Enterré par son fils
Essertenne - Le petit village d'Essertenne, près du Creusot, est en émoi par suite de la découverte d'une affaire jusqu'ici encore mytérieuse.
Dans une maison entourée d'un petit jardin vivait, avec son fils, de 45 ans, un vieillard de 80 ans, M. Babœuf. Il y a quelques jours, le père Babœuf disparut, et personne de son entourage et de ses connaissances ne le revit.
Au premier abord, l'hypothèse d'un voyage ayant fini par paraître invraisemblable, la rumeur publique s'émut et la gendarmerie du Creusot vint pour faire une enquête. Le fils Baiœuf, faible d'esprit, répondit évasivement aux questions qui lui étaient posées.
Or hier, on s'aperçut qu'en un coin du jardin la terre avait été fraîchement remuée. On fouilla, et le cadavre du vieillard fut découvert enterré à une faible profondeur.
Selon toute vraisemblance, le vieillard serait mort naturellement, et son fils, pour ne pas se séparer de lui, l'aurait inhumé dans le jardin.
LA CROIX - 22 avril 1908
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...
⤇ Salade niçoise à la tortue !
À Nice, célèbre ville française en département des Alpes-Maritimes, la population marquait le Carême en cette bonne année 1764. Les viandes interdites, le poisson était autorisé et, les oiseaux de mer alors considérés comme une sorte de poisson, leur consommation était autorisée ; c'était aussi le cas des autres animaux venant de la mer.
En ce beau mois d'octobre 1764, en plein Carème, des pêcheurs ramenèrent une tortue de 200 livres - 90 kg. Franciscains et autres congrégations revendiquant la prise, émeute, bosses et horions s'ensuivant entre partisans des uns ou des autres, la maréchaussée trancha: l'animal fut relâché et les franciscains, marris, durent renvoyer l'animal à la mer !
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Essertenne ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Essertenne ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !
✝ Abba l'Ismaélite, Saint - V° siècle
Converti par le moine Maroze, Abba, aussi connu sous le nom d'Agabbas, se retira avec Saint Eusèbe de Syrie dans la région d'Antioche. Nous n'en connaissons que très peu la vie de ce personnage si ce n'est qu'il était Isamélite - un peuple arabe, et fut ascète auprès de Saint Eusèbe de Syrie qui lui enseigna la prière intérieure et les joies du silence. Abba vécut son ascèse debout ou à genoux mais ne se couchait jamais ; cela lui permettant d'être toujours en prière. Il mourut en sainteté.
Mars avec ses marteaux
Avril avec ses couteaux.
⤇ Au restaurant - Année 1900
Une bonne fourchette mange au restaurant ; son repas terminé, il demande l'addition et mégote le prix du pigeon.
- Vous me comptez le pigeon dix francs ?
- Oui Monsieur.
- Qu’est-ce donc qu’il avait d’extraordinaire ?
- Il était apprivoisé.
Nous remercions les différents contributeurs de Essertenne.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !