Hautes-Alpes

Le vignoble haut-alpin

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■ Le vignoble haut-alpin

Le vignoble haut-alpin représentait approximativement 5000 hectares cultivés avant la crise du phyloxéra. La crise de cet insecte parasitaire, fin du XIX° siècle, sonnera la glas de multiples cépages locaux et détruira le vignoble haut-alpin.

En 1891, apparu quelques années plus tôt, le phylloxéra a totalement détruit le vignoble ; en 1905, il ne reste plus que 2295 hectares, dont 1000 hectares de vieux cépages.

En 1932, Tallard voit s'ouvrir la première coopérative vinicole. Les années 1950 voient la vignerons haut-alpins opter pour la qualité et voir leurs efforts et travail reconnus par l'obtention d'une IGP Hautes-Alpes.

⌘ Le vignoble haut-alpin

Présent depuis des temps très anciens, la vigne et les cépages dans les Hautes-Alpes furent nombreux comme le démontre une étude des cépages locaux datée de 1903-1905. L'épidémie du phylloxéra, observée la première fois dans le Gard en 1863, atteindra le département des Hautes-Alpes vers la fin du XIX° siècle pour l'avoir totalement envahit en 1891. Cette épidémie causera d'immenses dégâts, comme dans tout le reste du pays. Alors que le vignoble haut-alpin couvrait une superficie d'approximativement 5000 hectares avant l'épidémie, il ne couvrait plus que 2295 hectares en 1905, dont seulement 1000 hectares de vieilles vignes.

TAire et culture avant 1890

Deux types de cultures se pratiquaient sur le département.


TLes cépages anciens

Au même titre que les multiples cultivars, un nombre important de cépages locaux existaient dans le département avant 1890. Ils auront terriblement souffert, non seulement du phylloxéra mais aussi de cet appauvrissement génétique propre à nos sociétés modernes. Ces cépages, parfaitement adaptés aux sols et ensoleillement de leurs terroirs. Nous avons souhaité vous en communiquer une petite liste succincte avec leurs caractéristiques.

TCépages à raisins blancs
Nous vous donnons le nom de cépage ainsi que ses appellations locales, et communes où elles sont usitées.


TCépages à raisins noirs
Nous vous donnons le nom de cépage ainsi que ses appellations locales et communes où elles sont usitées.


Les vignerons des Hautes-Alpes ont travaillé à la renaissance de certains de ces cépages et les utilisent pour produire des vins de très belle qualité.

Saluons leur travail et valorisons leurs efforts en achetant leurs productions.

TLe vignoble haut-alpin maintenant

Disparu avec l'épidémie de phylloxéra, le vignoble haut-alpin commence à renaitre de ses cendres après le premier conflit mondial. Fondée en 1932, la cave coopérative de Tallard commercialise du vin de table, comme l'immense majorité des producteur hexagonaux. En 1979, les vignerons hauts-alpins ne produisent que 5947 hectolitres sur 150 hectares de vignes et 176 adhérents; nous restons très éloignés des 5000 hectares antérieurs à la dévastatrice crise du phylloxéra.

Les années 50 voient un changement se réaliser: les vignerons hauts-alpins optent pour des cépages de qualité et délaissent les hybrides. Leur travail acharné, leurs efforts qualité verront ce travail reconnu par l'obtention d'une IGP Hautes-Alpes. Regroupés au sein du Syndicat des Vignerons des Hautes-Alpes, les vignerons hauts-alpins, regroupés, poursuivent leurs efforts sur les qualités en testant plusieurs cépages comme l'Altesse, le Chardonnay, le Chasan, le Jacquère, la Marsanne, le Müller-Thurgau ou les Pinots, noirs ou gris.

Nos vignerons produisent des vins blancs, rouges ou rosés, ou mousseux. Certains cépages traditionnels hauts-alpins sont aussi remis à l'honneur comme le Mollard et, après un siècle de disparition sur ces terres, retrouvent place et honneur dans les productions locales.