Achalme Pierre-Henri

Paris 8°
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■ Achalme Pierre-Henri

Achalme Pierre-Henri est né à Paris 8° le 09-06-1894.

Il mesurait 1.69 mètre, avait les cheveux et sourcils châtains, les yeux châtains, le front moyen, le nez moyen, le menton non défini et le visage ovale. Pierre-Henri était bachelier et licencié.

Il décèdera le 16-06-1915 à Moulin-sous-Touvent ; il avait 21 ans.

Mort pour la France en 1914-1918, tué à l'ennemi, il était Aspirant au 148° RI.

Lors de son incorporation militaire, il était Étudiant en Droit.

Ne l'oublions pas et gardons lui mémoire !

Paris 8°

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  • FrançaisParis 8°
  • Nom officielÉlysée
    ( Officiel )
  • Population40 589 hab.
    GentiléParisiens
  • Superficie3,88 km²
  • Densité10461.08 hab./km²
  • Latitude48° 53 '40" N°
    Longitude2° 19 '4" E°
  • Latitude48.877816°
    Longitude2.317807°


⌘ Achalme Pierre-Henri

Achalme Pierre-Henri

◎ États de service

  • 30-10-1909 => Condamné par le Tribunal de Thiers à 16 francs d'amende avec sursis pour délit de chasse
  • 02-09-1914 => Appelé sous les drapeaux, incorporé au 148° RI, arrivé le 6, soldat de 2° classe
  • 01-11-1914 => Promu caporal
  • 25-12-1914 => Promu aspirant
  • 16-06-1915 => Tué à l'ennemi à Quennevière, en Moulin-sous-Touvent
  • Citation à l'ordre de l'Armée le 12 mai 1918 => Aspirant d'un moral superbe et d'une bravoure magnifique. Le 15 avril 1915, dans un petit bois, a enlevé un petit poste ennemi et rapporté du matériel de guerre. S'est distingué pendant tout le mois de mai 1915 dans un secteur périlleux, a été gloriesement tué à la tête de sa troupe en même temps que quatre de ses hommes alors qu'il les entraînait à l'attaque malgré un tir de barrage d'obus de gros calibre
  • Médaille => Croix de Guerre avec Palme


 

⌘ Achalme Pierre-Henri

TLa dernière lettre

14 juin 1915

Ne pleurez pas. Pendant toute ma vie, j'ai été heureux autant qu'on peut le rêver, autant, je crois, qu'on peut le réaliser, et c'est vous qui m'avez tout donné. Je vous ai aimés de tout cœur, de toutes forces. Peut-être aurais-je souffert plus tard, et je m'en vais pour la plus belle cause: pour qu'en France on ait encore le droit d'aimer. J'espère être tombé face à la Victoire. Alors, c'est bien !

Moi aui aurais tant voulu ne jamais vous faire de peine ! Enfin, puisque je ne laisse ni haines, ni dégoûts, que tout m'a semblé beau et m'a été doux, je m'en vais encore heureux puisque c'est pour permettre à d'autres de l'être.

Comme c'était facile d'être heureux ! Dites-le à Jacquot.

Je vous aime et tout doucement je vous embrasse.

Henri

PS: Dites encore à mes amis, à tous ceux qui, de près ou de loin, m'ont un peu connu ou un peu aimé, que je les remercie de m'avoir permis de m'en aller en pouvant dire: "J'étais heureux !"