Les Vigneaux: Vous les verrez sur l'Église
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■ Alphand pique les perruques
Le 13 mai 1697, Joseph Giraud portait plainte contre Pierre Alphand, notaire de la Bastie, pour vol de perruque ; l'affaire fit grand bruit dans la vallée et le terroir.
La procédure fut longue et il est dit que le plus grand avocat de Briançon fut mandé pour cette affaire ; de nombreux témoins furent convoqués.
L'affaire était sérieuse...
Les Vigneaux
- Français ⤇ Les Vigneaux
- Occitan ⤇ Los Vinhaus
( Occitan )
- Population ⤇ 500 hab.
Gentilé ⤇ vignolains
- Superficie ⤇ 15,99 km²
- Densité ⤇ 31.27 hab./km²
- Latitude ⤇ 44° 49 '0" N°
Longitude ⤇ 6° 32 '60" E°
- Latitude ⤇ 44.816700°
Longitude ⤇ 6.533330°
Rue Bric et Brac
⌘ Le notaire piqua la perruque du capitaine
Le 13 mai 1697, Joseph Giraud portait plainte contre Pierre Alphand, notaire de la Bastie, pour vol de perruque. L'affaire fit grand bruit dans la vallée et le terroir. La procédure fut longue et il est dit que le plus grand avocat de Briançon fut mandé pour cette affaire, ainsi que de nombreux témoins dont Jean Lagier, soldat et originaire du Villard, Siméon Chaul, maréchal-ferrant au Petit-Parcher, Guillaume Gontier, lui aussi du Petit-Parcher, Étienne Giraud, de Vallouise ; Marguerite Giraud, fille du précédent ; le sieur Bertrand, procureur du roi à Briançon ; Sébastien de Chaillol, vibailly du Briançonnais, et bien d'autres encore.
Quimperlé
La communauté bretonne des barbiers et perruquiers
porte
de sinople à une perruque d'or
Année: 1696
Voici une partie de la plainte déposée par Joseph Giraud et adressée au Vibailly du Briançonnais.
À Monsieur le Vibailly du Briançonnais, supplie humblement sieur Joseph GIRAUD, ci-devant capitaine-châtelain de Vallouise, et remontre que, lundi dernier, compté 13° jour de ce mois de mai, le suppliant partit, de grand matin, du lieu de Ville-Vallouyse, avec nombre d'ouvriers, pour faire travailler à ses vignes, qu'il a au lieu des Vigneaux ; auquel lieu il demeura toute la journée avec ses ouvriers jusqu'à l'entrée de la nuit ; et, se retirant avec eux au lieu dit de Vallouise, étant le suppliant monté sur un méchant cheval, appartenant à feu Guillaume Roux et sur lequel il y avait encore plusieurs hardes, étant arrivé au lieu du Parcher, dans un petit bois qui est au-dessous de la maison du sieur Estienne de Bardonèche, médecin, il y a fait rencontre de Maître Pierre Alphand, notaire, du lieu de la Bâtie, qui venait sans doute du-dit lieu de Vallouise, le-dit Alphand monté sur un cheval noir ; lequel ayant abordé le suppliant, lui dit: Adieu, voleur ! et, en même temps, lui enleva son chapeau et sa perruque de dessus la tête et s'enfuit à grande course de cheval »
L'affaire était sérieuse, et notre célèbre avocat de Briançon, explorant tous les vieux textes, manuscrits anciens et autres jurisprudences concernant les affaires de perruques conseilla, conformément et en harmonie avec les jugements passés, que le-dit Alphand soit condamné au déperruquement, peine qui était infligée aux voleurs de perruques. Quant à notre ami Giraud, capitaine de Vallouise, il put sortir du prétoire avec bonnes attestations et certificats de l'inconvénient de se faire voler sa perruque.