Saint-Renan

Saint-Renan - Presse ancienne

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 Saint-Renan: Elle est proche de l'église; vous comprendrez pourquoi ce nom...
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■   Saint-Renan: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Saint-Renan est bonne source pour connaître Saint-Renan

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Saint-Renan

saint-renan

  • FrançaisSaint-Renan
  • BrezhonegLokournan
    ( Breton )
  • Population7 300
    Gentilérénanais
  • Superficie13,31 km²
  • Densité548.46 /km²
  • Latitude48° 26 '60" N°
    Longitude4° 37 '0" W°
  • Latitude48.433300°
    Longitude-4.616670°
  • Saint-Renan23 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Saint-Renan: Presse ancienne

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Saint-Renan: Pen ar Ru, début XX°

■ Écrasé par le train

Saint-Renan, 27 décembre - Un terrible accident a jeté dimanche la consternation dans la ville de Saint-Renan.
C'était au départ du train de Ploudalmézeau, qui quitte la gare de Saint-Renan à 4h52' pour arriver à Brest à 5h30'. On venait de donner le signal du départ. Tous les voyageurs se trouvaient dans les 10 wagons qui composaient le convoi.
Le train commençait à se mettre en marche, quand un jeune militaire de 24 ans M. Édouard Petton, brigadier-fourrier au 2° chasseur à cheval, en garnison à Pontivy, s'élança de la halle aux marchandises et voulut monter dans un des wagons de l'avant du train. Malheureusement, par suite d'un faux pas, il tomba entre les roues et quatre ou cinq wagons lui passèrent sur les deux jambes, les lui coupant littéralement au-dessous des genoux.
M. de Tillerie, chef d'exploitation de la ligne, se trouvait dans un wagon de l'arrière. En entendant les cris, il se précipita au bord de la plate forme du wagon, et, apercevant le malheureux sous les roues, il serra vivement le frein; cependant il ne voulut pas arrêter le train de peur d'éffrayer les voyageurs.
Beaucoup de ceux-ci sont rentrés à brest ne sachant pas ce qui s'était passé.
Édouard Petton, orphelin de père et de mère, est originaire de Saint-Renan Avant son entrée au régiment, il habitait Brest avec sa soeur, aujourd'hui chez sa cousine Mme Kerneis, bouchère, rue de la Mairie.
Petton, avant son entrée au service, avait travaillé chez M. Neau et Dieuzaide. Il y a un peu plus de deux ans, il s'engageait et était incorporé au régiment de chasseurs de Pontivy. Il ne lui restait plus que dix mois à faire pour terminer sa période de service militaire.
Samedi soir, il était arrivé à Brest en permission de quatre jours, et était descenduchez sa cousine.
Le soir même de son arrivée à Brest, il avait passé une partie de la soirée en compagnie de quelques amis chez M. Chaleyssain, buraliste et cafetier, rue de la Mairie. Le jeune brigadier paraissait très gai et annonçait joyeusement à ses camarades qu'il était de la classe. Hier matin, il quittait Brest par le train de 9h50 et qui arrive à Saint-Renan à 10h38, afin de passer la journée, chez Mme Kerneïs, mère de sa tante.
Édouard Petton était un excellent garçon, d'une excellente conduite, fort apprécié de ses amis et de ses chefs.

LE NOUVELLISTE DU MORBIHAN - 7 janvier 1894

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !