Le naufrage du Drummond-Castle
Landunvez, 17 juillet - Un nouveau cadavre d'un naufragé du Drummond-Castle a été trouvé par le patron Cadalen Hervé du bateau Phèdre, de Landunvez.
Le corps, qui était complètement décomposé, était revêtu d'une vareuse, portant sur les manches des galons d'or surmontés, à gauche de deux ancres et d'une couronne d'or, et à droite d'une abeille d'or et d'une étoile.
Dans la ceinture enroulée autour du corps, on a trouvé neuf livres sterling.
LA CROIX - 18 juillet 1896
Le naufrage du Drummond-Castel eut lieu dans la nuit du 16 juin 1896 dans le Fromveur - traduisible par La grande émotion. Le naufrage, violent, vit le steamer couler en 30 minutes, ne laissant le temps de mettre les canots de sauvetage à l'eau. Sur 361 passagers, il n'y eut que 3 survivants. Des corps furent retrouvés dans un rayon de plus de 40 kilomètres. Les Ouessantins et Molénais eurent un comportement admirable. Le steamer venait du Cap. Cette nuit était dernier jour de voyage.
Un cultivateur emporté par la mer avec son attelage
Landunvez, 27 février - Un cultivateur du hameau d'Argenton, près de Landunvez, M. François Magueur, 60 ans, a été projeté à la mer avec l'attelage qu'il conduisait et englouti sans qu'on pût lui porter secours.
LA CROIX - 28 février 1925
Naufrage du Jeanne-Fernande
Landunvez, 13 février - À deux kilomètres du sémaphore de Landunvez, département du Finistère, un navire de commerce, la Jeanne-Fernande, s'est brisé sur les rochers de Saint-Samson. Deux hommes de l'équipage disparaissent dans les flots.
LE PETIT JOURNAL - 15 février 1900
Collision entre une automotrice et un autobus
Landunvez, 28 septembre - Une collision a eu lieu ce soir entre une automotrice et un autobus des chemins de fer départementaux, au passage à niveau de la ligne de Landunvez à Argenton.
Le chauffeur de l'autobus, M. François Le Berre, âgé de 24 ans, originaire de Bodilis, en département du Finistère, a été tué. Le mécanicien de l'automotrice, M. L'Hostis et un passager, M. Brodennec, premier maître de marine de Porsporder, ont été blessés.
LE POPULAIRE - 1° octobre 1931
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !