Bagarre violente
Verdun, 4 août - Samedi à onze heures du soir, une bagarre violente mettait en émoi la Place du Mazel.
On criait Au Secours, à l'assassin ; c'était un civil poursuivi par trois soldats d'infanterie, des gâs de ch'Nord, armés de leur baïonnette. Heureusement les cris Au feu vinrent calmer les esprits et attirer leur attention sur un autre danger.
LE COURRIER DE LA MEUSE - 6 août 1908
État d'ivresse
Verdun, 6 août - En total état d'ivresse, Jacquin Ernest, cordonnier à Glorieux, quarteir de Verdun, causait du scandale dans la rue Saint Sauveur.
Un agent de police survint et consuisit Jacquin au violon.
Pendant le trajet, Eugénie Roche, a injurié les agents en les traitant de Bande de forçats. Procès verbal a été dressé.
LE COURRIER DE LA MEUSE - 9 août 1908
Jambe cassée
Verdun, 6 août - Vendredi soir, pendant la représentation de Rigoletto, Monsieur R... a glissé sur le pavé, en sortant du théâtre et s'est cassé une jambe.
LE COURRIER DE VERDUN - 1° janvier 1888
Mendicité
Verdun, 1 août - M. Leroy, agent de la sûreté a mis en état d'arrestation le nommé Lopez Antonio, 34 ans, sujet espagnol, mendiant de maison en maison dans les rues de Verdun
Cet individu fait également l'objet d'une infraction à un arrêté d'expulsion. Après avoir été interrogé par M. le commissaire de Police, il a été conduit devant M. le procureur de la République qui l'a faité crouer.
LE COURRIER DE LA MEUSE - 2 août 1906
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !