Nos toponymes en Côtes d'Armor définissent un lieu, ou ensemble de lieux, précis dans un espace dont la superficie peut être plus ou moins importante. Un toponyme peut donc définir un champ ou espace minuscule comme un espace à très grande échelle.
Chaque peuple, imprimant sa marque, nous retrouvons des strates pré-celtiques: Aquitain, Ibère, Ligure, Proto-Basque, souvent reliefs ou rivières. La strate celtique a laissé multiples toponymes, dont villes et villages ; quant aux latins, ils nous laissèrent moult toponymes. Germains, Grecs, Scandinaves laissèrent aussi empreinte dans les lieux qu'il occupèrent. Ces toponymes peuvent rappeler une activité - militaire, religieuse ou artisanale, ou une caractéristique physique ou biologique précise.
Déplorons l'usage récent de néo-toponymes parfois d'une navrante et pitoyable tristesse.
![]() | Français | Côtes d'Armor |
![]() | Brezhoneg | Aodoù an Arvor |
![]() | Population | 542 573 hab |
![]() | Gentilé | Costarmoricains |
![]() | Superficie | 6 878,00 km² |
![]() | Densité | 78.89 hab/km² |
![]() | Latitude | 0°0'0" N |
![]() | Longitude | 0°0'0" E |
![]() | Latitude | |
![]() | Longitude |
Certains toponymistes feraient dériver Lambal - Lamballe d'un Lann Baol, ermitage d'un certain Paul. Bien qu'aisée, cette hypothèse est infirmée par les textes anciens qui ne présentent jamais cette forme comme le signale si bien Stéphane Morin en 2003. Une interprétation séduisante ferait dériver le toponyme Lamballe de Lann, ajonc - et Balan, genêt.