Sa compréhension est aisé et se traduit par l'église de Saint Jean ; la paroisse voyait l'existence en ces lieux d'une église consacrée à Saint Jean-Baptiste qui fut brûlée en 1557 par les Gueux lors de leur jacquerie.
Saint-martin-Sur-ecaillon -
Saint-momelin -
Saint-pierre-brouck -
Saint-Pol-sur-Mer - Sints-Pols-aan-Zee
Saint-python -
Saint-Rémy-Chaussée -
Saint-remy-du-nord -
Saint-Saulve -
Saint-Souplet -
Saint-SylveStre-cappel -
Saint-vaaSt-en-cambréSiS -
Saint-waaSt -
Sainte-marie-cappel -
Sint-Mariakappel en flamand est devenu Sainte-Marie-Cappel en français et est attesté en 1559 avec un toponyme en français.La compréhension de ce toponyme ne pose aucune difficulté et rappelle que l'église primitive fut consacrée à la Vierge, mère de Jésus.
Salesches -
Salomé -
Sameon -
Sancourt -
SanteS -
SarS-et-roSièreS -
SarS-poterieS -
Sassegnies -
Saultain -
Saulzoir -
Sebourg -
Seclin -
SemerieS -
SemouSieS -
SepmerieS -
Sequedin -
SeranvillerS-forenville -
SercuS -
Sin-le-noble -
Socx -
Solesmes -
Solre-le-château -
Solrinnes -
Somain -
Sommaing -
Spycker -
Staple -
Steenbecque -
Steene -
Steenvoorde -
Steenwerck -
Strazeele -
Taisnières-en-Thiérache -
Taisnières-sur-hon -
Templemars -
Templeuve -
Terdeghem -
TeTeghem -
ThianT -
Thiennes -
Thivencelle -
Thumeries -
Thun-l'evêque -
Thun-sainT-amand -
Thun-Saint-Martin -
Tilloy-lez-cambrai -
Tilloy-lez-marchiennes -
Toufflers -
Tourcoing -
Tourmignies -
Trelon -
Tressin -
Trith-Saint-Léger -
Troisvilles -
Uxem -
Valenciennes -
Vendegies-au-bois -
Vendegies-sur-ecaillon -
VendeVille -
Verchain-maugre -
Verlinghem -
Vertain -
Vicq -
Viesly -
Vieux-berquin -
Vieux-conde -
Vieux-Mesnil -
Vieux-reng -
Villeneuve-d'Ascq -
Villereau -
Villers-au-tertre -
Villers-en-cauchies -
Villers-guislain -
Villers-outreaux -
Villers-plouich -
Villers-pol -
Villers-sire-nicole -
VolckerinckhoVe -
Vred -
Wahagnies -
Walincourt-selvigny -
Wallers -
Wallers-en-fagne -
Wallon-cappel -
Wambaix -
Wambrechies -
Wandignies-hamage -
Wannehain -
Wargnies-le-grand -
Wargnies-le-petit -
Warhem -
Warlaing -
Warneton -
Wasnes-au-Bac -
Wasquehal -
Watten -
Wattignies -
Wattignies-la-victoire -
Wattrelos -
Wavrechain-sous-denain -
Wavrechain-sous-faulx -
Wavrin -
Waziers -
Wemaers-Cappel -
Wemaarskappel, devenu Wemaers-Cappel en français, est attesté en 1183 dans le cartulaire de Bourbourg sous l aforme Wemardi-Capella. Une forme flamande Blauw-Cappel est aussi attestée. Si une origine liée à un lieu de culte est certain, le Wemaar reste caché ; était-ce un mécène, un seigneur local ayant cédé des terres moyennant son nom donné à la chapelle ?
Nous ne nous prononçons pas sur ces interprétations.
Wervicq-Sud -
West-Cappel -
Wicres -
Wignehies -
Willems -
Willies -
Winnezeele -
Wormhout -
Wulverdinghe - Wulverdinge
Wylder -
Zegerscappel -
Zegerscappel, en flamand Zegerskappel, est attesté sur une charte du XII° siècle sous la forme latine Fanum Sigeri.
Ce document, daté de l'an 1186, voit Guillaume et sa femme, châtelains de Saint-Omer, céder aux moines une part de leurs taxes levées sur les vins. Il est contresigné par un certain Gislebert de Zegercappel.
Zermezeele -
Zuydcoote - Zuidkote
Zuydcoote, en flamand Zuidkote, voit deux hypothèses concernant son toponyme.
L'une ferait dériver ce toponyme de sout - sel, et Kot - cabane, rappelant ainsi l'existence probable d'une saunerie ou activité liée au sel en ces lieux ; l'autre hypothèse fait dériver ce toponyme de south - sud, et koot côte, soit la côte sud.
Zuytpeene - Zuidpene
Zuidpene flamand, devenu Zuytpeene en français, est attesté en 1174 dans le cartulaire de Wattens avec un Zuutpeene, puis un Zutpene en l'an 1214 et dans ce même cartulaire.
Zuytpeene doit être opposé à Noordpeene, tous deux villages situés sur le Peene Becque, petite rivière longeant ces deux sites.
Zuytpeene est simplement le Sud sur la Peene.
⌘ Nos toponymes
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.