■ Délits à Aspremont !
La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel et unanime enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives. Cette période vit bien des troubles naître dans toutes les Provinces de France.
Moult citoyens, anciens sujets du Roi, leurs espoirs déçus, s'estimèrent lésés par la Révolution et ses belles promesses. Les griefs étaient nombreux et les espoirs déçus...
La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel et unanime enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives. Cette période vit bien des troubles naître dans toutes les Provinces de France. Moult citoyens, anciens sujets du Roi, leurs espoirs déçus, s'estimèrent lésés par la Révolution et ses belles promesses. Les griefs pricipaux, et cause de ces troubles, étaient liés aux bien nationaux accaparés et achetés à vils prix par la bourgeoisie et les financiers. Ces émeutes trouvaient aussi source dans les contributions qui devenaient lourdes. Aspremont n'échappa à cette vague de mécontentement: ils saccagèrent donc les biens nationaux de la commune qui, anciennement propriété du Sieur Pelletier qui avait émigré, allaient sûrement être rachetés par quelque bourgeois ou financier ; nous étions le 2 octobre 1792.
Un arrêté du directoire départemental ordonna de poursuivre les délinquants, sans préjudice de la responsabilité encourue par la municipalité d'Aspremont qui fut accusée de n'avoir prévenu ce saccage, de n'avoir arrêté le délit ni dénoncé les délinquants.