Aizac

Aizac - Presse ancienne

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■   Aizac: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Aizac est bonne source pour connaître Aizac

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Aizac

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  • FrançaisAizac
  • OccitanAisac
    ( Occitan )
  • Population200
    Gentiléaizacois
  • Superficie6,65 km²
  • Densité30.08 /km²
  • Latitude44° 43 '0" N°
    Longitude4° 20 '60" E°
  • Latitude44.716702°
    Longitude4.333330°
  • Aizac16 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Aizac: Presse ancienne

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Narian-Mar: Membres de l'ensemble Nénets, années 50

■ Le crime d'Aizac

Aizac, 9 septembre - Une dramatique affaire vient de se dérouler devant la cour d'assises de l'Ardèche.
Le nommé Teyssier, quarante-deux ans, propriétaire aisé à Aizac, où il tient un débit de boissons, est accusé de tentative d'assassinat et d'incendie dans les circonstances suivantes :
Teyssier exploitait depuis longtemps un pauvre diable nommé Raymond, qui avait dissipé dans, les cabarets sa petite fortune et avait fini par lui céder le restant de ce qu'il possédait en terres, moyennant une rente viagère de 152 francs par an.
Au bout d'un certain temps, cette somme modeste pesa trop lourdement à Teyssier, qui cependant payait personnellement son créancier en consommations dans son cabaret.
Il résolut de faire disparaître Raymond.
Celui-ci, qui vivait comme un vagabond, couchait souvent dans une grange dite Fontbernard, située à proximité du village et appartenant à Teyssier.
Ce dernier, d'après l'acte d'accusation, prémédita de faire périr Raymond dans l'incendie de cette grange.
Le 26 février dernier, les habitants d'Aizac étaient réveillés par les cris : Au feu ! La grange de Fontbernard était en flammes.
Les habitants, accourus aussitôt, aperçurent Raymond, la tête engagée dans une meurtrière, le visage ensanglanté, qui appelait au secours. Je ne peux pas sortir, criait-il, Teyssier m'a battu, il a mis le feu à la grange et m'y a enfermé.
Une scène des plus dramatiques eut lieu : la porte était fermée à clef et une pluie de décombres enflammés tombait de toutes parts.
Enfin, un des témoins ébranla la porte à coups de marteau; Raymond la fit céder d'une violente poussée et il s'élança dehors en traversant la cour, les pieds nus dans la braise incandescente; ses vêtements avaient pris feu; il avait les cheveux, les sourcils et la barbe brûlés, et il dut se rouler dans la neige pour éteindre les flammes. Une seconde après, le plancher de la grange s'effondrait.
Après la lecture de l'acte d'accusation, le président a procédé à l'interrogatoire de l'accusé, qui a duré quatre heures et demie. Teyssier a répondu à toutes les questions avec une grande assurance et un sang-froid imperturbable. Pendant ce long interrogatoire, il ne s'est jamais démenti un seul instant, et nie tous les faits qui lui sont reprochés.
Les 57 témoins entendus n'ont apporté aucune lumière sur cette affaire.
Raymond, la victime, un alcoolique invétéré, a fait une longue déposition et simule la façon dont Teyssier l'a frappé. On a relevé plusieurs contradictions dans ses dires qui produisent une mauvaise impression.
Maitre Olivet a présenté une très habile défense.
Quatre questions ont été posées au jury qui, après un quart d'heure de délibération, a rapporté un verdict d'acquittement qui n'a surpris personne.
Teyssier a été mis en liberté.

LA LANTERNE - 11 septembre 1890

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !