Pontis

de PONTIS Bénédict-Louis

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 Pontis: Bords du lac de Serre-Ponçon...
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■ de PONTIS Bénédict-Louis

Nous sommes en 1583, le mois et jour restent inconnus, un enfant, fils de Barthélémy et Honorée Baschi, vient de naître au château de Pontis ; on lui donnera le nom de Bénédict-Louis.

Personne ne le sait encore mais Louis embrassera le métier des armes, brillera par sa bravoure et sa prudence, servira Henri IV°, Louis XIII° puis Louis XIV°.

Maréchal de Bataille, il se retire vers 1650 à Port-Royal-des-Champs où il décède le 14 juin 1670.


Pontis

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  • FrançaisPontis
  • ProvençauPontiç
    ( Provençal )
  • Population88
    GentiléPontissois
  • Superficie14,11 km²
  • Densité6.24 /km²
  • Latitude44° 30 '15" N°
    Longitude6° 21 '27" E°
  • Latitude44.504204°
    Longitude6.357629°
  • Pontis33 pages


Rue Bric et Brac

de PONTIS Bénédict-Louis
de PONTIS Bénédict-Louis

⌘ de PONTIS Bénédict-Louis

Bénédict-Louis de Pontis, comme dit précédemment, naît normalement en 1583, mais certains assurent l'année 1578. Ses parents, Barthélémy de Pontis et Honorée Baschi, habitent le château de Pontis que vous pouvez toujours apercevoir près du village. Sa famille est installée en ces lieux depuis bien longtemps à Pontis car on signale un Faulquet de Pontis dès l'an 1147.

Les guerres de religion ayant multiplié exodes, déplacements de population et ouverture forcée sur le monde et grande attirance pour la capitale, c'est à l'adolescence que le jeune Louis monte à Paris pour, se sentant attiré par le métier militaire, entrer au service des gardes du Roi ; école excellente formant les jeunes au métier des armes ; d'autres grands noms passeront par cette formation comme Guiche, qui deviendra Maréchal de Gramont, ou le fameux d'Artagnan. Il est aussi probable, voir certain, qu'il débarque à Paris sans le sous ; l'histoire retient qu'il monte un malingre mais résistant bidet et, pour toute fortune, quelques pistoles familiales. Il n'arrive pas à Paris sans contact car il fait préparation militaire au Régiment de Bonne financé par la famille Lesdiguière ; il est admis aux gardes l'année suivante.

Louis de Pontis fut personnage téméraire et impulsif.
Il est rapporté que, chassant le cerf en Forêt de Fontainebleau avec un ami, il arriva sur les réserves royales et, surpris par les gardes-chasses du domaine, il mit M. de Vitry, capitaine des gardes en joue ; cela lui imposant de se faire oublier quelques temps en d'autres horizons. Quelques mois plus tard, de faction au Louvre, il fut reconnu par ce capitaine de Vitry qui lui pardonna et prit l'audacieux sous son aile.

Nous n'énumèreront pas les duels multiples, les séjours en prison - dont une fois il s'échappe par la cheminée, la désertion vers la Hollande, la levée de troupe pour le Duc de Savoie, avec grade de capitaine, puis le retour aux hardes comme simple soldat. Il enlève le Château de Savigny-sur-Orge par surprise mais sur ordre, cela lui valant la vindcite du Parlement de Paris et de la puissante Mme de Monravel, propriétaire du château.

Il guerroye sous la régence de Marie de Médicis et affronte durement Guise qui le signale à l'attention de Louis XIII. Obtenant la confiance du Roi Louis XIII°, il est nommé lieutenant des Gardes avec ordre d'y rétablir la discipline. Pontis participe au blocus de La Rochelle ; il est stationné au Fort-Louis.

Fort de la confiance du Roi, s'en vantant et jurant fidélité totale au souverain, il fait grosse erreur en provoquant duel contre son maître de camp, M. de Canaples, fils de M. de Créquy ; malgré l'indulgence du Roi, il s'attire animosité de Richelieu qui fera refuser avance financière permettant à Pontis d'acheter sa charge de commissaire général des Suisses et Grisons. Le soutien du Roi sera moins puissant que celle de Richelieu qui arrivera à le faire interdire de toutes charges et lui fera couper les vivres.

Il reprend du service à 65 ans, fait campagnes en Allemagne, se retrouve prisonnier après la Défaite de Méringhen. Payant double rançon, il rentre à Paris mais est cassé. Après la mort de son ami, un certain Charron, Il se retire à Port-Royal-des-Champs puis au Couvent de Paris où il meurt à l'âge de 92 ans.

Ayant servi le Royaume et trois Rois pendant 56 ans, il a reçu 17 blessures et resta d'une fidélité exemplaire.