⟾ La République
La République de Tchétchénie est divisée en 15 raïons et 2 villes. La république actuelle est née le 9 janvier 1993. La Constitution, adoptée le 23 mars 2003, article 14, reconnaît les Droits de l'Homme et du Citoyen mais spécifie, à juste titre, que l'exercice de ces Droits et Libertés ne doivent pas violer les Droits et Liberté d'autrui.
⟾ Les langues officielles: Russe et Tchétchène
Le tchétchène est une langue du groupe vaynakh composé du tchétchène et de l'ingouche et leurs dialectes ; le groupe vaynakh intégré aux groupe des langues nakho-daghestaniennes. le cyrillique est utilisé pour l'écriture, ajouté quelques signes spécifiques pour exprimer les multiples consonnes.
Le russe est une des 2 langues officielles de la République de Tchétchénie. C'est une langue indo-européenne appartenant au groupe des langues slaves orientales. Les russisants représentent 280 millions de personnes. Le russe utilise des caractères cyrilliques.
⟾ La population
En Fédération de Russie, chaque citoyen peut déclarer librement sa nationalité ou non. Parmi ceux ayant déclaré leur appartenance culturelle, les tchétchènes représentent la majorité de la population de la République, soit 95%. Le second groupe est formé par les russes, 2% ; puis les koumyks, 1%. Tous les autres appartenances s'étant déclarées comme telles forment le solde, en groupes tous inférieurs à 1%.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.