L'Abergement-de-Cuisery

Légende locale

a_1
 :
télégram V-Kontakte Facebook Whatsapp Tchinggiz X
🎲 ⤇ La femme renard...

Sponsor

abergement-de-cuisery
<Cliquez l'image>

■ Croyances et aubépines

À L'Abergement-de-Cuisery ou ailleurs, elle eut son heure de gloire et, lors des veillées, anima certainement les soirées.

Le conteur n'hésitait pas à se lancer dans des improvisations, il brodait, déformait, virevoletait au gré de son imagination pour créer un spectacle unique.

Assis près de la cheminée, jetant des herbes au feu, il faisait naître des flammes colorées et parfumées ; créant son et lumières d'antan, il y rajoutait les parfums.

Passant à L'Abergement-de-Cuisery, vous vous souviendrez peut-être de cette légende.


L'Abergement-de-Cuisery

abergement-de-cuisery

  • FrançaisL'Abergement-de-Cuisery
  • Population797
    GentiléAbergementiers
  • Superficie7,96 km²
  • Densité100.13 /km²
  • Latitude46° 34 '26" N°
    Longitude4° 58 '31" E°
  • Latitude46.573778°
    Longitude4.958748°
  • L'Abergement-de-Cuisery39 pages


Rue Bric et Brac

anadyr-russia-28
Anadyr: Année 1889: le docteur Grinevetsky, le fonctionnaire Dmitriev, le contremaître Pavlov & neuf cosaques

 ⌘ Croyances et superstitions

L'Abergement-de-Cuisery, comme tous autres terroirs, fut le lieu de croyances et superstitions liées à la religion ou au fond pré-chrétien. Nombre de ces croyances et superstitions n'ont pas disparu, elles ont simplement changé de genre, de lieu et de mode.


◎ Croyances et aubépines

À l'Abergement-de-Cuisery et sa région, au printemps, si une mère avait un enfant malade de la fièvre, elle le prenait dans ses bras, et le portait devant la touffe la plus belle et la plus fleurie d'un buisson d'aubépine. Là, elle s'agenouillait, déposait devant elle son cher fardeau, baissait le front sur ses mains jointes, et priait du plus profond de son cœur. Puis elle se relevait, embrassait l'enfant, le reprenait dans ses bras, et rentrait à la maison.

L'aubépine, au dire des bonnes gens de l'endroit, a une précieuse vertu pour les jeunes enfants que la fièvre tourmente, et cette vertu vient de ce que, — d'après une tradition maintenant un peu oubliée, les branches de cet arbrisseau ont servi aux bourreaux de Jésus pour lui tresser sa douloureuse couronne.

Les fleurs d'aubépines furent longtemps utilisées comme hypotenseur, antispasmodique et sédatif ; les feuilles servant de tonicardiaques.