■ Enivrante découverte...
Un peu avant 1700, est-il raconté, une barrique de vin fut découverte dans la cave du château de Trescléoux. Le vin était décoloré, avait allure huileuse, ou plutôt allure de forte liqueur sirupeuse.
Il n'est pas dit ce qu'il advint des inventeurs de ce trésor, ni s'il prirent une mémorable cuite en testant les propriétés médicinales de la barrique, ni s'ils finirent avec quelques problèmes intestinaux mémorables, ou pire...
Un peu avant 1700, est-il raconté, une barrique de vin fut découverte dans la cave du château de Trecléoux. Le vin était décoloré, avait allure huileuse, ou, plutôt, allure d'une forte liqueur sirupeuse.
Il n'est pas dit ce qu'il advint des inventeurs de ce trésor, ni s'il prirent une mémorable cuite en testant les propriétés médicinales de la barrique, ni s'ils finirent avec quelques problèmes intestinaux mémorables, ou pire, des cagatellse infernales ; nous ne savons pas non plus combien d'habitants perdirent la tête après la découverte de ce trésor inestimable.
◎ L'eau minérale de Trescléoux
Athermale, bicarbonatée sodique moyenne, carbonique moyenne et sulfureuse faible. Dans le département des Hautes-Alpes, dans l'arrondissement et à 46 kilomètres de Gap, émerge une source dont l'eau est claire et transparente, d'une odeur sulfureuse, d'un goût pétillant et hépatique, traversée par des bulles gazeuses dont les unes sont beaucoup plus fines que les autres. La température de cette eau est de 12° centigrade. On n'en connaît pas la densité; M. Niepce en a fait l'analyse et a trouvé dans 1000 grammes les principes suivants:
L'eau de Trescléoux est employée en boisson seulement par les malades de la contrée qui viennent s'y traiter d'accidents cutanés. Ils associent dans ce cas les lotions sur les parties affectées. On reconnaît une vertu marquée à l'eau de Trescléoux dans les dyspepsies et les gastralgies d'origine herpétique, qui profitent heureusement de la présence du bicarbonate de chaux et des gaz acide carbonique et sulfhydrique libres contenus dans cette eau minérale. Les affections catarrhales des voies urinaires et aériennes rentrent aussi dans les indications de ces eaux.
Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales - Masson éditeur - 1874