Château-Ville-Vieille

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■ Vos guides du passé

Les premiers guides touristiques, au sens où nous l'entendons actuellement, sont nés avec le développement du chemin de fer. Contrairement aux récits de voyages qui se limitaient aux parcours réalisés, les guides touristiques fournissent multiples informations sur les lieux et destinations que vous souhaiteriez visiter.

Les Guides Touristiques du Passé sont plaisantes informations et, nous permettant de visiter nos communes avec les yeux de nos aïeux, peuvent nous en apprendre beaucoup sur leurs goûts et sensibilités.

Château-Ville-Vieille

• Français ⤇ Château-Ville-Vieille
• Occitan ⤇ Chasteu-Vila-Vielha
  ^{( Occitan )}

• Population ⤇ 332 hab.
  Gentilé ⤇ -

• Superficie ⤇ 66,90 km²
• Densité ⤇ 4.96 hab./km²

• Latitude ⤇ 44° 45 '25" N°
  Longitude ⤇ 6° 48 '30" E°

• Latitude ⤇ 44.756848°
  Longitude ⤇ 6.791702°

Rue Bric et Brac

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L'Abergement-Clémenciat: l'hôtel Bouquillat vers 1910

⌘ Vous visitiez Château-Ville-Vieille en 1863

Château-Ville-Vieille est un village situé sur le Guil, à 7 lieues et 1/2 de Briançon. Sa population s'élève à 500 habitants.

En face de Ville-Vieille s'élève le château de Queyras, assis au milieu de la vallée sur un rocher aigu et escarpé, fendu par une profonde et sinueuse crevasse où serpente le Guil, sur lequel deux ponts hardis ont été jetés. La crête étroite du roc ne laisse d'espace que pour quelques bâtiments destinés aux casernes, aux magasins et au logement du commandant; ces bâtiments enclosent une petite cour où se trouve un puits très-profond et toujours abondant. D'un côté du château s'ouvre une hideuse gorge où mugit un torrent ; de l'autre se dressent d'âpres falaises ; l'ensemble du site a un aspect sauvage et grandiose. La vallée de Queyras n'a de débouché au-dessous du château que les horribles gorges de la Chapelue, fissure immense, gouffre redoutable que parcourent dans les déchirements des falaises la route et la rivière : au-dessus du château, la vallée s'enfonce entre des monts hauts et glacés ; elle se courbe vers le sud, monte rapidement à travers mille anfractuosités du terrain, et se termine, sur les flancs du Viso, au milieu de glaciers et de pies inaccessibles.

La communication entre la vallée de Queyras et Briançon est établie par deux cols très-élevés, couverts pendant huit mois de l'année d'une épaisse couche de neige, et dont l'hiver le passage est périlleux ; ce sont le col des Huyes et le col d'Isoard ; ils terminent la vallée d'Arvieux, qui débouche dans celle du Guil, à un quart de lieue au-dessous de Queyraz.

^{Guide pittoresque du voyageur en France - Année 1863}