⌘ Morts natifs ou domiciliés à Argol
Le Monument aux Morts d'Argol est situé près de l'église, dans l'enclos paroissial. Il se présente sous la forme d'un obélisque réalisé en pierre de granite gris et posé sur un fût de même matériau ; le Monument aux Morts est aussi surmonté d'une croix de matériau identique. Les côtés de ce monument y voient fixés des plaques de marbre blanc où sont gravés les noms des morts et disparus d'Argol lors de la première guerre mondiale et les autres guerres ayant vu des fils de la commune décéder de faits de guerre.
Épitaphe: Aux enfants d'Argol morts pour la Patrie - 1914-1918
⤇ 69 soldats nés ou vivant dans la commune et décédés de faits de guerre sur un total de 12299 intégrés dans notre base mémorielle ; soit 0.56%
◎ Les Morts aux guerres
- Capitaine Hervé
117° RIT - 2° Classe - Non Mort pour la France par pendaison à Antilly -60 - Moreau Allain-Joseph-Pierre-Marie
71° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Avocourt - Sellier Corentin
3° DEF - Quartier-Maître-Mécanicien - Mort pour la France - Grippe, décédé lors d'une permission dans sa famille, 1 rue Colbert à Lorient - Goalès Corentin
94° RI - 2° Classe - Mort pour la France au Bois des Fonds à Douaumont - Faou Alain
93° RI - Caporal - Mort pour la France à Pargny-Filain - Gallou Jean-François-Nicolas
47° RI - Sergent-Fourrier - Mort pour la France au Mort-homme, à Cumières-le-Mort-Homme - Boussard Jacques
48° RI - 2° Classe - Mort pour la France Disparu lors de l'attaque de Chanteclerc à Saint-Laurent-Blangy - < Morts aux guerres de Argol >
⤇ Les mentions
- Blessure de guerre => le soldat n'est pas mort sur le coup mais de ses blessures. Il peut avoir été évacué ou non, ou être mort à l'hôpital ou ambulance qui sont souvent indiqués.
- Disparu => le soldat est parti puis disparaît sans laisser de traces. Il peut avoir été explosé par un obus, être prisonnier mais aussi déserteur ; il va de soit que l'immense majorité des disparus sont morts au combat sans laisser de traces identifiables.
- Maladie contractée en service => le soldat est mort à l'hôpital; En 1918, la broncho-pneumonie, ou pneumonie, ou maladie contractée en service, est de loin la mention la plus courante ; cela désigne la léthale grippe espagnole pour les deux premiers cas, et cette maladie dans l'immense majorité de la dernière mention.
- Mort pour la France => le soldat est mort en service ou pour cause de service, de maladie, blessures ou autre, son décès peut être postérieur à 1918
- Non mort pour la France => le soldat est mort pendant ou après guerre, pour une cause extérieure au conflit - suicide, mutinerie, maladie extérieure ; son décès peut être postérieur à la fin du conflit.
- Tué à l'ennemi => le soldat est mort au combat, sur le champ de bataille ; sur le coup ou non mais avant d'être évacué.
⤇ Quelques maladies de soldat
- Pied de tranchée => Maladie bien décrite lors du 1° conflit mondial. Liée à l'exposition des pieds à un milieu humide et froid jusqu'à 16° C. Le soldat ressent des douleurs et enflures aux pieds et jambes, ceci lié à une mauvaise vascularisation des tissus. Non traité rapidement, ce syndrôme qui peut apparaître en un jour, entraine des lésions, ulcères pouvant aller à gangrène et mortelle septicémie.
⤇ Les Monuments aux Morts
Les Monuments aux Morts rappellent les soldats morts pour le pays lors des derniers conflits. C'est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays.
Toutes les communes de France ou presque voient leur monument édifié après la guerre de 1914-1918. L'épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l'Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.
Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés lors de nos visites ; pourtant ils sont tranche d'Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.
Par cette page, nous tentons de redonner existence à ces hommes et lutter contre ces vents de l'oubli qui les efface.
Ayons mémoire et respect pour ces hommes qui donnèrent leur vie pour le Pays.