Monaco

Étymologies et toponymes
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 Monaco: Au musée océanographique

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■ Monaco: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

Monaco

Monaco
  • Département: Monaco
  • Département: Mùnegu
  • Population: 37 579 hab.
    Gentilé: Monégasques
  • Superficie: 202,00 km²
    Densité: 186.03 hab./km²
  • Latitude: 0°0'0" N
    Longitude: 0°0'0" E
  • Latitude: 0" N
    Longitude: 0

⌘ Monaco: Étymologies et toponymes

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◎ Toponymes communaux

  • Monaco - Mùnegu

    Monaco, en monégasque Mùnegu, dériverait de Monoïkos.

    Ce site particulièrement favorable est habité depuis la nuit des temps ; sa première mention serait celle d'Hécatée de Milet. Cet historien et géographe grec du VI° siècle avant Jésus-Christ cite déja la ville de Monoïkos, polis Ligustikè - Monaco, ville de Ligurie.

⌘ Nos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.