⟾ La République
La République du Daghestan est divisée en 42 raïons et 10 villes. La république actuelle est née le 24 mai 1991. La Constitution, adoptée le 10 juillet 2003, spécifie les caractère multi-ethnique de la République. Reconnaissant les Droits de l'Homme et du Citoyen, elle spécifie, à juste titre, être partie intégrante de la Fédération de Russie et spécifie son attachement à la Justice Sociale, aux Droits Humains ; cela sur les principes reconnus d'égalité et d'autodétermination des Peuples.
⟾ Les langues officielles: Russe, Avar, Agul, Azerbaïdjanais, Dargin, Kumyk, Lak, Lezgin, Nogaï, Rutul, Tabasaran, Tat, Tsakhur, Tchétchène
La Constitution de la République du Daghestan officialise toutes les langues naturellement présentes sur son territoire. Toutes ces langues utilisent le cyrillique.
Le russe est une des langues officielles de la République du Daghestan. C'est une langue indo-européenne appartenant au groupe des langues slaves orientales. Les russisants représentent 280 millions de personnes. Le russe utilise des caractères cyrilliques.
⟾ La population
En Fédération de Russie, chaque citoyen peut déclarer librement sa nationalité ou non. Parmi ceux ayant déclaré leur appartenance culturelle, les Avars représentent 30% de la population de la République. Le second groupe est formé par les Dargins, 17% ; puis les koumyks, 15.5%. Citons les Lezghins, 12% ; les Laktsy, 5% ; les Tabarassans, 4%, etc...
Les Russes représentent un peu plus de 3% de la population de la République.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.