

Les Omergues est une commune de 127 habitants en département de Alpes-de-Haute-Provence qui vous sera d'agréable visite.
Explorant ses chemins, ses sentes, ses rues ou ruelles, vous saurez avoir le coup d'œil pour y découvrir ces multiples trésors faisant la richesse de nos histoires locales ; histoire qui est celle des hommes, des générations et de leurs durs labeurs...
N'hésitez pas à nous faire suivre des photographies pour nous permettre d'illustrer ces pages.
Avec nos remerciements pour vos participations et aides.

Découvrez la carte du territoire concerné.
La qualité de leurs cartes étant remarquable, nous avons réalisé lien vers les cartes de l'Institut Géographique National - IGN pour la France, et vers Yandex pour les autres pays.
Vous sélectionnerez l'échelle de la carte en fonction des activités prévues ; plutôt cartes à petite échelle si vous rayonnez large ; plutôt grande échelle si vous recherchez le détail.
Quelques photographies vous permettant de jeter un premier coup d'œil sur la commune ou ses paysages...
Toutes les photographies présentées sont réalisées sans manipulations informatiques, ajouts, rectifications, ou autre artifice déformant la réalité des lieux.
Elles sont aussi le fait d'amateurs et sont donc à la portée de chacun d'entre nous.
Les Omergues est attesté en 1155 dans l'Obituaire du Chapitre de St-Mary de Forcalquier.
En 1334, on y retrouve pour le 15 février, un Eodem die obiit nobilis Ludovicus de Amenicis, qui reliquit Deo et beato Mario, solidos duos pro suo anniversario..
Il semble que ce toponyme dérive de Liza, terre argileuse en oc médiéval. Dériver Omergues de marga - boue semble hasardeux.

Les Omergues porte:
de gueules à une croix de Malte d'or, soutenue d'une fasce en devise abaissée d'or, sur laquelle est écrit le mot OMERGUES, en grandes lettres de sable
Sauf faits de guerre, catastrophes naturelles ou destructions massives et volontaires, le patrimoine architectural d'une commune est reflet de la richesse de son passé. Ce patrimoine peut aussi être patrimoine naturel ; il est alors don remarquable lié à la nature et ses grandeurs.
Nous vous laissons le découvrir en suivant ce lien sur le patrimoine de Les Omergues

Une brave femme d'Accolay ou de ses environs, en département de l'Yonne et en des temps anciens avait deux coqs, braves et belles bêtes. Un rebouteux refusé pour traiter l'entorse de sa fille ensorcela les coqs par vengeance : ils ne chantaient plus au lever du soleil.
Ne sachant que faire, elle se rendit chez le maître d'école qui lui conseilla de leur faire avaler du froment cueillit au lever de lune. La femme usa du conseil et fit avaler ce froment à ses coqs. Dès le lendemain, les coqs, dressés sur leurs ergots, reprenaient leurs bonnes habitudes et réveillaient la maisonnée à la pointe du jour.
Vous connaissez maintenant la technique !

Autrefois, à Bouligneux, comme dans les Dombes, les fièvres liées aux marais et étangs étaient importantes et faisaient des ravages.
Pour s'en protéger, les habitants, au solstice d'été, allaient près du cours de la Chalaronne y adorer le Soleil au Levant.
Ceci fait, ils jetaient un soleil de paille dans la rivière en remerciant le soleil.
La guérison était assurée !

Si votre bastide est hantée par un esprit ménager - toujours bruyant car il travaille la nuit, la méthode imparable est d'abandonner les lieux pendant deux ou trois ans: l'esprit ne trouvant plus aucune activité, s'ennuyant à mourir et ne trouvant de quoi vivre, il préfère quitter les lieux pour ne plus y revenir.
Vous pouvez alors y revenir sans risque sauf celui d'y trouver des parasites protégés par la loi.
Le lave-linge et le lave-vaisselle ont aussi résolu ce problème car, depuis leur invention, les esprits ménagers ont disparu !
Né dans la commune ou non, il fut connu pour ses écrits.
Inspiré par Les Omergues ou non, il fut charmé par quelque paysage, ému par des sentiments ou sensible à quelque personne, et laissa s'exprimer la muse pour écrire quelques belles lettres malheureusement devenues souvent trop peu connues.
Nous souhaitons vous les faire découvrir ou redécouvrir à travers la page poétique que vous ouvrirez en cliquant ce lien...
Habitants de Les Omergues, ils ont accepté de prendre librement la plume et nous parler de leur lieu de vie.
Il nous semble important de donner la parole aux habitants et leur permettre de partager leurs ressentis, sentiments, souvenirs et autres.
Nous les remercions pour leur participation et partage.
Les Beaux-Arts sont nourriture de l'Âme...
Les Beaux-Arts comme définis par le Dictionnaire de l'Académie Française, sont l'ensemble des arts majeurs ou simplement des arts, soit la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, appelées aussi arts plastiques, auxquelles s’ajoutent la musique et la danse.
Via ce lien, vous découvrirez une œuvre, sculpture ou peinture, et un court texte la concernant.
⤇ Cas de choléra
Les Omergues, 25 juin - Deux décès cholériques ont été constatés hier à Sisteron.
L'épidémie sévit depuis plusieurs jours: aux Omergues, 500 habitants, quarante décès sont survenus en deux jours. Le maire et presque toute la population ont fui.
Deux nouveaux décès ont été constatés hier dans cette commune, et un cette nuit ; on y compte une trentaine de malades.
LA PETITE PRESSE - 16 août 1884
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...

⤇ Cocufiages à Sens
Les cocus ont toujours amusé la population et, dernier au courant de son cocufiage, il ou elle se sont toujours trouvés être la risée des environs. Cocufier son conjoint - et chez certains cela seulement appliqué terriblement aux femmes, vit aussi punition.
À Sens, ville française de l'Yonne, une loi du XIII° siècle interdisait au mari de battre sa femme s'il la trouvait s'amuser un autre ; par contre, Madame trouvant son mari jouer à la bête à deux dos avec une autre, était dans son droit total de le battre à volonté. Le mari volage était aussi - cerise sur le gâteau ! - promené en ville assis sur un âne, et exhibant, le cas échéant, ses plaies, bosses et horions...
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Les Omergues ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Les Omergues ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !

Sainte - VI° siècle
Éode est indissociable de son frère, Tanguy. Orphelins de mère en bas âge, leur marâtre les hait et le montre. L'intrigante dit à Tanguy avec fourberie, qu'Éode était fille perdue, menant débauche permanente déshonorant sa famille. Tanguy coupe la tête de sa sœur qui, céphalophore, prend sa tête et va recevoir les derniers sacrements. Tanguy, détruit par son crime entre dans la vie monastique sous la férule de Saint Pol. Il fondera plus tard l'Abbaye de Saint Matthieu en Plougonvelin.

⤇ Toto le rigolo - Année 1930
- Voyons, Toto, tu es fou ! Abîmer ainsi la montre de ton Père !
- Mais, Maman, je lui rends service, il voulait la faire nettoyer...
Nous remercions les différents contributeurs de Les Omergues.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !