Arvieux

Anecdote locale
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■ Émeute à Arvieux

La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel et unanime enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives. Cette période vit bien des troubles naître dans toutes les Provinces de France.

Promettant monts et merveilles, chantant la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, et la semaine des quatre jeudis, ceux qui avaient fait des promesses ne les respectèrent pas...



Arvieux

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  • FrançaisArvieux
  • OccitanArvieus
    ( Occitan )
  • Population358 hab.
    GentiléArvidants
  • Superficie72,62 km²
  • Densité4.93 hab./km²
  • Latitude44° 46 '2" N°
    Longitude6° 44 '21" E°
  • Latitude44.767238°
    Longitude6.739167°


⌘ Émeute à Arvieux

La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel et unanime enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives. Cette période vit bien des troubles naitre dans toutes les Provinces de France. Promettant monts et merveilles, chantant la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, et la semaine des quatre jeudis, ceux qui avaient fait des promesses ne les respectèrent pas. Comme multitude de sujets du Roi, devenus Citoyens d'une République, les désillusions et griefs s'amoncelaient, les promesses aussi.

Ces désillusions furent nombreuses, elles étaient principalement liées à l'accaparement et achat des biens nationaux par les bourgeois et financiers, par les nouvelles règles d'imposition, par l'arbitraire qui se mettait en place, ainsi que par l'appel aux armes dont étaient dispensés les fils de la bourgeoisie.

Le 29 septembre 1792, pour imposer les nouvelles lois, des commissaires de la jeune République s'étaient rendus à Arvieux pour imposer les nouvelles règles du calcul de l'assiette de la contribution foncière. Jacques Borel, ancien maire et originaire de Brunissard, pensant avoir droit de parole - la République parlait tant de Liberté, et espérant justice, se permit de faire remarquer à ces commissaires que les opérations nécéssaires avaient été réalisées et qu'il existait déja un cadastre consultable dans la maison commune, qui deviendra mairie. Il fit aussi remarquer à ces commissaires amidonnés de leur autorité, que la population voulait continuer à suivre ce cadastre, qu'elle ne s'en écarterait jamais et que nulle autorité ne parviendrait à contraindre les habitants à d'autres opérations. Ces propos séditieux furent suivis d'une émeute contre les commissaires, qui ne trouvèrent leur salut que dans la fuite, favorisée par les officiers municipaux.

Mal lui en pris et notre brave homme avec son compère, Antoine Eypar du Villar-Gaudin, principaux acteurs de l'attroupement dans cette commune, se retrouvèrent au tribunal, attaqués par le directoire du département pour sédition. Leur peine fut lourde. Au nom de la Liberté, de l'Égalité, de la Fraternité et au nom du Peuple Souverain ils furent condamnés à des peines financières peu agréables.