Brest

Brest - Presse passée
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 Brest: Le goulet de Brest, porte de l'Océan...

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■   Brest: Presse passée

La presse du passé de la commune de Brest est bonne source pour connaître Brest

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.

Brest

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  • FrançaisBrest
  • BrezhonegBrest
    ( Breton )
  • Population140 064 hab.
    GentiléBrestois
  • Superficie49,51 km²
  • Densité2829 hab./km²
  • Latitude48° 23 '29" N°
    Longitude4° 29 '6" W°
  • Latitude48.391313°
    Longitude-4.485093°


⌘ Brest: Presse passée


■ Influenza

Brest - 31 décembre - Il y a eu aujourd'hui, à Brest, dix-huit enterrements, tandis que la moyenne annuelle est de six ou sept enterrements par jour. La plupart des décès sont dus à l'influenza.

LE PETIT JOURNAL - 1° janvier 1894

TTarif de la carte postale

Brest - Un groupe de négociants a remis au ministre des finances et aux membres de la commission du budget, une pétition pour demander la diminution du prix des cartes postales. D'après eux, si ces cartes ne coûtaient qu'un sou, leur emploi serait d'une grande utilité au commerce, le prix actuel de ces cartes étant trop élevé pour qu'on ne préfère pas la lettre ordinaire. Il est question, dans cette pétition, de la mise en vente de vingt-cinq cartes postales réunies en un paquet, et ne devant coûter qu'un franc.

LA LANTERNE, 03 mai 1887

THistoire d’Amiral

On n'a pas oublié l'émoi de la ville de Brest, il y a trois semaines environ. M. Floquet, débarqué dans le chef-lieu du Finistère pour plaider la cause du Républicain, fit peur au préfet maritime, un aimable clérical, qui mit sur pied toutes les troupes de terre et de mer.
La giberne du soldat était bourrée de cartouches, les patrouilles circulaient par les rues, sombres, l'oreille aux aguets, le doigt sur la détente du chassepot...
Il n'y eut point le plus léger bruit ; l'amiral remporta une de ces victoires, qui recommandent à la postérité M. Pinart, ministre de l'Empire. Il n'en a pas été quitte pour sa courte honte. On ne cesse de le cribler de traits à cette occasion, on le persifle en toutes circonstances, on le chansonne.
Le Républicain a ouvert dans ses colonnes une Chronique de l'Amiral. Aujourd'hui elle contient une complainte très vive, très spirituelle, très mordante, intitulée :
GRANDE VICTOIRE DE L'ORDRE MORAL
Sur l'air de V'la c'que c'est qu' d'aller au bois, M. le préfet maritime, avait des balles au service des républicains de Brest; ceux-ci ne se sont servi que de leur esprit et ont couvert le malheureux de ridicule ; il tue en France.

LA LANTERNE, 27 mai 1877

TIncendie

Brest, 3 décembre - Un incendie a eu lieu rue Haute-des-Sept-Saints chez le sieur Louars, ouvrier au port. Le mobilier et les effets ont été brûlés ; ses enfants, qui ont sans doute mis le feu en jouant avec des allumettes, ont été sauvés.

LE COURRIER DU FINISTÈRE - Samedi 4 décembre 1880

TChance extraordinaire

Brest, 26 juin - Un jeune enfant de 18 mois, confié par ses parents aux soins d'une femme de ménage, ayant été abandonné à lui-même sur le palier du 4° étage que borde une claire voie, trouva moyen de passer son petit corps à travers les barreaux, pourtant très rapprochés. II tomba dans l'espace jusqu'au corridor du rez-de-chaussée, dont sa chute brisa le plancher, et resta suspendu au dessus de la cave.
Par un bonheur inouï, son corps avait traversé l'intervalle entre deux poutres, à peine écartées de 30 centimètres, et le plancher, en cédant, avait amorti le coup qui, à toute autre place, eût causé une mort certaine.
On devine l'émotion des personnes qui relevèrent le petit être et leur joie quand elles s'aperçurent qu'une enflure à la tête et quelques contusions seraient les seules conséquences d'une telle chute.

LE FINISTÈRE - Samedi 29 juin 1872

TLe cadavre d'Yves Kerjean

Brest, 1 mars - Le cadavre d'Yves Kerjean, retraité de la marine, a été trouvé dans le 5° bassin du port de Commerce. Depuis quelques jours, il paraissait atteint d'aliénation mentale.
Il laisse une veuve et un enfant.

LE COURRIER DU FINISTÈRE - 3 mars 1880

TMort accidentelle

Brest, 4 mars - Le 28 février au matin, une petite fille découvrait au fond du premier bassin du Port de Commerce, le cadavre d'un homme couché sur le dos. Ce cadavre était celui de Pierre Guédon, domiciliée au Petit-Kerjean, retraité de là marine et employé aux travaux de la Mairie de Brest. Le commissaire de police se rendit au port pour procéder aux constat itions réglementaires, et fit prévenir la femme et la fille de cet infortuné ; elles accoururent sur les lieux ; interrogées par le commissaire de police, la femme de Pierre Guédon répondit que, la veille, son mari avait touché 15 francs de traitement et les lui avait remis intégralement.
L'enquête faite par le commissaire de police conclut à la mort accidentelle.

LE PETIT BRESTOIS - 6 mars 1879

TSous-marins allemands

Brest, 3 janvier - Quatre des sous-marins allemands remis à la France sont arrivés à Brest mardi, venant de Cherbourg. Mercredi ils ont été amarrés dans le bassin de Lanninon, en présence de M. le vice-amiral Moreau, commandant en chef, préfet maritime, entouré d'officiers généraux et d'invités, plutôt clairsemés à cause du mauvais temps.
Ces sous-marins sont l'U-73, U-108, U-113 et le mouilleur de mines UC-103.

LE COURRIER DU FINISTÈRE - 4 janvier 1919

⌘ Presse passée

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !