Montclar, sous l'Ancien Régime, percevait un péage que l'on devait payer à Seyne.
Les transhumants passant avec leurs troupeaux, ou les vendeurs de mulets de Seyne allant vendre leurs bêtes sur les marchés de toute cette région allant jusqu'à Grenoble zeet m^me parfois en Savoie, devaient payer des taxes pour passer Montclar.
Les procès-verbaux d'affouagement de 1728 signalent que M; de Ripert, seigneur de Montclar, percevait un droit sur les bestiaux, même ne passant pas par Seyne.
Sa veuve, Catherine de Lisle, abandonna ses taxes par acte passé par-devant Maître Coste, notaire à Marseille, le 31 janvier 1778 ; nosu vous laisson imaginer le plaisir des muletiers, marchands de bestiaux et autres transhumants...
Maintenant, ovins, caprins bosins et équidés voyageant en camion ou remorques adaptées, leur chauffeur paye les taxes d'autoroutes...