Bonnefont

Anecdote locale
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■ Le cocu ne plie pase

Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, né en 1640 et mort à 61 ans, est connu pour être l'infortuné mari de Madame la Marquise du même nom, maîtresse de Louis XIV°, roi et amant avec qui elle aura sept enfants, dont six reconnus.

Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin est entier mais c'est aussi un homme honnête, poli et le meilleur seigneur que l'on puisse voir sur terre.



Bonnefont

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  • FrançaisBonnefont
  • Population400 hab.
    Gentilé
  • Superficie15,37 km²
  • Densité26.02 hab./km²
  • Latitude43° 15 '0" N°
    Longitude0° 21 '0" E°
  • Latitude43.250000°
    Longitude0.350000°


⌘ Le cocu ne courbe pas l'échine

Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, né en 1640 et mort à 61 ans, est connu pour être l'infortuné mari de Madame la Marquise du même nom, maitresse de Louis XIV°, roi et amant avec qui elle aura sept enfants, dont six reconnus.

Montespan
Madame de Montespan

Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin est entier, joueur et bouillant mais, comme l'écrit Madame du Noyer qui le connait bien, c'est aussi un homme honnête, poli et le meilleur seigneur que l'on puisse voir sur terre. Le Comte de Bussy-Rabutin le qualifie de Bonhomme, soulignant ainsi les qualités de l'homme. Les cocus étant toujours les derniers informés, Louis-Henri n'apprend que tardivement la liaison du Roi et de sa femme ; il le découvre rentrant de campagne et découvrant sa femme grosse d'un enfant royal qui naîtra en 1669.

Fort irrité de cette liaison, fut-elle royale, notre marquis cocu, fait scandale sur Paris et Versailles ; cela lui valant quelques jours de cellule. Il est aussi raconté qu'il se présenta au Roi tout vêtu de noir. Louis XIV lui demandant alors pour qui il portait le deuil, l'autre lui répondit qu'il portait deuil de sa femme. Gêné par cette situation dérangeante pour le Pouvoir Royal, Louis XIV assigne Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin à résidence en son château de Bonnefont.

N'ayant d'autre choix que d'obéir, le marquis se rend sur ses terres ; long voyage à réaliser. Arrivé aux portes de son château, devant sa mère et nombreux domestiques, déclarant que la petite porte piétonne était inadaptée, il fait ouvrir la grande porte cavalière pour pouvoir y passer ses cornes sans devoir courber l'échine.

Quelques temps après, il organisera, en grandes pompes, les funérailles symboliques de sa femme avec amis et proches.

Il ne reste plus rien du château. Son donjon, aux murs de grande épaisseur, était, il le semble, agréable à habiter. Louis-Henri y fit venir l'eau et fit créer un parc arboré des plus agréables. Le donjon a été rasé en 1973 sur décision de la mairie de Bonnefont.

Le cocu ne courbe pas l'échine.

Il ne reste trace des époux Montespan à Bonnefont sauf la cloche de l'église qui fut offerte par les Montespan en 1666 pour célébrer la naissance de leur fils, Louis-Antoine en 1665. La cloche voit deux inscriptions de gravées:

- 1668 - Sit Nomen domini benedictum
Parrain Messire Louis-Antoine de Pardaillant de Gondrin, fils de Messire haut et puissant seigneur Louis-Henry de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan et haute dame Françoise Diane Rochechouart de Mortemar, marquise de Montespan, ses père et mère, lequel est âgé de deux ans et huit mois.

Amen - 1666