Mort de chaleur
Aubergenville, 14 juillet - Des cultivateurs ont trouvé, sur la place de la Mairie, à Aubergenville. le cadavre d'un journalier, Jean-Marie Berthelot, 48 ans ; le malheureux avait succombé à une congestion causée par la chaleur.
LA CROIX - 15 juillet 1904
Le trafic de pommes de terre
Aubergenville, 7 mars - La 8° Chambre du tribunal de la Seine a infligé deux mois de prison sans sursis et 3 000 francs d'amende à un approvisionneur des Halles, nommé Petitcorps, qui vendait sur le carreau, à raison de 35 francs les 100 kilos, des pommes de terre au-dessus de la taxe.
Les cultivateurs de Seine-et-Oise auxquels il avait acheté sa marchandise, les dames Gacheux, de Mézières-sur-Seine ; Trécheux, de Triel ; et Debemy d'Aubergenville, et l'intermédiaire, M. Lardenoy, de Bonnières, ont été condamnés à 600 francs d'amende.
Enfin, M. Berganion, marchand de pommes de terre à Levallois, s'est vu infliger un mois d'emprisonnement ferme et 2000 francs d'amende.
LA CROIX - 8 mars 1918
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !