Beaurains

Anecdote locale
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■ Cocufier à Beaurains ?

Les histoires de cocus sont vieilles comme le monde. Si maintenant le couple se sépare dans majorité des cas, il n'en fut pas de même à l'époque et bon nombre d'hommes et femmes allaient voir ailleurs. Les temsp changent, l'Humain non !

Comme toutes communes et villages, Beaurains a eu ses cocus, hommes et femmes. La coutume, semblant propre à Beaurains s'appelait le charivari des cocus.



Beaurains

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  • FrançaisBeaurains
  • Population5 100 hab.
    Gentilé
  • Superficie5,99 km²
  • Densité851.42 hab./km²
  • Latitude50° 16 '0" N°
    Longitude2° 47 '60" E°
  • Latitude50.266701°
    Longitude2.783330°


⌘ Le cocufiage à Beaurains

Les histoires de cocus sont vieilles comme le monde. Si maintenant le couple se sépare dans une majorité des cas, il n'en fut pas de même à l'époque et bon nombre d'hommes et femmes allaient voir ailleurs tout en gardant bonne image familiale. Comme toutes nos communes et nos villages, Beaurains a eu ses cocus, hommes et femmes. Il existe aussi des approches différentes suivant les régions. Voici une coutume qui semblait propre à Beaurains.

Charivari
Charivari

TLe charivari des cocus

Il existait une coutume spéciale à Beaurains qui était inconnue des autres communes de la région d'Arras.

Si un homme était vu causant avec la femme d'un autre, les garçons du village le surveillaient alors. Pour plus de sûreté, ils laissaient passer un deuxième puis troisième rendez-vous. Ces Rendez-vous confirmant la chose, ils déclenchaient alors un terrible charivari, qu'ils nommaient la Claque.

Pour savoir qui était concerné, il suffisait de demander à un des jeunes gens du cortège qui ils claquaient de la sorte le plus simplement du monde et, le plus naturellement, l'on vous répondait: Nous claquons X ou Y, ou untel.

Pour donner un bonne claque, les membres du charivari collectaient toutes les vieilles poêles, casseroles du pays. Le soir venu, le cortège se mettaient en branle en tapant sur tous ces ustensiles. Munis de longues perches équipées d'un lampion, ils parcouraient toutes les rues du village en faisant le maximum de vacarme en injuriant les intéressés nommés directement par leurs noms.

Le lendemain, on brûle une effigie de l'homme réalisée en paille devant la maison de la femme et, faisant toujours le maximum de vacarme, les participants crient le nom de l'homme: On brûle X ou Y !!!

Ce charivari étant des plus bruyants, il s'entend de loin ; c'est le but escompté. Le collecteur de cette coutume propre à Beaurains signale une moyenne de trois à quatre charivaris des cocus par an.