Inzinzac-Lochrist: Le long du canal du Blavet...
■ Un vieux bûcheron écrasé par un arbre
Inzinzac - Le bûcheron Yves Thomas, âgé de 75 ans, demeurant à Inzinzac, était occupé à scier des arbres pour le compte de M. Denoël, entrepreneur à Hennebont, dans le bois de Kergado, en Caudan, en compagnie d'autres bûcherons.
Tout à coup, un craquement se fit entendre, c'était un arbre voisin de celui qu'ils étaient à scier qui tombait brusquement à terre. Cet arbre avait été scié la veille par nos bûcherons qui, sans doute, ne s'en souvenaient plus. Tous s'empressèrent de se sauver malheureusement M. Yves Thomas fut atteint par l'arbre.
Transporté immédiatement à son domicile, l'Infortuné expirait en cours de route.
OUEST ÉCLAIR - 10 septembre 1916
Service postal
Un de nos abonnés nous prie d'insérer la communication suivante, relative à la manière dont se fait le service de poste dans notre région: On dépose le 4 à Lorient, à une heure de l'après-midi, une lettre pour Paris. Cette lettre, en admettant que le service se fasse régulièrement, peut avoir sa réponse à Lorient le 6 à 9 heures 1/2 du matin.
Eh bien! si le même jour, 4, on met une lettre à la boite pour Guidel par Gestel, cette lettre n'arrivera à destination que le 5 à deux heures ou trois heures du soir, et sa réponse ne pourra arriver à Lorient que le 6 dans l'après-midi.
Ainsi, grâce à la façon dont le service des postes est organisé, il faut plus de temps pour correspondre avec Guidel, qui est à 10 km de Lorient, que pour correspondre avec Paris qui est à 616 km.
N'y aurait-il pas moyen de parer à de tels inconvénients ?
LE PHARE DU MORBIHAN - 05 juillet 1879
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !
