■ Généreux propriétaire
Garlan - 18 juillet - Une fermière de Garlan, Mme Masson, mourait ces jours derniers, laissant son mari à la tête de l'exploitation avec 10 enfants, dont l'aîné est à peine âgé de 14 ans. Masson est dans une situation voisine de la misère; le loyer de sa ferme est de 800 francs l'an.
Son propriétaire, le général de cavalerie en retraite de Forsanz, ayant appris la triste situation de son fermier, lui a spontanément signé d'avance un reçu de cinq années de loyer en lui défendant d'en souffler mot. Une indiscrétion seule a permis de connaître ce beau trait.
LA CROIX - 20 juillet 1905
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !