En réponse à son entrefilet du 24 décembre dernier
La Démocratie du Morbihan n'a pu se faire imprimer ni à Langonnet à l'imprimerie de Mr de Boissieu, ni a Carhaix chez le barde séparatiste Jaffrénoù parce qu'elle ignorait l'existence de ces 2 citoyens.
Une seule imprimerie avait fait assez parler d'elle pour que sa renommée fût arrivée jusque dans les bureaux de la 'Démocratie du Morbihan': c'est l'imprimerie paroissiale de Saint-Etienne-de-Mont, à Paris, où s'impriment en caractères d'une rare élégance certains billets de confession que certains candidats "Républicains" (!) exhibent à leurs électeurs dans les moments difficiles.
Décemment, nous ne pouvions voisiner avec ces papelards qui doivent puer la sacristie.
Signé: La Démocratie
'LA DEMOCRATIE DU MORBIHAN', 02 janvier 1910
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !