Ploudaniel

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■ Lettre d'outre-mort

Il est des êtres pervers, amoraux et terriblement destructeurs mais, infirmes affectifs, moraux et sociaux, ils sont incapables de la moindre empathie: il doivent faire le mal et nuire pour exister ; cela leur donnant probablement un sentiment de puissance et d'existence. Ils se nourrissent du sang et de l'âme de l'autre, comme sataniques vampires. La mort de l'autre est leur vie...

Détruit par un de ces humains inversés, l'homme s'était étiolé, espérant et attendant la mort.

L'Ankou vint enfin !
Tant attendu, il était le bienvenu ;
Le corps, enfin, pouvait rejoindre l'âme assassinée...

Ploudaniel

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  • FrançaisPloudaniel
  • BrezhonegPlouzeniel
    ( Breton )
  • Population3 709
    GentiléPloudaniélois
  • Superficie46,28 km²
  • Densité80.14 /km²
  • Latitude48° 32 '13" N°
    Longitude4° 19 '47" W°
  • Latitude48.536890°
    Longitude-4.313014°

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Monaco: vers 1911: Le Youki, canot à moteur

 ⌘ Lettre d'outre-tombe


Femme,
L'heure qui te voit lire cette lettre me voit gésir en fosse commune d'un quelconque cimetière anonyme. J'eus permission ponctuelle de revenir d'entre les morts pour ce dernier message et t'écris donc d'outre-tombe.

Femme,
Il y a bien longtemps, autrefois, je fus un être humain, marié à toi. Je t'avais offert et donné totale confiance en ce jour de juillet qui vit échange de promesses sacrées, et pensais construire ce qui aurait pu devenir famille. Plus tard, pour mon malheur, je comprendrai que, de ton côté, tu ne t'engageais pas dans un projet familial mais simulais et simplement te casais comme une vieille catin ayant trop donné de son corps entre deux réverbères, puis se trouvait pigeon lui assurant sécurité.

Ta sœur, fine et brillante, alors à Darioritum, me le dira avant de se rétracter: Tu sais, ma sœur, cherchait un mari à tout prix ; n'importe qui faisait l'affaire s'il avait bon métier.
La phrase me fut gravée et confirmait mon ressenti.

Femme, ton hypocrisie n'est qu'infirmité ;
Je ne peux en vouloir à une infirme,
Chrétien, je te pardonne donc !


Femme,
Tu m'a insulté et dénié toute paternité à la naissance de notre premier enfant. Tu manœuvras avec fourberie pour accoucher près de ta mère, bien loin de mon lieu de travail. Tu t'engageas à rentrer après 8 ou 15 jours, tu ne rentreras que 2 mois plus tard pour ne te soucier que du prochain séjour chez cette bigote. Que vous étiez heureux pendant ces deux mois: ton père me diant que c'était merveilleux ; ta mère, l'œil bovin, s'ébaudissant devant les premiers échange avec mon premier enfant; toi en extase devant cette pauvre idiote.
Moi ?
Je n'existais pas et n'étais que géniteur bon à payer...

Femme,
Bien sûr, tu vas t'apitoyer et te réfugier derrière le rideau des prétextes en disant que tu avais peur de l'accouchement ; cela je le comprends mais te ferai remarquer que toutes nos mères, toutes nos sœurs, toutes nos filles depuis la nuit des temps connaissent cette peur. Par contre, explique-moi en quoi cela empêche le déplacement de cette belle-mère dont la graisseuse imbécilité était si lourde qu'il fallait en sacrifier le père ?
Te connaissant, tu trouveras encore prétextes malodorants...

Je t'ai demandé pourquoi un tel traitement, tu ne sus que que me traiter de médiocre et pauvre type alors qu'il te suffisait de t'excuser !

Être jeté à la naissance de son enfant est une douleur que je ne souhaite à personne, mais
Femme, ton égoïsme n'est que terrible infirmité ;
On ne peut en vouloir à une infirme.
Chrétien, je te pardonne donc.