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Loire-Atlantique

Étymologies et toponymes
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TLoire-Atlantique: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

Loire-Atlantique

Loire-Atlantique
 
tPopulation1 266 358
tGentiléMariligériens
 
tSuperficie6 815,00 km²
tDensité185.82 /km²
 
tLatitude47°13'16" N
tLongitude 1°33'7" W
 
tLatitude47.221088
tLongitude-1.551978

Rue Bric et Brac

tLoire-Atlantique: Étymologies et toponymes

Loire-Atlantique Le département
Le département du Loire-Atlantique a été crée le 4 mars 1790 comme bon nombre de départements français. Longtemps appelé Loire-Inférieure, il change d'appellation le 8 mars 1957 pour devenir le département de Loire-Atlantique. Bien qu'historiquement liée à la Bretagne, la Loire-Atlantique fut rattachée aux Pays de Loire par le gouvernenement de Vichy et cette décision arbitraire a été conservée depuis. Le Conseil Général du département, en accord avec une très large majorité de ses habitants, a toujours exprimé son vœu de rattachement à la Bretagne; vœu toujours resté sans réponse.

Loire-Atlantique Les langues locales usitées dans le département de Loire-Atlantique sont le Breton, qui est langue celtique et deux dialectes de langue d'Oïl: le Gallo et l'Angevin.
Le Breton, parlé dans une grande partie du pays nantais par le passé, continua à être parlé dans la presqu'île guérandaise jusqu'il y a peu. Son aire a reculé au cours des âges au bénéfice du Gallo pour disparaître totalement mais s'est maintenue au bourg de Batz jusqu'au XX° siècle.
Le Breton; langue celtique d'une immense richesse. Longtemps combattue par la République, cette langue a beaucoup perdu de ses locuteurs et est largement supplantée par le Français. Il existe néanmoins un fort courant 'celtisant' et de nombreux jeunes se sont remis à apprendre et parler cette langue. Le succès des écoles bretonnes bilingues, dont les écoles Diwan en sont la partie la plus voyante, en est le plus beau témoignage. La prise de conscience de certains hommes politiques bretons, l'aide de la Région et du Département sont des soutiens indispensables à cette reconquête linguistique.

Le Gallo et l'Angevin sont des langues d'Oïl parlées sur tout le département. Comme toutes les langues locales de France, elles ont beaucoup souffert de la politique linguistique de l'état français.

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tToponymes communaux

PNos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.