![]() | Français | Briançon |
![]() | Population | 11 600 hab |
![]() | Gentilé | briançonnais |
![]() | Superficie | 28,07 km² |
![]() | Densité | 413.25 hab/km² |
![]() | Latitude | 44°54'0" N |
![]() | Longitude | 6°39'0" E |
![]() | Latitude | 44.900002 |
![]() | Longitude | 6.650000 |
Briançon, idem en occitan vivaro-alpin, dialecte de l'occitan, provient de Bre, Briga, mot celtique signifiant une hauteur, un point surélevé ; Bre est d'ailleurs toujours utilisé en breton avec un sens identique, ainsi que dans d'autres langues celtiques comme le cornique et le gallois.
Briançon apparaît dès l'Antiquité et nous le retrouvons sous la forme de Brigantium sur les Vases appolinaires et sous la forme de Brigantione sur les Tables de Peutinger. Ce territoire était celui des Brigantes, que l'on pourrait qualifier de Peuple des hauteurs.
Une vilaine explication voudrait faire dériver ce toponyme des brigands, nos voleurs de grands chemins, mais cette explication ne tient pas car ce mot est né au XIV° siècle avec les soldats de Paris portant des brigandines, armure de cuir et de fer, que portaient les soldats de Paris en 1356. Ils étaient si voleurs, si mafrats que le ce nom de brigands est resté associé aux voleurs.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.