Côte d'Or

Étymologies et toponymes

dijon-1
 Dijon: Le château des gendarmes au XIX°
télégram V-Kontakte Facebook Whatsapp Tchinggiz X
🎲 ⤇ La femme renard...

Sponsor

■ Côte d'Or: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

Côte d'Or

Côte d'Or

Rue Bric et Brac

⌘ Côte d'Or: Étymologies et toponymes

⟾ Le département

Le département de la Côte d'Or est né le 4 mars 1790 comme l'immense majorité des départements de France. Ce département est le seul à porter un nom sans lien avec la géographie fluviale. Il doit son nom à Charles-André-Rémy Arnoult, député de l'Assemblée Constituante de 1789. Plusieurs autres appellations dans l'esprit du nom des autres départements étaient envisagées; la proposition de Charles-André-Rémy Arnoult emporta les suffrages et le nom Côte d'Or rappelle ces cuestas, talus fort nombreux dans le département, accueillant ces vignobles de Bourgogne aux crus si renommés.

La langue locale: Un patois d'Oïl

La langue parlée en Côte d'Or était un patois d'Oïl lié au Bourguignon-Morvandeau. Si le nombre de locuteurs disparaît rapidement, certains passionnés essayent de redonner vie à ce parler et cela est bonne chose. Souhaitons longue vie à ces parlers et patois locaux qui font, et sont, une des grande richesse de notre pays.

tchoukotsky-russia-2

◎ Toponymes communaux

⌘ Nos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.