Aulan

Étymologies et toponymes
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 Aulan: Passage du col d'Aulan

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■  Toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

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Aulan

aulan


  • FrançaisAulan
  • Population11 hab.
    GentiléAulannais
  • Superficie10,55 km²
  • Densité1.04 hab./km²
  • Latitude44° 13 '19" N°
    Longitude5° 26 '40" E°
  • Latitude44.221974°
    Longitude5.427825°


⌘ Étymologies et toponymes

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Alouchta: la Rotonde en 1956

Aulan nous est signalé en 1386 sous sa forme latine Aulancum et Aulanco ; nous le retrouverons rapidement sous la forme Aulanc dès le XVIII° siècle.

Certains petits cabotins encyclopédiques font dériver ce toponyme de l'occitan aulanier - noisette en citant du gascon mais nous n'avons pas trouvé de noisetiers à Aulan qui, s'ils avaient poussé il y a quelques siècles, pousseraient probablement encore en ces lieux.

Le noisetier aimant les hivers doux et détestant la sécheresse, il est quasiment certain qu'il n'a jamais poussé à l'état naturel à Aulan.

Aulan, cela est plus cohérent, dériverait du latin Aula - cour, de maison, bergerie ou autre ; ce mot est aussi utilisé en latin pour spécifier la cour au sens puissance d'un prince et englobe tout le contenu physique de ce lieu, hommes et matériel ; l'ancienneté de l'occupation fortifiée de ce lieu, confirmant cette approche.

◎ Hameaux et quartiers

  • Col des Bohémiens -
    Long: : 5.399072 - Lat: : 44.227803
    La proche Montagne de la Bohémienne, culminant à 1071m, ne pouvait que vois autres bohémiens dans les environs. Si la Bohémienne grimpa jusqu'au sommet, les bohémiens restèrent au col et lui donnèrent leur nom.

    Nous n'avons trouvé de formes anciennes concernant ces bohémiens et cette bohémienne. La combe, le col passé et en territoire de Montbrun, s'appelle Combe du Bohémien, peut-être un lieu où séjournaient régulièrement une ou plusieurs familles bohémiennes...
  • Ferme de La Palud -
    Long: : 5.419233 - Lat: : 44.227501
    Indiqué d'un simple La Palud, la ferme actuelle apparaît sous l'appellation L'Apalun sur les cartes des Cassini entre 1756 et 1815.
    Comme tous les paluds, ce toponyme rappelle l'existence d'une ancienne zone marécageuse en ces lieux.
  • La Condamine -
    Long: : 5.405777 - Lat: : 44.228121
    Disparue sur les cartes des années 1950, La Condamine est réapparue sur les cartes plus récentes et ce lieu, au XIX°, est signalé comme voyant y exister une ferme. L'attestation de cette exploitation agricole confirme la présence de terres cultivées semblant exploitées depuis fort longtemps. Il est une relative constante pour ces condamines qui se situent proches d'anciens chemins, excluant ainsi des implantations au hasard.

    Pour certains, ce toponyme définirait une terre exploitée directement par le seigneur, donc exempte de charges. Une explication proposée par Gröhler donne un Condoma suivi d'un suffixe -ina que l'on retrouve dans Curtina ou Collina. Ce Condoma dériverait alors d'un cum + domus décrivant une habitation jointe à une autre, une habitation où vivent plusieurs familles.
  • La Fayette -
    Long: : 5.399935 - Lat: : 44.237712
    Entre 1756 et 1815 sur les Cartes des Cassini signalent l'existence d'une ferme appelée La Fayette. Cette ferme n'existe plus et n'est plus signalée sur les cartes mais le toponyme est resté. Ce toponyme dérive de Fayard désignant le hêtre commun et mot que l'on retrouvera proche en breton avec un Faou de même signification. Ce fayette est ou était donc une petite hêtraie.
  • Le Toulourenc -
    Long: : 5.407788 - Lat: : 44.236362
    C'est à Aulan que vous trouverez les sources du Toulourenc qui, après une vingtaine de tortueux kilomètres, ira se jeter dans l'Ouvèze du côté d'Entrechaux. Nous retrouvons un Tolotencum en 1334, un Tholorenc en 1763 puis un Stoulorenc en 1773. Nous sommes ici en présence d'une source divinisée ou placée sous la protection de Telo, divinité celte ; cette divinité se retrouve aussi dans le toponyme Toulon
  • Les Lavines -
    Long: : 5.430795 - Lat: : 44.239450
    Nous n'avons retrouvé de formes anciennes pour ce toponyme Lavines qui désigne des terrains ravinés, érodés. Peut-être nous est-il possible de rapprocher ce toponyme de l'occitan médiéval Lavias désignant des lèvres mais aussi des bords de blessure, ce que sont ces ravines et érosions...
  • Morénas -
    Long: : 5.428405 - Lat: : 44.232936
    Pas de formes anciennes pour ce Morénas qu'il est possible de rapprocher du toponyme Morène présent dans la commune d'Allex présentant les formes anciennes Maurinis ou Morinas.

    Une étude approfondie de ce toponyme pourrait permettre, peut-être, de savoir si Morénas dérive d'un anthroponyme, Maurius, ou rappelle un lieu voyant pousser favorablement les mûriers et ronciers
  • Péterelle -
    Long: : 5.421917 - Lat: : 44.232730
    Peterelle peut être rapproché de Pétarel, toponyme que l'on retrouve en Hautes-Alpes.
    N'ayant trouvé de formes anciennes, nous ne nous avancerons pas sur la signification possible de ce toponyme.
  • Peyrebelle - Peirebella
    Long: : 5.399198 - Lat: : 44.235211
    Un toponyme aisé à comprendre et qui signifie simplement Pierre belle, sachant que l'adjectif qualificatif occitan se place après le nom qu'il qualifie. Ce toponyme n'apparaît pas sur les Cartes des Cassini
  • Peyreduc -
    Long: : 5.423027 - Lat: : 44.224435
    Déja signalé entre 1756 et 1815 sur les Cartes des Cassini sous forme identique, Peyreduc dérive du provençal Peira - pierre et de Duc - hibou, chat-huant mais il est impossible de savoir s'il s'agit d'un dugàs - grand duc, d'un duganèl - petit duc ou d'un chòt banut - moyen duc ; sans doute un lieu favorable à la nidification des ducs, volatile aimant chasser en espace découvert. Les couples, pour le Bubo bubo en tout cas, sont unis pour la vie.