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Anecdote locale
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 Ancelle: Paysages alpins d'hiver

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■ Le téléphone au col

Usage et possession d'un téléphone est maintenant chose courante et ordinaire.

Il fut une époque, peu reculée, où son installation était non seulement un progrès extraordinaire mais aussi une affaire nécessitant longues décisions et soutien financier du Conseil Général. C'est le 24 septembre 1910 que le CG des Hautes-Alpes envisagea l'installation d'un téléphone au refuge Napoléon, Col de Manse...



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  • FrançaisAncelle
  • OccitanAncela
    ( Occitan )
  • Population921 hab.
    GentiléAncellus
  • Superficie50,66 km²
  • Densité18.18 hab./km²
  • Latitude44° 37 '30" N°
    Longitude6° 12 '23" E°
  • Latitude44.624867°
    Longitude6.206277°


⌘ Le téléphone au col de Manse

L'usage et la possession du téléphone est maintenant chose courante et ordinaire. Il fut une époque, pas si reculée, où son installation était non seulement un progrès extraordinaire mais aussi une affaire nécéssitant de longues décisions et soutien financier du Conseil Général.

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Ancelle: Votre portable en 1919

C'est le 24 septembre 1910 que le Conseil Général des Hautes-Alpes envisagea l'installation d'un téléphone au refuge Napoléon du Col de Manse. La présence de ce téléphone présentait des avantages multiples, procurait un inestimable gain de sécurité pour les habitants appelés à passer le col mais, obligeant à monter une ligne jusqu'au col de Manse, engageait, même pour le Conseil Général, une lourde dépense de 1820 Francs.

Sollicitées, les communes de Gap, Forest-Saint-Julien, Romette, La Rochette, Saint-Laurent-du-Cros, Chabottes, Ancelle, Saint-Léger, Chabottonnes, Saint-Jean-Saint-Nicolas, Champoléon et Orcières ne votèrent aucun crédit sauf Orcières, 100 francs ; Romette, 20 francs; Ancelle, 30 francs ; Champoléon, 30 francs.

Réalisée, la ligne imposait des dépenses d'entretien s'élevant à 2 Francs l'hectomètre - soit envion 160 Francs, et des frais d'abonnement s'élevant à 100 francs la première année, 80 francs la deuxième, 60 francs la troisième et 40 francs les années suivantes.

Malgré les démarches du Conseil Général auprès des communes intéressées, la séance du 29 septembre 1910 n'avait vu aucune évolution du projet.

Deux communes - Chabottes et Saint-Léger - refusaient toujours et fermement de contribuer à la dépense; les autres renaclaient si fortement au projet que celui-ci fut purement et simplement ajourné, sine-die.