Île de Ouessant

Île de Ouessant - Presse ancienne

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 Île de Ouessant: Phare, landes, chaos chtoniens...
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■   Île de Ouessant: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Île de Ouessant est bonne source pour connaître Île de Ouessant

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Île de Ouessant

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  • FrançaisÎle de Ouessant
  • BrezhonegEnez Eusa
    ( Breton )
  • Population842
    Gentiléouessantins
  • Superficie15,58 km²
  • Densité54.04 /km²
  • Latitude48° 27 '26" N°
    Longitude5° 6 '47" W°
  • Latitude48.457347°
    Longitude-5.096431°
  • Île de Ouessant33 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Île de Ouessant: Presse ancienne

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Île de Ouessant: Année 1908: Construction du phare de la Jument

■ Le vapeur Saint Marc se jette à la côte et coule
On repêche deux cadavre, neuf marins disparus


Ouessant, 14 août - Un dramatique naufrage a eu lieu ce matin vers 3h25. Les vapeurs Berville et Saint-Marc, qui venaient de Cardiff avec un chargement de tonnes de charbon et se rendaient à Nantes, naviguaient dans les parages de l'île d'Ouessant quand, vers 3 h, la brume étant devenue très dense, ils dévièrent de leur route et allèrent se jeter sur l'île d'Ouessant.
L'un d'eux, le Berville, ayant touché une roche, et faisant de l'eau sur l'avant, réussit à aller s'échouer sur les côtes dans la baie du Stift.
Il envoya un S.O.S. à la station d'Ouessant. Aussitôt le canot de sauvetage se porta au secours de l'équipage. Cependant celui-ci rentra à la station à 5 heures, le capitaine du Bertille n'ayant pas besoin de son assistance, mais seulement de remorqueurs. Les remorqueurs Puissant et Orage, de la Compagnie l'Union Française Maritime, aussitôt prévenus par T. S. F. ont quitté Brest, vers midi, ayant réussi à remorquer le Berville l'ont pris à la remorque. Ils sont arrivés dans notre port dans la soirée.
L'équipage du Bertille est sain et sauf.
L'avant et le gouvernail du vapeur sont fortement avariés ; il a perdu son hélice.
La fin du Saint-Marc
Le second navire n'a malheureusement pu s'en tirer à si bon compte.
Ce navire, à 3 h. 25, a touché les rochers de la chaussée de Keller, près d'Ouessant.
Il a envoyé l'appel de détresse suivant à la station de sauvetage d'Ouessant:
Sommes échoués Ouessant et coulons.
Les canots de sauvetage d'Ouessant et de Molène se sont aussitôt portés à son secours, mais il était trop tard ; le Saint-Marc avait coulé en dix minutes.
Le patron d'un bateau de pêche de Molène, M. Pierre Prionot. qui se trouvait non loin du Saint-Marc réussit à sauver 12 hommes de l'équipage qui ont. été débarqués à Ouessant. En outre, le patron Cariou Lucien, du bateau de pêche Rouanez-Breiz-Izel de Molène, a recueilli à deux milles de la pointe nord-ouest de Perm, deux cadavres qui ont pu être identifiés. L'un portait des papiers d'identité an nom de Paul-François-Marie Corlec, inscrit a Auray ; l'autre n'avait pas de papiers d'identité mais portait une alliance manquée J. Le Rot né le 10 avril. Les deux corps ont été déposées dans l'abri du canot de sauvetage de Molène. Neuf marins n'ont pas encore été retrouvés. On conserve néanmoins l'espoir qu'ils ont peut-être été recupillis par d'autres navires qui auraient continué leur route. L'officier en second est parmi les rescapés.
Le Saint-Marc, du port de Nantes, jaugeait 1.143 tonnes et appartenait à la Société maritime auxiliaire de transports. Il était monté par 23 hommes d'équipage et commandé par le capitaine Le Bot, de l'île d'Arz. Ce navire avait été construit en 1912 à Nantes par les Chantiers de Bretagne. Le Berville jauge 588 tonnes et appartient la Société des armateurs français ; il est attaché au port de Rouen.

L'OUEST-ÉCLAIR - 15 août 1925

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !