■ Le décès du Général Teste
Angoulême, 12 février - Le doyen des généraux divisionnaires de l'armée française, M. le général baron Teste, grand-croix de la Légion d'honneur, vient de décéder à Angoulême à l'âge de quatre-vingt-sept ans. Le 3 août 1830, il avait été envoyé à Rouen pour prendre le commandement de la 14° division. Un an plus tard, le 4 août 1831, il recevait le commandement de la division d'infanterie de l'armée du Nord. Rappelé à Rouen le 3 janvier 1832, il y commanda pendant douze années consécutives. On se rappelle qu'avant son départ, les habitants de notre ville lui offrirent une épée d'honneur, qu'une ordonnance du 23 octobre 1843 l'autorisa à accepter. Le nom du général Teste est inscrit au coté nord de l'arc de triomphe de l'Étoile. Cette inscription rappellera à la postérité le glorieux combat et le vaillant défenseur de Namur.
LE PETIT JOURNAL - 15 février 1863
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !
