Disparition inquiétante
Ambleville, 31 mars - M. Belhomme, d'Ambleville, a disparu de son domicile depuis le 22 mars. Sa femme, qui est mère de trois enfants, dont l'ainé n'a que dix ans, craint que son mari ne se soit suicidé.
Voici son signalement: taille 1 m 55, cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front haut, nez fort, bouche moyenne, menton à fossette. Belhomme était vêtu d'un pantalon de velours vert, d'un gilet de lustrine noire; il était chaussé de brodequins et coiffé d'une casquette grise.
LE PETIT PARISIEN - 1 avril 1904
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !