Auribeau-sur-Siagne

Auribeau-sur-Siagne - Presse ancienne

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■   Auribeau-sur-Siagne: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Auribeau-sur-Siagne est bonne source pour connaître Auribeau-sur-Siagne

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Auribeau-sur-Siagne

auribeau-sur-siagne

  • FrançaisAuribeau-sur-Siagne
  • ProvençauAuribeu
    ( Provençal )
  • Population2 800
    Gentiléauribélois
  • Superficie5,48 km²
  • Densité510.95 /km²
  • Latitude43° 36 '60" N°
    Longitude6° 55 '0" E°
  • Latitude43.599998°
    Longitude6.916670°
  • Auribeau-sur-Siagne16 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Auribeau-sur-Siagne: Presse ancienne

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Saransk: Rue Krasnoarmeyskaya le 7 novembre 1918

■ Terribles incendies
Quatre grands foyers d'incendie
Une pluie de cendres s'abat sur Nice


Auribeau-sur-Siagne, 15 janvier - Les incendies de forêts qui courent des Alpes-Maritimes au Var tournent au désastre. On ne peut plus compter les foyers d'incendie. Des bois s'allument de tous côtés; les forêts flambent; les broussailles portent le ravage sur des fronts de plus de six kilomètres, à la manière d'un cordeau Bickford. Des villages sont menacés, des hameaux sont évacués ; da Peira-Cava, de Clans, de Saint-Martin-Vésubie, de Venànson, de Saint-Auban, d'Illonse, de Roquestefon, de Consegudes, de Saint-Laurent-du-Var, de Villeneuve-Loubet, de Tanneron, d'Auribeau, de Pégomas, de Biot, l'on appelle les pompiers et les troupes.
On peut reconnaître quatre grands foyers. Le premier est celui du massif de Tanneron; le second menace Biot et atteint Villeneuve-Loubet; le troisième se rapproche de Nice où une pluie de cendres s'est abattue dans la matinée d'hier; le quatrième dévore, au nord du département, le massif du Cheiron.
Le feu a franchi la Siagne dans la matinée, poussé par un vent favorable. Il avait gagné hier les forêts situées sur les communes de Pégomas, d'Auribeau, de la Roquette et, avant la nuit, il en avait dévoré la plus grande partie.
C'est le village d'Auribeau qui a été le plus sérieusement menacé de destruction. Bâti sur un mamelon élevé et surplombant la Siagne, ses abords étaient entourés de verdure et d'arbres. Le feu avait ainsi son aliment.
C'est un grand miracle qu'Auribeau n'ait pas été anéanti totalement. Les flammes ont léché toutes les maisons extérieures. Cependant trois seulement ont brûlé. C'est d'abord une bâtisse isolée, aux Vignettes, appartenant à M. Euzière et se trouvant à l'entrée du village qui a flambé.
Fuis le feu s'est mis dans un immeuble appartenant à M. François Negrin, ancien maire. Un autre bâtiment, appartenant à M. Carbonel, servant de boucherie et de bâtiment pour l'élevage exploité par son gendre, M. Langert, a été la proie des flammes. Un porc a été brûlé. M. Carbonel, âgé de 80 ans, a été arraché à temps de sa maison par le maire, M. Roustan.
Hier matin, toutefois, le danger paraissait. écarté.
Sur la route de Pégomas à Grasse, l'incendie a fait rage et a dévoré la belle forêt environnant Notre-Dame de Vaucluse et le château de Clavery. Il est apparu aux Basses-Moulières, a pénétré dans le domaine de La Lapinière et a peut-être pénétré dans le territoire de Saint-Jacques. La belle forêt boisée de Roquefort est entièrement détruite. Le feu a commencé hier matin au quartier du Colombier. Il s'est rapidement étendu dans toute cette région boisée.
La route de Cagnes à Grasse a été interdite. Rien que dans la région de Grasse, on estime à vingt-deux le nombre des grands foyers qui restent encore allumés. Des renforts de troupes importants ont été dirigés vers les points les plus menacés.
À Vilieneuve-Loubet, l'hôtel du Loup a été encerclé par les flammes. Il a fallu déménager en hâte le mobilier. Une ferme, dite le Jas de Madame, a été entièrement détruite. Une autre est très menacée. Le vallon de Vaux, territoire de Saint-Laurent-du-Var, est en flammes. Le château de Montaleyne n'a pu qu'être difficilement protégé. À Biot, la colonie scolaire de M. Railly a été sérieusement menacée. On a dû établir des contre-feux.
Dans la région d'Hyêres-les-Palmiers, le feu a éclaté dans le bois du Plan du Pont. Le sinistre a été maîtrisé alors que le feu était arrivé à quelques mètres seulement des fermes.
Le feu, qui s'était également déclaré dans les bois du quartier Beauvallon, a été conjuré.
Sur ordre de la préfecture, le maire a réquisitionné les troupes du 3° d'infanterie et les marins de l'aviation maritime d'Hyères pour combattre les incendies de forêts à Cavalaire, sur la commune de Gassin, où des dégâts importants ont été occasionnés et où des maisons sont en danger.
La propriété de M. Bailby,menacée, a pu être préservée.
Les renseignements parvenus dans la soirée annoncent qu'après des efforts inouïs, les pompiers et la troupe ont réussi à limiter les ravages du fléau, de Villeneuve-Loubet à Roquefort, sur une étendue de huit kilomètres. Le feu n'a laissé que des cendres; les poteaux télégraphiques et les traverses de la vole ferrée sont complètement consumés.
À l'ouest de Cannes, dans les massifs de Tanneron, l'incendie poursuit ses ravages. Toutefois le seul foyer inquiétant se trouve dans le vallon de Vaux, où plus de quatre kilomètres carrés de bois sont la proie des flammes. On a pu cependant, préserver la propriété de M. Bailby, directeur de L'Intransigeant, après avoir accompli des efforts surhumains.
L'incendie se dirige vers la Colle-sur-Loup. Le vent cessant à l'heure actuelle, on nourrit l'espoir d'arrêter le fléau dans vingt-quatre heures.
Le trafic est interrompu sur le chemin de fer entre Cagnes et Grasse.

LE PETIT JOURNAL - 18 août 1927

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !