Les formes anciennes nous renseignent sur ce toponyme gallo-romain que nosu retrouvons en l'an 1080 sous la forme Hastiliacum, puis avec un Hastiliaco au XI° siècle. L'an 1184, dans une bulle de Lucius III°, abbé de la Roë, nous laisse voir un In Parrochia Astillei ; ceci pour ne citer que quelques formes anciennes de ce toponyme. Le nom est attesté depuis le XIe siècle, sous la forme Hastilliacus. Il s'agit d'un nom de domaine gallo-roman, formé à l'aide du suffixe -iacum (cf. Ahuillé). On peut supposer, à l'origine, un anthroponyme latin, Hastilius, dérivé de hasta qui signifie « lance », « javelot », et signifiant, par conséquent, « Porte-lance ». Ad Hastiliacum, 1080 ( ?) (Ménage, Sablé, 110). — In Hastiliaco, XIe s. (Bibl. nat., fds. lat. 5.446). — R., curatus de Astilleio, XIIe s. (Cart. de la Roë, 43). — Parrochia de Astilleio, XIIe s. (Ibid. 81). — Parrochia Astillei, 1184 (Bulle de Lucius III). — Prioratus de Atillé, 1311 (Arch. de M.-et-L., fonds de Saint-Serge). — Atillé, 1312 (Bibl. nat., fds. fr. 8.736). — Le seigneur d’Astillé, 1364 (Insin. eccl. XXVI, 143). — Eccl. de Astileyo, XVe s. (Pouillé). — Eccl. B.-M. de Astilleyo, 1560 (Insin. eccl.). — Atillay, 1569 (Arch. nat., G8 1385). — Eccl. B.-M. Datylleio, vulgo Dateilley, 1594 (Insin. eccl.). — La cure Notre-Dame de Astillé, 1626 (Pouillé). — Le curé d'Atillé, 1700 (Insin. eccl.). — Astillé, 1707 (Jaillot). — Astillé, 1777 (Le Paige). — La paroisse d'Atillé, 1789 (Cah. des Doléances).