Bulat est attesté en 1620 sous la forme Buzlat. Bernard Tanguy explique ce toponyme par un dérivé de Bud - gain, bénéfice et Gulat - richesse, pays et pense que ce toponyme serait un nom d'homme.
Calanhel - Kalanel
Calanhel, en breton Kalanel, est attesté en 1535 sous la forme Calaner. Nous le retrouvons aussi sous les formes Callanel ou Callanhol. L'interprétation de Jean-Claude Even, citant Callac et optant pour un radical Kal- rappelant une hauteur ou rocher, est intéressante. Rapprocher ce toponyme des Calendes semble par contre étonnant. Abalain pencherait pour un anthroponyme Kalanel.
Callac - Kallag
Callac, en breton Kallag, est attesté en 1182 sous la forme Gallac, puis sous la forme Callac en 189 et 1591. Certains voudraient faire dériver ce toponyme d'un Gallus, anthroponyme latin, et semble assez étonnante. Nous apprécions beaucoup plus l'explication de JC Even qui ferait dériver ce toponyme d'un Kal- indiquant un caillou ou roche. La morphologie des lieux et l'implantation de Callac sur un éperon confirmeraient fortement cette explication.
Calorguen - Kerorgen
Calorguen, en breton Kerogen, est attesté en 1182 sous une forme latine avec un Ecclesai de Carorguen, puis nous le retrouvons en 1184 sous sa forme francisée. Ce toponyme dérive du Ker breton, signifiant maison, ferme, village et d'un anthroponyme féminin Aourken attesté au XI° siècle. Calorguen serait donc la ferme de Aourken.
Camlez - Kamlez
Camlez, en breton Kamlez, est attesté en 1426 sous une forme bretonne avec un Kamles, puis nous le retrouvons en 1444 avec un Camles. Ce toponyme dérive du breton Kamm - courbe, cintré et de Lez - cour, château. Kamlez signifierait donc Château courbe, château tort; peut-être une caractéristique particulière de l'ancien château, sans doute sur la motte féodale de Kerham.
Canihuel - Kanuhel
Une bulle papale datée de 1393 signale un Colle Alto en ces lieux. Ce toponyme est l'exacte traduction du Kenech Ihuel breton que nous retrouvons en 1536. Kenech en ancien breton signifie colline. Si ce mot n'est plus usité dans cette langue, nous le retrouvons toujours en gaélique avec un Cnocach de prononciation proche et signification identique. Ihuel est aisé à comprendre et signifie Haut. Le Kanuhel breton est devenu un Canihuel en français et signifie donc Haute colline.
Caouënnec-Lanvézéac - Kaouenneg-Lanvezeg
Kaouenneg-Lanvezeeg en breton et, en français, Caouënnec-Lanvézéac, est née de la fusion des communes de Caouënnec et Lanvézéac le 1° janvier 1975.
Kaouenneg - Caouënnec est attesté en 1330 sous la forme Cavoennec puis en 1476 avec un Treff de Couhannec qui devient un Cahouenec en 1630. Ce toponyme semble dériver de Kaouenn - chouette, chat-huant et pourrait correspondre au français La Chouannière, lieu où il y a des chats-huants.
Attesté en 1426 sous la forme Lanmezec, ce toponyme est formé du préfixe breton Lann- rappelant l'existence d'un ermitage maintenant disparu et d'un anthroponyme particulièrement obscur. Hervé Abalain, avec réserves, envisage un MoSeoc provenant de Seoc.
Carnoët - Karnoed
Karnoed est en breton et devient un Carnoët français. Ce toponyme est attesté dès l'an 1187 sous une forme identique à celle utilisée par les français actuellement. Avec quelques variantes comme un Cornoet en 1250 ou un Carnoit en 1304, qui voient toutes les lettres prononcées, ce toponyme celtique reste stable dans le temps.
Caulnes - Kaon
Kaon en breton et langue gallèse Caoune voit une français Caulnes. Ce toponyme est attesté dès l'an 1187 sous la forme Cauna que nous pouvons retrouver sous une forme identique en l'an 1224. Signalons un Chaune, ch prononcé K, pour l'année 1295.
Certains toponymistes feraient dériver ce nom de lieu du gaulois latinisé Cauna signifiant val ; cette explication semble avoir majorité chez les toponymistes.
Caurel - Kaorel
Kaorel en breton et en français Caurel, est attesté dès l'an 1190 ave un Corellum que nous retrouverons sous la forme Kaurel en l'an 1204.
Ce toponyme semble dériver du latin Corylus signifant Coudrier. Les toponymes , quand ils ne dérivent pas d'un anthroponyme, sont fortement influencés par l'aspect du lieu qu'ils doivent permettre de reconnaitre au premier coup d'œil par ses caractéristiques. Peut-être ces lieux furent féconds en coudriers ou voyaient-ils un ou des coudriers si remarquables qu'ils en laissèrent trace via ce toponyme.
Cavan - Kawan
Kawan en breton et en français Cavan est attesté dès l'an 1283 avec un Kaguan. Nous retrouvons ce toponyme en 1298 avec un Cavarn puis en 1371 sous une forme identique à celle connue actuellement.
Kawan - Cavan voit deux étymologies s'affronter. Une explication fait dériver ce toponyme de la racine celtique Kavan désignant la chouette, le hibou ou chat-huant ; animal fort respecté autrefois. L'autre fait dériver ce toponyme de Cat-, Kad- combat, bataille, et de Man-, homme ; toutes deux racines celtiques ; il s'agirait alors d'un anthroponyme signifiant guerrier, homme de guerre.
Châtelaudren - Kastellaodren
Kastellaodren en breton est devenu un Châtelaudren français. Ce toponyme est attesté dès l'an 1198 avec un Castro-Audren. Ce toponyme dérive de Kastell - Castel qui est un château et Aodren - Audren qui provient de l'anthroponyme ancien breton Altroen, de haute royauté ; Aodren vivait au V° siècle. Nous retrouvons aussi un Castellum Audroeni en 1148.
Coadout - Koadoud
Koadou en breton est devenu un Coadout français. Ce toponyme est attesté dès l'an 1382 avec un Coetuout. le XIV) siècle fait apparaître un Querembeuc alias Coaidouc intéressant. La forme de 1442, Coitbout, ferait pencher pour un Koad, ar C'hoad- bois, le bois, et un suffixe -bod, demeure, habitat.
Coatascorn - Koadaskorn
Koadaskorn, en français Coatascorn est attesté en l'an 1426 sous la forme Quoetascorn. Si nous le retrouvons en 1457 sous la forme Coetenstourin, sa forme reste d'une grande stabilité au cours des siècles. Ce toponyme s'explique par les mots bretons Kaod, bois, et Ascorn, l'os; un bois de l'os conforté par l'existence proche d'un village nommé ar Garnel, le charnier.
Coatréven - Koatreven
Koatreven en breton et, en français, Coatreven, est attesté en 1330 sous plusieurs graphies allant de Coaytrevan à Quertrevan et variantes. Le toponyme semble se figer en 1516 avec un Coatreven identique à la forme française actuelle.
Si certains toponymistes font dériver Koatreven - Coatreven de Koad, le bois, et de Trev, le hameau, doté d'un suffixe, JC Even fait un parallèle intéressant en rapprochant ce toponyme et ceux situés sur un axe La Roche-Derrien - Lannion avec un ensemble de toponymes similaires de la région de Cardigan en Pays de Galles.
Coëtlogon - Koedlogon
Koedlogon en breton, Cotlagon en gallo, et, en français, Coetlogon, est attesté en 1248 sous une forme Coetlogon que nous retrouvons aussi sous la forme Coitlogon la même année. Ce toponyme dérive du breton Koad, bois, et du microtoponyme Logon dont le sens nous est abscons.
Coëtmieux - Koedmaeg
Koedmaeg en breton, Coétmioec en gallo, et, en français, Coetmieux, est attesté dès 1124 avec un Cotmeico que nous retrouvons en 1190 dans le passage latin Sylva que dicitur Meuc, puis en 1392 avec un Coatmeoc. ce toponyme est composé du mot breton Koad, le bois, et d'un anthroponyme Maeoc, soit saint breton, soit pentiern, chef breton ayant marqué ce territoire de son charisme ou sa puissance.
Cohiniac - Kaouennieg
Kaouennieg en breton est devenu un Cohiniac français. Ce toponyme est attesté dès l'an de grâce 1160 avec un Cognuac qui, dès l'année 1220 se trouvera sous la forme Cohigniac à quelques variantes orthographiques près. Ce toponyme se retrouve régulièrement en Bretagne comme à Berric ou en Plouay, ou encore en Ille et Vilaine et Loire-Atlantique : il pourrait aussi être rapproché de Couaennec dans le même département des Côtes d'Armor.
Ce toponyme dérive du bas-latin Cavannus - chouette, hibou, que lon retrouve en breton avec un Kaouenn au sens identique. Peut-être la fréquence importante de ces oiseaux en ces lieux, ou des clans bretons ayant la chouette comme emblème pourrait expliquer ce toponyme.
Collinée - Koedlinez
Le Koedlinez breton, Bois de la linière, est devenu un Collinée lors de la francisation du toponyme et sans rapport avec quelque colline. Nous retrouvons ce toponyme en 1242 sous la forme latine Coetlines qui confirme le sens de ce toponyme. L'année 1433 voit un Coithlinex que nous retrouverons en 1535 avec un Béchard Couetlineix.
Corlay - Korle
Korle en breton et, en français, Corlay, est attesté en 1169 avec un Corle qui, malgré l'utilisation d' K ou non, reste très stable dans le temps. 1368 nous signale un Castrum Corle que vous pouvez toujours admirer actuellement. Il y eut deux châteaux à Corlay ; l'ancien, maintenant disparu, était construit sur la rive opposée au nouveau château actuellement encore existant.
Pour certains toponymistes, ce lieu désignerait un espace clos mais le sens réel reste obscur et non démontré.
Corseul - Kersaout
Le Kersaout breton qui est Corseû en langue gallèse, est devenu un Corseul en français. Ce toponyme d'origine celtique dérive de l'ethnonyme des Coriosolites, peuple armoricain vivant sur ces territoires avant et après l'invasion romaine. Une borne milliaire datée de la fin du III° siècle signale la Civitas Coriosolitum devenu Corseul après avoir été désignée sous le nom de Fanum Martis dans les tables de Peutinger et en rapport avec le Temple de mars qui existait sur le territoire.
Nous retrouvons des formes Ecclesia Corsult au IX° siècle, Villa Corslot en l'an 1084 pour ne citer que les premières attestations de ce toponyme.
Créhen - Krehen
Le Krehen breton est devenu un Créhen si orthographié en français. La première attestation écrite connue de ce toponyme remonte à l'an 1163 avec une Ecclesia Sanctus Petri de Cherehen que nous retrouvons sous la forme Querhien en l'an 1187.
Une première approche pourrait faire dériver ce toponyme d'un Krec'henn breton définissant une colline mais l'ensemble des toponymistes s'étant penchés sur ce toponyme penchent pour un Ker- - maison, ferme, et Hen étant compris comme un anthroponyme ; Hen - ar Hen, Le Hen en français, est un patronyme toujours bien présent en Bretagne.
Dinan - Dinan
En breton, gallo ou français, ce toponyme garde la même orthographe, Dinan étant un des rares toponymes ayant cette caractéristique. Les formes anciennes attestées voient leur première apparition dans les écrits en l'an 1040 avec un Dinam que nous retrouverons en l'an 1099 avec un Sanctus Petrus Dinannensis qui, pour le XII° siècle sera signalé comme château-fort avec un Castrum Dinan.
Ce toponyme dérive du mot celte Dun- suffixé avec un -an que l'on retrouve régulièrement en langues gauloises avec un Dunon signifiant forteresse, colline fortifiée.
Dolo - Doloù
En breton, vous direz Doloù ; en français, vous direz Dolo, toponyme attesté en 1208 pour la première fois connue dans les écrits avec un Dulci Loco que nous retrouverons en l'an 1227 avec un Dolou très proche de la forme bretonne actuelle.
Le Dulcis Loco latin peut tromper et diriger faussement vers un lieu agréable. Se diriger vers un Dol, au pluriel Doloù - méandre, méandres, est plus cohérent. Un toponyme devant permettre de localiser un lieu avec précision sur un territoire définit, peut-être les méandres du ruisseau de la Rieule ou de la Rosette auront influé cette appellation.
Duault - Duaod
En breton, vous direz Duaod ; en français, vous direz Duault, toponyme attesté en 1304 avec un Duaut. L'année 1368 apporte une information intéressante avec un Duault Kaelen que nous retrouvons confirmée en 1516 avec un Duault Quelen. L'année 1371 voit un Burginovi in Duaut parrochia. La paroisse de Duault-Quélen devint Duault en 1790 par décret de Paris.
Ce toponyme dérive du breton Du - noir, et Aod - colline ; soit une colline noire qui, par sa teinte dominante, devait être de caractéristique suffisante pour êter immédiatement reconnaissable et identifiable.
Éréac - Erieg
En breton, vous direz Erieg ; en français, vous direz Éréac et pour les gallésants, nous utiliserons un Eria, voyant le toponyme Eréac attesté en 1330 qui voit spécifié une Ecclesai de Yriac que nous retrouvons en 1352 avec un Eréac très actuel.
Ce toponyme suffixé avec un -acos est caratéristique des toponymes gallo-romains et voit l'anthroponyme Irrius, sans doute mais sous réserve, celui du premier propriétaire d'un domaine rural originel passer à la postérité à travers ce toponyme.
Erquy - Erge-ar-Mor
Erquy, en breton Erge-ar-Mor, est attesté en l'an 1167 avec un Parrochia de Erke visible dans une charte de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. L'année 1223 est intéressante et nous dévoile un Harque que nous retrouvons en 1237 sous la forme Arque. 1278 laisse découvrir un Herqueyo qui, année 1282, revient à Erquey.
De signification identique aux multiples Ergué de Bretagne, Erquy dériverait du vieux-breton garth qui donnera le mot féminin breton Garzh - Haie.
Étables-sur-Mer - Staol
Étables-sur-Mer, en breton Staol, est signalé dès l'année 1202 avec unEcclesiam d'Establa ; nous retrouverons ce toponyme toujorus francisé sous la forme stabla, stabulis ou stabulo pour la même année. 1420 voit la forme Estable ; ce toponyme étant maintenant systématiquement au pluriel.
Ce toponyme dérive du latin stabulum dont le sens est plus large qu'en français car il désigne aussi bien un logis pour animaux qu'un hôtel ou une auberge.
Évran - Evrann
Évran, en breton Evrann est attesté en l'an 1181 sous la forme Evran. Nous le retrouverons en 1187 sous forme identique ouis, en 1196 avec un Ewram puis un Everan en 1199.
Ce toponyme semblerait dériver du nom de Vran, que l'on retrouve sanctifié avec la commune de Saint-Vran aussi en département des Côtes d'Armor.
Vran était probablement un pentiern ayant laissé son nom à ces lieux.
Fréhel - Frehel
Gausson - Gwalc'hion
Glomel - Groñvel
Gomené - Gouvene
Gommenec'h - Gouanac'h
Gouarec - Gwareg
Goudelin - Goudelin
Grâce-Uzel - Gras-Uzel
Grâces - Gras-Gwengamp
Guenroc - Gwenroc'h
Guingamp - Gwengamp
Guitté - Gwitei
Gurunhuel - Gurunhuel
Hémonstoir - Henvoustoer
Hénanbihen - Henant-Bihan
Hénansal - Henant-Sal
Hengoat - Hengoad
Hénon - Henon
Hillion - Hilion
En breton, nous écrivons Hillion qu'avec un seul L ; soit Hilion.
C'est au XI° siècle que nous retrouvons ce toponyme dans les écrits. Les années et siècles suivant verront un Hilium pour l'an 1148 ; un Hyllion pour l'an 1216. Les formes retrouvée ultérieurement resteront proches et ce toponyme verra une stabilité à travers les âges.
Excluant les hypothèses farfelues, plusieurs chemins s'envisagent pour expliquer ce toponyme.
Île-de-Bréhat - Enez-Vriad
Illifaut - Ilifav
Connue en l'an 1152 sous la forme Helifaut, puis en 1199 avec un Ilifau que nous retrouverons au XIII° siècle avec un Lifou, Illifaut, en breton Ilifav et en langue gallèse Illifaut, dériverait de Iliz - église - mais avec des réserves car cette première partie du toponyme reste obscure, et Fav prononcé fao, le hêtre. Sans doute un hêtre majestueux, remarquable et impressionnant aura imprimé son nom à ces lieux.
Ilifav - Illifaut est situé sur l'ancienne voie romaine allant de Nantes au Yaudet, près de Lannion.
Jugon-les-Lacs - Lanyugon
Kerbors - Kerborzh
Kerfot - Kerfod
Kergrist-Moëlou - Kergrist-Moeloù
Kerien - Kerien-Boulvriag
Kérity - Keriti-Pempoull
Le Keriti breton s'est francisé en Kérity qui nous est connu dès l'an 1198 avec un Queriti, qui ne changera que peu de graphie. Nous pouvons signaler un Carti en 1200 puis un Keritit en 1231. Il existe plusieurs Keriti qui sont hameaux ou quartiers de Penmarc'h, Ploneïs ou Plougrescant.
Le sens de ce toponyme reste un peu obscur.
Kermaria-Sulard - Kervaria-Sular
Kermoroc'h - Kervoroc'h
Kerpert - Kerbêr
L'Hermitage-Lorge - Peniti-Koedrac'h
La Bouillie - Ar Vezvid
La Chapelle-Blanche - Ar Chapel-Wenn
La Chapelle-Neuve - Ar Chapel-Nevez
La Chèze - Kez
La Ferrière - Kerhouarn
La Harmoye - Lanhervoed
La Malhoure - LanveLor
La Méaugon - Lanvealgon
La Motte - Ar Voudenn
La Poterie - Ar Boderezh
La Prenessaye - Perenezeg
La Roche-Derrien - Ar Roc'h-Derrien
La Roche-Jaudy - Roc'h-ar-Yeodi
La Vicomté-sur-Rance - Kerveskont
Lamballe-Armor - Lambal-Arvor
Lancieux - Lanseeg
Landebaëron - Landebaeron
Landébia - Landebiav
Landéhen - Landehen
Lanfains - Lanfeun
Langast - Lanwal
Langoat - Langoad
Langourla - Langourlae
Langrolay-sur-Rance - Langorlae
Languédias - Langadiarn
Languénan - Langenan
Langueux - Langaeg
Laniscat - Lanniskad
Lanleff - Lanleñv
Lanloup - Sant Loup
Lanmérin - Lanvilin
Lanmodez - Lanvaodez
Lannebert - Lannebeur
Lannion - Lannuon
Lannion, en breton Lannuon, est attesté en l'an 1163 pour la première fois connue dans les écrits ; nous le retrouvons sous la forme Lannion, qui n'est pas du français. Ce toponyme dérive de Lann - lieu sanctifié, sacré lié à l'église celtique. En ces lieux, il est très probable qu'un moine celte, probablement irlandais, sans doute appelé Yudhon, ait édifié son église près des rives du Léguer. Quels furent les hauts faits et actes de ce Yudhon ?
Seuls les vents de Bretagne s'en souviennent...
Lanrelas - Lanrelaz
Lanrivain - Larruen
Lanrodec - Lanrodeg
Lantic - Lannidig
Lanvallay - Lanvalae
Lanvellec - Lanvaeleg
Lanvollon - Lannolon
Laurenan - Lanreunan
Le Bodéo - Bodeoù
Le Cambout - Ar C'hembod
Le Faouët - Ar Faoued-Pontrev
Le Fœil - Ar Fouilh
Le Gouray - Gorre
Le Haut-Corlay - Ar Gozh-Korle
Le Hinglé - An Hengleuz
Le Landec - Lannandeg
Le Leslay - Al Leslae
Le Merzer - Ar Merzher
Le Moustoir - Ar Vouster
Le Quillio - Ar C'hillioù
Le Quiou - Ar C'haeoù
Le Vieux-Bourg - Bourc'h-Kintin
Le Vieux-Marché - Ar C'houerc'had
Léhon - Lehon
Les Champs-Géraux - Maez-Geraod
Lescouët-Gouarec - Leskoed-Gwareg
Lézardrieux - Lezardrev
Loc-Envel - Lokenvel
Locarn - Lokarn
Loguivy-lès-Lannion - Logivi-Lannuon
Loguivy-Plougras - Logivi-Plougraz
Lohuec - Lohueg
Loscouët-sur-Meu - Loskoed-ar-Mozon
Louannec - Louaneg
Louargat - Louergad
Loudéac - Loudieg
Maël-Carhaix - Mêl-Karaez
Maël-Pestivien - Mael-Pestivien
Magoar - Magor
Mantallot - Mantallod
Maroué - Maroue
Matignon - Matignon
Mégrit - Megrid
Mellionnec - Melioneg
Merdrignac - Medrigneg
Mérillac - Merelieg
Merléac - Merleag
Meslin - Melin
Minihy-Tréguier - Ar Vinic'hi
Moncontour - Monkontour
Morieux - Morieg
Moustéru - Mousteruz
Mûr-de-Bretagne - Mur
Noyal - Noual-Penterv
Pabu - Pabu
Paimpol - Pempoull
Paule - Paol
Pédernec - Pederneg
Penguily - Pengilli
Penvénan - Perwenan
Perret - Perred
Perros-Guirec - Perroz-Gireg
Peumerit-Quintin - Purid-Kintin
Plaine-Haute - Plenaod
Plaintel - Pleneventer
Plancoët - Plangoed
Planguenoual - Plangonwal
Pléboulle - Pleboull
Plédéliac - Pledeliav
Plédran - Pledran
Pléguien - Plian
Pléhédel - Plehedel
Plélan-le-Petit - Plelann-Vihan
Plélauff - Pellann
Plélo - Pleuloc'h
Plémet - Plezeved
Plémy - Plevig
Plénée-Jugon - Pleneg-Yugon
Pléneuf-Val-André - Pleneg-Nantraezh
Plérin - Plerin
Plerneuf - Plerneg
Plésidy - Plijidi
Pleslin-Trigavou - Plelin-Tregavoù
Plessala - Plesala
Plessix-Balisson - Ar Genkiz-Yuzhael
Plestan - Plestan
Plestin-les-Grèves - Plistin
Pleubian - Pleuvihan
Pleudaniel - Planiel
Pleudihen-sur-Rance - Pleudehen
Pleumeur-Bodou - Pleuveur-Bodoù
Pleumeur-Gautier - Pleuver-Gaoter
Pléven - Pleven
Plévenon - Plevenon
Plévin - Plevin
Ploézal - Pleuzal
Plorec-sur-Arguenon - Ploareg
Plouagat - Plagad
Plouaret - Plouared
Plouasne - Plouan
Ploubalay - Plouvalae
Ploubazlanec - Plaeraneg
Ploubezre - Plouber
Plouëc-du-Trieux - Ploueg-Pontrev
Plouër-sur-Rance - Plouhern
Plouézec - Ploueg-ar-Mor
Ploufragan - Ploufragan
Plougonver - Plougonver
Plougras - Plougraz
Plougrescant - Plougouskant
Plouguenast - Plougonwas
Plouguernével - Plouguernevel
Plouguiel - Priel
Plouha - Plouha
Plouisy - Plouizi
Ploulec'h - Ploulec'h
Ploumagoar - Plouvagor
Ploumilliau - Plouilio
Plounérin - Plounerin
Plounévéz-Moédèc - Plounevez-Moedeg
Plounévéz-Quintin - Plounevez-Kintin
Plounez - Plounez
Plounez - Plounez
Plourac'h - Plourac'h
Plourhan - Plourc'han
Plourivo - Plourivoù
Plouvara - Plouvara
Plouzélambre - Plouzelambr
Pludual - Plua
Pluduno - Pludunoù
Plufur - Plufur
Plumaudan - Pluvaodan
Plumaugat - Pluvaelgad
Plumieux - Pluvaeg
Plurien - Plurien
Plusquellec - Pluskelleg
Plussulien - Plusulian
Pluzunet - Plûned
Plœuc-sur-Lié - Ploheg
Pommeret - Peuñvrid
Pommerit-Jaudy - Peurid-ar-Roc'h
Pommerit-le-Vicomte - Pañvrid-ar-Beskont
Pont-Melvez - Pont-Melvez
Pontrieux - Pontrev
Pordic - Porzhig
Pouldouran - Pouldouran
Prat - Prad
Quemper-Guézennec - Kemper-Gwezhenneg
Quemperven - Kemperven
Quessoy - Kesoue
Quévert - Kever
Quintenic - Kistenid
Quintin - Kintin
Rospez - Rospezh
Rostrenen - Rostrenenn
Rouillac - Rioleg
Ruca - Ruskad
Runan - Runan
Saint-Adrien - Sant-Rien
Saint-Agathon - Sant-Eganton
Saint-Alban - Sant-Alvan
Saint-André-des-Eaux - Sant-Andrev-an-Dour
Saint-Aron - Sant-Eran
Saint-Barnabé - Sant-Barnev
Saint-Bihy - Sant-Bic'hy
Saint-Brandan - Sant-Vedan
Saint-Brieuc - Sant-Brieg
Saint-Caradec - Sant-Karadeg
Saint-Carné - Sant-Karneg
Saint-Carreuc - Sant-Kareg
Saint-Cast-le-Guildo - Sant-Kast-ar-Gwildoù
Saint-Clet - Sant-Kleve
Saint-Connan - Sant-Konan
Saint-Connec - Sant-Koneg
Saint-Denoual - Sant-Denwal
Saint Denoual - Sant Denwal en breton, est attesté dès l'an 1167 avec un Sancto Denoalo que nous retrouverons au cours des ans sous formes proches comme Sancto Denoallo, Sancto Donoalo, Sancto Doncalo, Sancto Dongualo pour les années 1210, 1225, 1241, 1244.
En 1442, nous découvrons un Saint Denoeal puis, en l'an 1516, un Saint Denoual qui reste stable dans sa forme francisée.
Saint-Donan - Sant-Donan
Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle - Sant-Stefan-ar-Roudouz
Saint-Fiacre - Sant-Fieg
Saint-Gelven - Sant-Jelven
Saint-Gildas - Sant-Weltaz
Saint-Gilles-du-Méné - Sant-Jili-ar-Menez
Saint-Gilles-les-Bois - Sant-Jili-ar-C'hoad
Saint-Gilles-Pligeaux - Sant-Jilli-Plijo
Saint-Gilles-Vieux-Marché - Sant-Jili-C'hozhvarc'had
Saint-Glen - Sant-Glen
Saint-Gouéno - Sant-Gouenoù
Saint-Guen - Sant-Wenn
Saint-Hélèn - Sant-Haelen
Saint-Hervé - Sant-Herve
Saint-Igeaux - Sant-Ijo
Saint-Jacut-de-la-Mer - Sant-Yyagu-an-Enez
Saint-Jacut-du-Méné - Sant-Yagu-ar-Menez
Saint-Jean-Kerdaniel - Sant-Yann-Gerdaniel
Saint-Jouan-de-l'Isle - Sant-Yowan-an-Enez
Saint-Judoce - Sant-Yuzeg
Saint-Julien - 22 - Sant-Juluan-Pentevr
Saint-Juvat - Sant-Yuvad
Saint-Launeuc - Sant-Laoueneg
Saint-Laurent - 22 - Sant-Laorans
Saint-Lormel - Sant-Lohenvel
Saint-Maden - Sant-Maden
Saint-Martin-des-Prés - Sant-Martin-Korle
Saint-Maudan - Sant-Maodan
Saint-Maudez - Sant-Maodez
Saint-Mayeux - Sant Vaeg
Saint-Méloir-des-Bois - Sant-Meleg
Saint-Michel-de-Plélan - Sant-Mikael-Plelann
Saint-Michel-en-Grève - LokmikaeL-an-Traezh
Saint-Nicodème - Sant-Nigouden
Saint-Nicolas-du-Pélem - Sant-Nikolaz-ar-Pelem
Saint-Péver - Sant-Pever
Saint-Potan - Sant-Postan
Saint-Quay-Perros - Sant-Ke-Perroz
Saint-Quay-Portrieux - Sant-Ke-Porzh-Olued
Saint-Rieul - Sant -Rieg
Saint-Samson-sur-Rance - Sant-Samzun
Saint-Servais - Sant-Servez-Kallag
Saint-Solen - Sant-Solen
Saint-Thélo - Sant-Teliav
Saint-Trimoël - Sant-Rivoued
Saint-Vran - Sant-Vran
Sainte-Tréphine - Santez-Drifin
Senven-Léhart - Senven-Lehard
Servel - Servel
Sévignac - Sevinieg
Squiffiec - Skinvieg
Taden - Taden
Tonquédec - Tonkedeg
Tonquédec, en breton Tonkedeg, apparaît dans les écrits vers 1231 sous la forme Tonkadoc. Alain, vicomte de Tonquédec, paraît dans une donation de son père, Geslin, à l'abbaye de Beauport, actuellement en Paimpol.
Il semble que Tonquédec soit un anthroponyme employé seul et attesté par une inscription du début du VI° siècle retrouvée en Grande-Bretagne. Cet anthroponyme dérive de Twng - serment ; le suffixe Acos indiquant une notion de tribut.
Tramain - Tremaen
Trébédan - Trebêdan
Trébeurden - Trebeurden
Trébrivan - Trabrivan
Trébry - Trebrid
Trédaniel - Trezeniel
Trédarzec - Tredarzeg
Trédias - Trediarn
Trédrez-Locquémeau - Tredrez-Lokemo
Tréduder - Treduder
Tréffrin - Trefrin
Tréfumel - Trefermael
Trégastel - Tregastell
Tréglamus - Treglanviz
Trégomar - Tregonvael
Trégomeur - Tregonveur
Trégon - Tregon-poudour
Trégonneau - Tregonev
Trégrom - Tregrom
Trégueux - Tregaeg
Tréguidel - Tregedel
Tréguier - Landreger
Trélévern - Trelevern
Trélivan - Trelivan
Trémargat - Tremargad
Trémel - Tremael
Trémeloir - Tremelar
Trémereuc - Tremereg
Trémeur - Treveur
Tréméven - Tremeven-goueloù
Trémorel - Tremorae
Trémuson - Tremuzon
Tréogan - Treogan
Tressaint - Tresent
Tréssignaux - Tresigne
Trévé - Treve
Tréveneuc - Treveneg
Trévérec - Trevereg
Trévou-Tréguignec - An Trevoù
Trevron - Treveron
Trézény - Trezini
Troguéry - Trogeri
Uzel - Uzel
Vildé-Guingalan - Gwilde-Gwengalon
Yffiniac - Ilfinieg
Yvias - Eviaz
Yvignac-la-Tour - Ivinieg
Ivinieg en breton, Yvignac-la-Tour en français, est attesté en 1187 sous la forme ecclesia de Iviniac dans une charte signée entre le monastère de Saint-Magloire de Léhon et celui de Paris. Nous le retrouvons sous forme Ilfiniac en 1200.
Le toponyme breton est révélateur et aisément compréhensible et désigne une ivaie ; lieu planté d'ifs.
⌘ Nos toponymes
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.