D'un de nos plus sérieux correspondants:
- Depuis plusieurs semaines, les habitants d'un village de l'arrondissement de Bastia étaient réveillés dans la nuit du samedi au dimanche par des décharges d'armes à feu et des hurlements, qui semblaient provenir d'une propriété appartenant à une personnalité politique du canton. Ces bruits insolites étaient toujours accompagnés d'une grande lueur qui s'éteignait au bout de cinq ou six minutes.
Déjà des histoires où le diable jouait un rôle important circulaient, semant la terreur dans le coeur des braves gens, quand quelques hommes courageux décidèrent de se rendre compte de visu de ce qui se passait, et voici ce qu'ils virent:
Une douzaine d'hommes, dont l'un était affublé d'une vieille livrée — dans laquelle certains ont cru reconnaître l'habillement des gardiens de pénitentiers — tournaient en gesticulant et criaient des insultes autour d'un feu entretenu avec des exemplaires de 'Avanti' !!! Ces fous ne s'arrêtaient de tourner que pour tirer dés coups de pistolet et de fusil sur un mannequin qui était censé représenter Jaurès.
Craignant, étant donné l'état de surexitation des possédés, que leur intervention n'ait des suites graves, les gens venus pour savoir se retirèrent.
Depuis, des langues se sont déliées, et l'on dit que l'homme à la livrée n'est autre que M. B.g.o.i, que chaque samedi il achète tous les numéros de Avanti ! qu'il peut trouver dans le canton, et les brûle dans la nuit, en compagnie de quelques-uns de ses amis.
Est-ce possible ? Qui sait !
AVANTI, Journal Politique Corse - 20 septembre 1913
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...
⤇ Pillons le château !
La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel et unanime enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives qui, sciemment, déformeront les réalistés historiques.
Cette période troublée, vit multiples émeutes à Chorges, commune française des Hautes-Alpes. Lors de la vente des biens nationaux confisqués aux nobles émigrés, lésant ces gens, et le Peuple car ils seront rachetés par la bourgeoisie, le Château de Chorges fut totalement saccagé. Il n'apparaîtra plus sur le cadastre de 1817-1823.
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Tralonca ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Tralonca ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !
Mars martelle,
Avril coutelle
Et mai nous achève
⤇ Et toc - Année 1895
Le retour du printemps a amené à Paris pas mal de bonnes gens de la campagne. Chez un commerçant du Marais, on donne l’hospitalité à un cousin qui visite pour la première fois la capitale. Au dessert, on l’invite à chanter avec sourire narquois.
- Je ne chante jamais ! s’excuse-t-il.
- Alors sifflez ! s’écrie un loustic.
- J’avoue que je sais siffler, dit le paysan ; ça m’arrive souvent à la campagne, mais c’est quand les bêtes sont loin...
Nous remercions les différents contributeurs de Tralonca.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !