Riant en vieux-breton, qui aurait signification de parents. Si cette hypothèse prévalait, il faudrait envisager la présence d'une famille ayant hégémonie sur ce territoire.

    Selon Méven Modiern, il pourrait s'agir d'un Rian signifiant mer, courant marin. Les courants de la Petite mer de Gâvres - Elle aussi Mor bihan en breton - favoriserait cette hypothèse.

  • Rieux (56) - Reoz

    Rieux, en breton Reoz, est attesté sur les Tables de Peutinger où ce toponyme apparaît au III° siècle sous la forme Durécie. Nous le retrouvons dans le cartulaire de Redon sous la forme Reus, castellum qui signale ainsi la présence du château dont vous pourrez admirer les ruines en visitant la commune de Rieux.

    Rieux dérive du vieux français Ru - ruisseau et fait allusion aux marais de Redon très étendus par le passé et aux canaux permettant d'arriver jusqu'au château de Rieux.

  • Rochefort-en-Terre - Roc'h-an-Argoed

    Rochefort-en-Terre, en breton Roc'h-an-Argoed, est attesté en l'an 1260 dans les archives du Prieuré de Madeleine de Malestroit sous la forme latine Rupes Fortis. Si le toponyme français est une traduction littérale du toponyme latin, la traduction du toponyme breton serait Rocher de l'Argoat - Rocher du pays des terres.

    La compréhension de ce toponyme ne voit aucune difficulté.

  • Rohan - Roc'han

    Rohan, en breton Roc'han, est attesté en 1128 dans les archives du Prieuré de Saint Martin en Josselin qui parle du château de Rohan - Castrum Rohan.

    Roc'han - Rohan dérive du breton Roc'h - Rocher, et rappelle l'existence de l'élévation rocheuse où fut édifiée le château du même nom.

  • Roudouallec - Roudoualleg

    Roudouallec est la forme françisée du breton Roudoualleg.

    Ce toponyme est attesté pour la première fois connue en 1163 sous la forme bretonne An Rodoed Gallec, eleemosina rappelant l'existence en ces lieux d'un lieu de charité et de soins ; les archives de la Seigneurie de Kerguz signalent aussi Roudouez-Gallec en 1521.

  • Ruffiac - Rufieg

    Ruffiac, en breton Rufieg, est attesté en 833 dans le cartulaire de Redon sous la forme Ruffiag, Plebs Condita.

    Ruffiac est un toponyme provenant du latin et devait être un domaine gallo-romain appartenant sans doute à un certain Ruffus.

  • Saint-Abraham - Sant-Abran

    Saint Abraham, en breton Saint Abran, est attesté 1433 dans les archives du Château de Kerfily sous sa forme bretonne actuelle.

    Ce toponyme pourrait être la christianisation d'un anthroponyme plus ancien ou, cela restant possible, lié à une communauté fondatrice de religion hébraïque ayant habité en ces lieux ; il est démontré qu'il existait, en Bretagne, des populations juives fort anceinnes dont certains noms de familles bretons actuels en sont témoignage.

  • Saint-Aignan - Sant Inan

    Saint Aignan, en breton Sant Inan, est attesté en 1184 sous la forme Ecclesia Santi Inanni dans les archives du duché de Rohan-Chabot.

    Le Sant Inan celte a été francisé en Saint Aignan bien que ces deux saints soient deux personnes bien différentes. Saint Inan résidait à Irvine en Écossse au IX° siècle après JC et, d'après la légende, serait venu d'Ionie, actuellement en Turquie.

    Les saints de l'époque étaient de aussi de grands voyageurs !!!

  • Saint-Allouestre - Sant-Aleustr

    Saint Allouestre, en breton Sant Aleustr, est attesté en 1280 sous la forme Saint Argoestle et signalé par Dom morice. Nous le retrouvons sous la forme latine Sanctus Arnulphus dans les archives du Chapître de Vannes en 1387.

    Qui était Allouestre ?
    Ses hauts faits et grandeurs ayant été oubliées depuis, nul ne le sait réellement...

  • Saint-Armel - Sant-Armael

    Saint-Armel, en breton Sant-Armael, est attestée pour la première fois en 1304 sous la forme Sant Hermel. Nous retrouvons ce toponyme en 1367 sous la forme Prosat dans les archives de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys ; en 1475 sous la forme Provosat.

    Prosat, ou Provozat était le toponyme originel du lieu et une frairie dépendant de Sarzeau. Le nom du saint patron de l'église reconstruite en 1857 devient aussi le nom de la commune naissant en 1858.

  • Saint-Avé - Saint-Teve

    Le saint n'est pas celui que l'on croit et Saint-Avé est aux abonnés absents dans l'annuaire du Vatican. Le toponyme breton - noté Senteve en 1338 dans les archives du chapitre de Vannes, est beaucoup plus intéressant avec Sant Teve - prononcé tévé.

    Qui était Teve ?
    Il a été rapproché du saint gallois Tyfai donné comme fils de Budic II°, Roi de Bretagne né vers 460 et mari de la sœur du Roi Arthur.

  • Saint-Barthélemy - Bartelame

    Saint-Barthélémy, en breton Bartelame, est une commune récente qui ne fut portée sur les fonts républicains qu'en 1867.

    Saint-Barthélémy est une christianisation du breton Bartelame qui est un toponyme sans rapport avec un saint quelconque et dont la signification ne nous est connue à ce jour.

  • Saint-Brieuc-de-Mauron - Sant-Brieg-Maoron

    Saint-Brieuc-de-Mauron, en breton Sant-Brieg-Maoron, doit son toponyme à un prieuré dédié à Sant Brieg - Saint Brieuc. La commune est un démembrement de la paroisse primitive de Mauron.

    Il semblerait que le toponyme Mauron dérive d'un anthroponyme ; certains voudraient le feraient dériver du nom d'un saint homme, peut-être un homme d'origine africaine ou à peau sombre en pensant au toponyme Camors lié à la présence de soldats maures, ou à la peau noire en ces lieux.

  • Saint-Caradec-Trégomel - Sant-Karadeg-Tregonvael

    Saint-Caradec-Trégomel, en breton Sant-Karadeg-Tregonvael, est attestée en 1273 pour Saint-Caradec sous sa forme latine Sanctus Caradocus et en 1387 dans les archives du chapître de Vannes sous la forme Tregoumet pour Trégomel.

    Karadeg, né au V° siècle en Grande-Bretagne, migre vers la Bretagne et est saint patron de Carantec. Tregonvael - Trégomel dérive de Trev, et de l'anthroponyme Konvael, de Kon - chien mâle et de Mael - prince, chef.

  • Saint-Congard - Sant-Kongar

    Saint-Congard, en breton Sant-Kongar, est attestée en 1387 dans les archives du chapître de Vannes sous la forme francisée Sanctus Congarus puis, en 1422, avec un Saint Congard très actuel.

    Nous n'avons encore trouvé d'informations sur la vie méritante de cet homme vénérable mais son nom se retrouve dans plusieurs toponymes bretons, gallois, cornouaillais ou anglais.

  • Saint-Dolay - Sant-Aelwez

    En 916, Saint-Dolay est attesté dans le cartulaire de Redon sous la forme latine Santus Aelwodus. Ce toponyme dérive donc d’un anthroponyme.

    Qui était Aelwod, nul ne le sait ; peut-être un pentiern local qui aura marqué les esprits et l'Histoire du lieu.

  • Saint-Gérand - Sant-Jelan

    Saint-Gérand, en breton Sant-Jelan, est attesté en 1406 dans les archives du duché de Rohan-Chabot sous la forme francisée Saint Gélan.

    Nous n'avons encore trouvé d'informations sur la vie méritante de ce saint homme mais pouvons vous certifier que ses faits et gestes furent remarquables et remarqués.

  • Saint-Gérand-Croixanvec - Sant-Jelan-Kroeshañveg

    Attesté en 1406, Saint-Gérand, en breton Sant-Jelan est un saint breton, plus probablement un pentiern ayant marqué l'histoire locale.

    Kroeshanveg, Croixanvec en français, est signalé dès 1113 sous le nom de Groshaneg ; sans doute une pâture remarquable soit par une croix ou un croisement caractéristique.

    Ces toponymes sont développés sous la rubrique de leur ancienne commune.

  • Saint-Gildas-de-Rhuys - Lokentaz

    Le Lokentaz breton est devenu Saint-Gildas-de-Rhuys en français et s'est aussi vu appeler Abeilart pendant et après la Révolution de 1789.

    Cette commune se doit à Saint-Gildas qui, vers 530, fonda un monastère placé sous les règles de Saint Benoît. Ruiné par les normands, le monastère fut relevé de ses cendres par Saint Félix sous les bons auspices de Geffroy I°, duc de Bretagne.

    Nous trouvons ce lieu cité dans les archives de l'abbaye sous la forme Saint Guydas en 1356.

  • Saint-Gonnery - Sant-Goneri

    Saint-Gonnery, en breton Sant-Goneri, est attestée en 1264 dans les archives du duché de Rohan-Chabot sous sa forme latine Santus Gounneri.

    Nous n'avons encore trouvé d'informations sur la vie méritante et hors norme de ce saint breton que nous apprécions tous et toutes.

  • Saint-Gorgon - Sant-Kogo

    Saint-Gorgon, en breton Sant-Kogo et en gallo sous la forme Saent-Cogo, tire son toponyme du Sant Kogo, breton qui semble avoir occupé la place d'un certain Koko, moine breton arrivé vers le V° siècle. Saint Gorgon, refusant de renier sa religion chrétienne et Christ, est martyr avec Sainte Dorothée bien que favoris de l'Empereur Dioclétien et officiers de sa garde. Eusèbe de Césarée, leur contemporain, rapporte leur martyr, un classique en ces temps reculés.

    Ce toponyme est attesté au XI° siècle avec un Senkoko.

  • Saint-Gravé - Sant-Gravez

    Saint-Gravé, en breton Sant-Grave tire son nom du saint éponyme.

    Ce toponyme est cité pour la première fois attestée en 1387 dans les archives du chapître de Vannes sous sa forme latine Santa Gravida. Nous retrouvons ce même toponyme sous la forme Santus Gravidus en 1516 dans ces même archives.

    Nous ne connaissons pas encore les hauts faits de ce saint homme dont la vie exemplaire et remarquable est passée à l'oubli.

  • Saint-Guyomard - Sant-Gwionvarc'h

    Saint-Guyomard, en breton Sant-Gwionvarc'h, tire son nom du saint éponyme. Ce toponyme est cité pour la première fois attestée dans les archives du château de Kerfily en 1542.

    La vie de Saint Guyomard, s'il a existé, nous est totalement inconnue ; nous ne doutons par contre point qu'elle fut chargée de hauts et extraordinaires faits en tous genres.

  • Saint-Jacut-les-Pins - Sant-Yagu-ar-Bined

    Saint-Jacut-les-Pins, en breton Sant-Yagu-ar-Bined, tire son nom du saint éponyme et voit ce toponyme attesté en l'an 1387 avec un Saint Jacut et Sanctus Jacutus ; saint dont les hauts-faits sont trop magnifiques pour être rapportés.

    Les Pins a été rajouté au toponyme originel pour le différencier de Saint-Jacut-de-la-Mer et de Saint-Jacut-du-Méné tout en favorisant le développement du tourisme.

  • Saint-Jean-Brévelay - Sant-Yann-Brevele

    Le bourg et paroisse de Saint-Jean-Brévelay, en breton Sant-Yann-Breleve, est attesté en 1392 dans les archives de l'abbaye de la Joie d'Hennebont ; la paroisse est signalée sous la forme Saint-Jean. Nous retrouvons le bourg cité dans les archives du chapître de Vannes en 1461 sous la forme de Saint Jehan.

    La commune et paroisse sont placées sous la protection de Jean de Beverley - John of Beverley connu aussi sous le nom de John d'York et est fêté le 7 mai.

  • Saint-Jean-la-Poterie - Sant-Yann-ar-Wern

    Saint-Jean-la-Poterie, en breton Sant-Yann-ar-Wern, fut crée de toutes pièces en 1850 par la réunion administrative de Saint-Jean-des-Marais et de La Poterie, autre village au nom évocateur.

    Avant de devenir commune indépendante, St Jean la Poterie dépendait d'Allaire.

  • Saint-Laurent-sur-Oust - Sant-Laorañs-Graenneg

    Saint-Laurent-sur-Oust, en breton Sant-Laorañs-Graenneg, fut placée sous la protection de Saint Laurent et, en français, perdit ce Graenneg, toponyme originel qui apparaît en 1330 dans les archives du chapître de Vannes sous la forme Grennoc ; forme que l'on retrouve en 1422 dans ces mêmes archives sous la forme Grennnec. La construction de l'église paroissiale en 1433 la verra dédiée à Saint Laurent qui devient ainsi protecteur de la paroisse et s'insère ainsi dans ce toponyme.

    Graenneg dérive de Krann, mot très présent en toponymie bretonne. Nous retrouvons toujours en breton contemporain le mot Digrannañ signifiant défricher une parcelle pleine de fougères. Graenneg rappellerait dont un territoire défiché où la fougère abondait probablement.

  • Saint-Léry - Sant-Leri

    La commune de Saint-Léry, en breton Sant-Leri, est placée sous la protection du saint breton éponyme. La vie de Sant Leri - Saint Léry est décrite dans un manuscrit relativement tardif relatant l'assassinat crapuleux de Vinegrial, prêtre desservant un sanctuaire dédié à Saint Léry.

    Léry, Livry ou Laurus aurait été disciple de saint Méen et semble être le fils d'une noble famille de Grande-Bretagne; il serait né à Aleth, dans la grande-île.

  • Saint-Malo-de-Beignon - Sant-Maloù-Benion

    La commune de Saint-Malo-de-Beignon, en breton Sant-Maloù-Benion est attesté en 1062 dans le cartulaire de Redon sous la forme Sanctus-Masloo de Bidainono et est signalé la présence d'une église. Ce toponyme se retrouve en 1409 sous la forme latine Sanctus-Maclovius de Bedano.

    Placé sous la protection de Saint Malo, Saint-Malo-de-Beignon était le lieu de résidence d'été des évêques de Saint-Malo et dépendait de cet évêché jusqu'à la révolution de 1789.

  • Saint-Malo-des-Trois-Fontaines - Sant-Maloù-an-teir-Feunteun

    La commune de Saint-Malo-des-trois-Fontaines, en breton Sant-Maloù-an-Teir-Feunteun est une commune récente et fut portée sur les fonts Baptismaux de l'Administration en 1858. Placée sous la protection de Saint-Malo, la commune a rappelé la présence de ses trois fontaines dans son toponyme.

  • Saint-Marcel - Sant-Marc'hell

    La commune de Saint-Marcel, en breton Sant-Marc'hell, est placée sous la protection du saint éponyme. La première attestation écrite connue dans les écrits date de l'an 1130; nous le retrouvons sous la forme latine Sancto Marcello.

  • Saint-Martin-sur-Oust - Sant-Varzhin-an-Oud

    La commune de Saint-Martin-sur-Oust, en breton Sant-Varzhin-an-Oud, est placée sous la protection du saint éponyme. Saint-Martin-sur-Oust est une ancienne trêve et démembrement de la paroisse primitive de Glénac. Saint-Martin-sur-Oust devient commune en 1790 et paroisse en 1802.

    La commune est placée sous la protection de Saint Martin de Tours. Né en Hongrie, ce saint est un des plus grands de la Chrétienté et a marqué l'imagination populaire par son manteau qu'il partagea avec un miséreux.

  • Saint-Nicolas-du-Tertre - Sant-Nikolas-ar-Roz

    La commune de Saint-Nicolas-du-Tertre, en breton Sant-Nikolaz-ar-Roz, est placée sous la protection du saint éponyme. Saint Nicolas-du-Tertre est une ancienne trêve et démembrement de la paroisse primitive de Ruffiac. Apparaissant pour la première fois connue dans le cartulaire de Redon au IX° siècle, Saint-Nicolas-du-Tertre devient commune en 1790 et paroisse en 1802.

    La commune est placée sous la protection de Saint Nicolas dont les hauts faits sont toujours très appréciés des petits et des grands de 7 à bien au-delà de 77 ans...

  • Saint-Nolff - Sant-Nolf

    La commune de Saint-Nolff, en breton Sant-Nolf est placée sous la protection du saint éponyme. Saint Nolff est attesté en 1374 dans les archives du Chapître de Vannes sous la forme latine Santus Majolus. Nous retrouvons Saint-Nolff en 1421 sous la forme Saint Molff.

    Saint Majolus est aussi connu sous le nom de Saint Mayeul de Cluny ou Saint Mayeul de Forcalquier.

  • Saint-Perreux - Sant-Pereg

    Ancien passage sur l'Oust; simple gué qui deviendra pont, Saint-Perreux était aussi connu sous le toponyme de Recsac en l'an 1182 puis se voit sous la forme Sant Perreuc en l'an 1398, dans les archives du château de Kastellan.

    La paroisse, puis commune s'est placée sous la protection de Saint Petroc, en breton Sant Pereg, qui, né en Cornouailles insulaire, est l'auteur de faits grandioses et miraculeux dont nous n'avons pas trouvé trace.

    Plus sérieusement, il est probable que Pereg était un chef breton respecté qui aurait été christianisé ultérieurement.

  • Saint-Philibert - Lokfiliberzh

    Saint Philibert, en breton Lokfiliberzh doit son nom à Philibert de Tournus et de Noirmoutier. La première citation connue de Saint-Philibert date de 1695. Philibert est un prénom germanique signifiant très brillant, très célèbre.

    Honoré dans toute la Bretagne, Philibert est né en 617 ou 618 à Éauze dans le Gers. Tour à tour évêque d'Aires-sur-Adour en 620, il devient abbé de l'abbaye de Rebois près de Meaux en 650, abbé de l'abbaye de Jumièges près de Rouen en 654, Il meurt en 685 à Noirmoutier, île où il avait fondé un monastère.

  • Saint-Pierre-Quiberon - Sant-Pêr-Kiberen

    Saint-Pierre-Quiberon, en breton Sant-Ber-Kiberen, est placé sous la protection de Saint Pierre, premier pape.

    Démembrée de Quiberon en 1856, la paroisse de Saint-Pierre devient commune en 1856 sous le nom de Saint-Pierre !

    C'est en 1962, et pour favoriser le développement touristique, qu'est rajouté Quiberon au nom de la commune.

  • Saint-Servant - Sant-Servant

    Saint-Servant, en breton Sant-Servant, est attesté pour la première fois connue dans les écrit en 1387 et se retrouve dans les archives du chapître de Vannes sous la forme latine Sanctus Serviacus.

    Nous n'avons pas encore retrouvé d'informations sur ce personnage.

  • Saint-Thuriau - Sant-Turiav

    Nous n'avons pas trouvé trace écrite du toponyme Saint-Thuriau, en breton Sant-Turiav, avant le XIX° siècle.

    Thuriau était évêque de Dol-de-Bretagne au VII° siècle. Ses hauts faits et actes héroïques nous sont totalement inconnus.

  • Saint-Tugdual - Sant-Tudal

    Saint Tudal s'est francisé en Saint-Tugdual. Ce toponyme est attesté dès 1286 dans les archives de l'abbaye de Bon-Repos.

    'Tudal - Tugdual', évêque de Tréguier, est un des sept saints fondateurs de Bretagne et, comme il se doit, est vénéré par les participants du Tro-Breizh. Venu de Cambrie - notre pays de Galles, il aurait évangélisé l'Armorique avec ses 723 compagnons.

  • Saint-Vincent-sur-Oust - Sant-Visant-an-Oud

    Saint-Vincent-sur-Oust, en breton Sant-Visant-an-Oud, est attesté pour la première fois connue dans les écrits en 1330 sous la forme latine Sanctus Vicientus.

    La paroisse et commune sont placées sous la protection de Saint Vincent d'Embrun, qui est aussi le saint patron des vignerons et fêté comme il se doit le 22 janvier.

  • Sainte-Anne-d'Auray - Santez-Anna-Wened

    Sainte-Anne-d'Auray, en breton Santez Anna Wened, fut longtemps connue sous le toponyme Keranna et était lié à une chapelle maintenant disparue et consacré au culte de la mère de Marie. Le culte d'Anne, grand-mère de Jésus, s'est développé en ces lieux suite à l'apparition de celle-ci à Yvon Nicolazic, laboureur local.

    Il est très probable que ce lieu soit une christianisation d'un lieu dédié à Anna, mère des dieux celtes et mère des humains.

  • Sainte-Brigitte - Berc'hed

    La commune de Saint Brigitte, en breton Berc'hed, doit son toponyme à Sainte Brigitte d'Irlande.

    Sainte Brigitte d'Irlande est la version christianisée de Brigit - Brigantia, déesse-mère d'une grande beauté, symbolisant la fécondité de la terre. Elle est associée à l'arrivée du printemps et chasse l'hiver symbolisé par Kaillac'h, la sorcière de l'hiver. Brigit était invoquée pour la venue des enfants et aidait les femmes à allaiter. Avec l'arrivée du christianisme, Elle est devenue la sainte patronne des crémiers !

  • Sainte-Hélène - Santez-Elen

    La commune de Sainte-Hélène, en breton Santez-Elen était une trève de Locoal-Mendon et doit son nom à Sainte Hélène.

    Née vers le milieu du III° siècle, elle est première femme de Constance I° - dit Constance Chlore, le Pâle, empereur romain. Ses hagiographes en font une fille d'étable d'une grande noblesse de comportement qui préféra la vie simple aux grandeurs de la royauté.

    Au-delà de la propagande, Hélène fut mère de Constantin I° qui sera le premier empereur romain chrétien.

  • Sarzeau - Sarhzav

    Le Sarzhav - prononcé Sarzao, n'a subi, comme de nombreux toponymes francisés, qu'une simple écriture version langue française. Ce toponyme Sarzeau est attesté en 1396 dans les archives des Trinitaires de la presqu'île de Rhuys.

    Nous reconnaissons le Arz - Ours que nous retrouvons régulièrement dans d'autres toponymes comme Arzano ou des toponymes de communes proches comme Arz et Arzon. En 1790, la commune de Sarzeau fut renommée Ville de Rhuys pour mieux retrouver son toponyme originel ultérieurement.

  • Sauzon - Saozon

    Sauzon, en breton Saozon, provient du breton Saoz, toujours utilisé, désignant un anglais, un saxon.

    Sans doute une petite communauté saxonne ayant migré avec les bretons ou ultérieurement et s'étant établie à Belle-Île.

  • Séglien - Seglian

    En breton, on dit Seglian, l'administration française en a fait Séglien et ce toponyme est attesté dans les parchemins du chapître de Vannes en 1387 dans une forme identique à la forme bretonne contemporaine.

    Le sens de ce toponyme est inconnu et certains auteurs en font un toponyme antérieur à l'arrivée des bretons en Armorique. Il serait peut-être profitable de rapprocher ce toponyme des Sig, Seg, Sed que l'on retrouve notamment dans certaines régions du Sud-Est.

  • Séné - Sine

    Séné, en breton Sine, est attesté pour la première fois connue dans les écrit en 1387 et se retrouve dans les archives du chapitre de Vannes sous une forme identique. Nous n'avons pas encore retrouvé d'informations sur ce toponyme.

  • Sérent - Serent

    Sérent, idem en breton et sans l'accent, est attesté dans le Cartulaire de l'abbaye de Redon sous la forme latine Serent, Plebs. Ce toponyme nous reste totalement abscons.

  • Silfiac - Silieg

    Silieg, que les francisants connaissent sous le nom de Silfiac, est cité dans le cartulaire de Redon dès 871 sous la forme latine Selefiac Ecclesia

    Selev pourrait être un Pentiern, chef de tribu bretonne, ou un Saint ou le possesseur d'un domaine gallo-romain caractérisé par le suffixe -ac.

  • Sulniac - Sulieg

    Le Sulnieg breton est devenu Sulniac en français. Attesté dès 1160, Sulniac est alors écrit Suluniac, écriture sous laquelle il apparaît encore Sulunyac en 1387 dans le chapitre de Vannes.

    Il semble que Sulniac dérive de Sul, dont le sens est obscur ou d'un anthroponyme Solemnius ; aucune de ces deux pistes ne faisant l'unanimité.

  • Surzur - Surzhur

    Surzur, en breton Surzhur, est attesté en 1220 sous une forme identique.

    Ce toponyme reste énigmatique et semble dériver d'un anthroponyme latin Sartorius.

  • Taupont - Talbont

    En breton, c'est Talbont ; en français, c'est Taupont.

    En 1399, le bourg apparaissait sous l'écriture Tauppont et en 1476, sous la forme Taulpont. La voie romaine Vannes - Corseul et Rieux - Tréguier devant franchir la vallée de l'Yvel, on construit un pont qui, point important, doit être protégé par une troupe. Cette occupation donnera son nom au village: Campus Ponti. Bretonnisé, il se transformera au cours des ans en cet actuel Talbont - Taupont. La traduction bretonne de ce toponyme est le bout du pont.

  • Théhillac - Tehelieg

    Théhillac, en breton Tehelieg, est un toponyme d'origine incertaine. Pour certains, ce toponyme provient du nom d'un monastère, Tincillac - toujours non localisé et dont le prieur aurait été Saint Aubin, patron de Gwenrann - Guérande. Certains y cherchent une relation avec le tilleul, faisant dériver de toponyme de Tilla, le tilleul en latin.

    Une certitude se dégage de toutes les études. Le peuplement breton de Téhillac ne fait aucun doute. Sur cette certitude, il serait possible de lier Tehelieg à une toponymie bretonne rappelant le saule - haleg en breton.

  • Theix - Teiz

    Le Teiz breton est devenu ce Theix avec un X venu d'on ne sait où...

    Si ce toponyme est attesté dès 1387 dans le chapître de Vannes sous la forme Theis que l'on retrouve dans ce même chapître avec un Theys en 1437, la signification ou sens possible de Theix reste totalement hermétique à ce jour.

  • Theix-Noyalo - Teiz-Noaloù

    Theix-Noyalo, commune nouvelle née en janvier 2016, voit son toponyme créé par juxtaposition de ceux des anciennes communes ; soit Theix et Noyalo.

    Vous retrouverez la description de ces toponymes sur les pages de ces anciennes communes.

  • Tréal - Treal

    Treal, que l'on retrouve francisé en Tréal, est attesté dès 858 dans le cartulaire de l'abbaye de Redon où il apparaît sous sa forme latine Treal Plebs - la paroisse de Tréal.

    Comme toutes les communes dont le toponyme commence par Tré, il s'agit d'une ancienne et petite division territoriale celtique qui sera transformée en paroisse par la religion chrétienne qui s'imposait en ces temps lointains.

    La deuxième partie du toponyme est probablement un anthroponyme inconnu à cette heure.

  • Trédion - Tredion

    Trédion, idem en français, est attesté dès le XII° siècle sous la forme Tréduihon et semble se fixer dès le XIII° siècle sous sa prononciation actuelle.

    Ce toponyme est formé de Tre, subdivision territoriale celte de base, qui évoluera vers nos paroisses. Le second terme est probablement un anthroponyme, sans doute Gwion.

    Trédion serait sans doute le Territoire de Gwion.

  • Tréffléan - Trevlean

    Tréffléan, en breton Trevlean, dérive du moyen-breton Treff. Antérieure aux notions de paroisses, qui viendront simplement se superposer aux divisions territoriales du monde celte, la Treff, ou Trev, est une entité territoriale de base. De petite taille, sa superficie est inférieure à ce qui deviendra nos paroisses et communes.

    Ce type de division se retrouve dans tout le monde celtique avec les Baìle d'Irlande ou les Tref galloises, Trev corniques et treen mannoises.

  • Tréhorenteuc - Trec'horanteg

    Tréhorenteuc, en breton Trec'horanteg est attesté en 1330 sous la forme Trehorentuc. Nous retrouvons ce toponyme en 1420 avec un Treharentet, puis en 1444 avec un Tregaranteuc.

    Le Tré nous rappelle l'existence en ces lieux d'un prieuré originel, subdivision paroissiale de l'époque.

  • Val d'Oust - Traoñ-an-Oud

    C'est l'Oust, affluent de la Vilaine, qui a donné son nom à la nouvelle commune.

    Le Cartulaire de Redon nous donne forme ancienne de cet hydronyme en l'an 834 avec un Ulto, fluvius et Grégoire de Tours, dans son Histoire des Francs, nous donne un Huldam Fluvium dès le VI° siècle.Nous retrouvons un Ultum en 859, Hult au XII° siècle, Out au XII°, Aoust en 1433...

  • Vannes - Gwened

    Vannes, que nous connaissons en breton sous la forme Gwened, dérive du nom des Vénètes, peuple celte habitant la région et défait par les légions romaines. Au V° siècle, l'ancien toponyme de Darioritum a laissé la place au toponyme actuel prononcé Djouened en breton.

    Vers l'an 400, nous trouvons un Benedetis, puis un Venetis au VII° siècle qui, passant par un Veneda et autres changements arrivera au Vannes que nous connaissons actuellement. Le toponyme en langue française dérive donc du latin.

⌘ Nos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.