Bâgé-la-Ville

Bâgé-la-Ville - Presse passée
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■   Bâgé-la-Ville: Presse passée

La presse du passé de la commune de Bâgé-la-Ville est bonne source pour connaître Bâgé-la-Ville

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.

Bâgé-la-Ville

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  • FrançaisBâgé-la-Ville
  • Arpitan
    ( Arpitan )
  • Population3 200 hab.
    GentiléBagésiens
  • Superficie39,68 km²
  • Densité80.65 hab./km²
  • Latitude46° 19 '60" N°
    Longitude4° 57 '49" E°
  • Latitude46.316573°
    Longitude4.946921°


⌘ Bâgé-la-Ville: Presse passée


■ Accident de motocyclette

Bâgé-la-Ville, 22 septembre - On nous écrit que le chantre Buiron, brouillé avec son curé qui a gagné contre lui un procès en justice de paix, étant devenu maire le 4 septembre, a supprimé les Sœurs de l'école. Maintenant, allez demander à nos conseillers pourquoi ils ont voté la laïcisation. Ils vous répondront qu'ils n'en savent rien. Demandez-leur quels sont les motifs qui les ont fait voter le renvoi des sœurs; ils vous répondront qu'ils n'en ont aucun. Ce qui est vrai, d'ailleurs, car les Religieuses de Bâgé-la-Ville dirigeaient leur école à la satisfaction de toute ia commune et tous les conseillers qui leur ont fait élever leurs filles.
Que M. Buiron me donne un démenti !
Peut-ètre diront-ils que la commune n'ayant pas d'autre école de filles, ils étaient obligés de les envoycr chez les Religieuses. Mais alors, pourquoi MM. Dégletagne, notaire et conseiller ; Bollachon, adjoint ; Réty, conseiller, ont, le premier, sa fille ainée chez les Dames de St-Joseph à Bourg, le second fait instruire sa fille chez les Dames de St-Joseph à St-Laurent-lès-Mâcon. et le troisième chez les Sœurs de St-Charles à Màcon ?
Pourquoi ont-ils voté la laïcisation ?
Ce qui est bon pour eux ne l'est donc pas pour leurs administrés ?
Quels comédiens que nos conseillers municipaux !

LA CROIX - 24 septembre 1886

■   Procession supprimée

Bâgé-la-Ville, 2 juillet - La collection des Cocula et des Chion-Ducollet vient de s'enrichir d'un nouveau type dans l'Ain. M. Buiron, conseiller général de Bâgé-le-Châtel, maire de Bâgé-la-Ville, vient de signifier à Dieu que si, jusque-là, il l'a toléré sur la voie publique et s'il lui a fait grâce encore cette année, c'est désormais fini.
Il justifie son arrêté par les vus et merveilleux considérants ci-dessous, que nous publions pour la gloire du personnage et l'amusement du lecteur:
- Vu les articles 94 et 97 de la loi du 5 avril 1884;
les différentes plaintes à nous adressées et relatives aux processions;
Considérant que les processions constituent des manifestations étrangères au sentiment religieux (sic)
Qu'elles sont un sujet de dépenses onéreuses (sic) pour certaines familles et qu'elles peuvent contrarier la libre circulation sur la voie publique et causer des accidents;
Que dernièrement, par exemple, à la procession du 17 juin courant, un accident a failli se produire sur la route de Montrevel,
Arrêtons, etc.

Ce monument burlesque est digne de passer à la postérité parmi les modèles de sottises des ennemis de la liberté.
C'est fait !

LA CROIX - 4 juillet 1900

⌘ Presse passée

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !