Francheville

Francheville - Presse ancienne

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■   Francheville: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Francheville est bonne source pour connaître Francheville

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Francheville

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  • FrançaisFrancheville
  • Population12 200
    Gentilé
  • Superficie8,18 km²
  • Densité1491.44 /km²
  • Latitude45° 44 '60" N°
    Longitude4° 46 '0" E°
  • Latitude45.733299°
    Longitude4.766670°
  • Francheville16 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Francheville: Presse ancienne

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Le Mont-Saint-Michel: L'escalier menant aux cachots - année 1845

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Les nouvelles à Francheville

francheville-69  Le double crime de Francheville

Francheville, 8 janvier - Le mystère plane toujours sur le double crime de Francheville. On a cru un instant qu'on était sur la piste de l'assassin, mais la piste était mauvaise; une vieille femme, marchande ambulante, avait disparu depuis trois semaines. On força la serrure de son logis à la Croix-Rousse et on découvrit la femme inanimée. La pauvre vieille était morte de misère.
Il faut donc trouver autre chose.
Les magistrats ne croient ni à un crime ayant le vol pour mobile, ni à un drame passionnel. On aurait donc affaire à un monomane dangereux qui, à un an d'intervalle, aurait assouvi sa passion sanguinaire et choisi pour ses deux victimes le même tombeau.
À la dernière heure, nous apprenons qu'une des victimes a été reconnue.
Un homme en pleurs s'est présenté à la Morgue et a déclaré qu'il venait de reconnaître, dans une photographie exposée dans une salle de dépêches, le visage de sa belle-mère, Mme Augustine Pénet, 54 ans, demeurant avec son gendre, M. Loriquet, et sa fille, 97, rue Dunoir, a Lyon.
M. Loriquet avait signalé aux autorités la disparition de sa belle-mère depuis le 10 décembre dernier; elle avait sur elle 300 francs.
M. Loriquet s'est entretenu fort tard avec le juge d'instruction.

LA CROIX, 98 janvier 1900

francheville-69  Le drame de Francheville

Francheville - On a arrêté un individu sur qui pèsent les présomptions les plus graves. C'est un cordonnier italien, Louis Richetto, de Milan, qui a été condamné à Turin à 5 ans de réclusion pour vol. Il vint en France en 1887 et se fixa à Lyon. Très intelligent, et très adroit de ses mains, il s'était confectionné un mobilier complet, et avait un outillage perfectionné lui permettant de faire tous les métiers. Fort épris de littérature et de sport, il avait librairie de luxe, bicyclette, piano. Il fit la connaissance de la belle-mère de M. Loriquet et fut son conseiller pour ses placements d'argent.
C'est M. Loriquet qui donna à la police ces précieux renseignements.
Richetto, appelé près du chef de la Sûreté et de M. Benoist, juge d'instruction, garde un admirable sang-froid. Il reconnaît avoir beaucoup connu la belle-mère de Loriquet, mais assure qu'il ne l'a vue depuis cinq semaines. On a trouvé chez lui des journaux parisiens qui portent le même titre que ceux enveloppant les morceaux du cadavre puis de la toile de sac identique à l'étoffe enveloppant les chairs découpées.

LA CROIX, 11 janvier 1900

Francheville   Le drame de Francheville
Francheville - On a une importante déposition contre Richetto. Un employé des tramways qui connaît l'inculpé, a déclaré que, dans la nuit du 24 au 25 décembre, il avait aperçu Richetto allant vers la villa Noack, chemin de Francheville.
Richetto a commencé par nier, puis a avoué qu'il était allé cette même nuit réveillonner chez des amis.
La déposition de l'employé cadre parfaitement avec les observations du Dr Lacassagne que nous avons données.
Pourra-t-on forcer l'inculpé enserré dans les mailles d'une accusation de plus en plus étayée à avouer sa culpabilité ?

LA CROIX - 16 janvier 1900

Francheville   Le drame de Francheville
Francheville - La domestique d'un M. Barbier, propriétaire à Francheville, a déclaré qu'elle avait vu très souvent Richetto se diriger de grand matin vers la propriété Noack.
On a pu établir également que Richetto était en pourparlers avec une vieille femme de Francheville, qui venait de faire un héritage important, et à laquelie, selon son procédé toujours le même, il donnait des conseils pour le placement de son argent. Enfin, on sait que Richetto était autrefois en relation avec le marchand brocanteur Plonial, dont la disparition est encore inexpliquée.

LA CROIX - 17 janvier 1900

Francheville   Exploration d'un abîme
Francheville, 23 octobre - Le légendaire gouffre du Trou-de-Souci, à Francheville, sur le plateau de Langres, auquel, depuis l'année 1520, on prêtait la profondeur de 270 mètres, a été exploré hier par MM. Martel, Dioton et L. Armand, les spécialistes en la matière, aidés de M. Jacques, percepteur à Saint-Seine-l'Abbaye.
La voûte, construite sur l'orifice en 1886, a été enlevée, et la descente a pu s'effectuer. On avait installé un téléphone. On n'a constaté qu'une profondeur de 57 mètres.
Mais on a fait la découverte, intéressante pour les géologues et les hygiénistes, d'une rivière souterraine dans une ample galerie à perte de vue. L'absence de bateaux a forcé de remettre au printemps prochain une exploration complète de ce cours d'eau souterrain qui coule vers 430 mètres d'altitude.

LA CROIX - 26 octobre 1904

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !