Saint-Malo

Saint-Malo - Presse passée
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■   Saint-Malo: Presse passée

La presse du passé de la commune de Saint-Malo est bonne source pour connaître Saint-Malo

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.

Saint-Malo

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  • FrançaisSaint-Malo
  • BrezhonegSant-Maloù
    ( Breton )
  • Population48 200 hab.
    Gentilémalouins
  • Superficie36,58 km²
  • Densité1317.66 hab./km²
  • Latitude48° 39 '0" N°
    Longitude2° 1 '0" W°
  • Latitude48.650002°
    Longitude-2.016670°


⌘ Saint-Malo: Presse passée


■ Police de la poissonnerie

Saint-Malo, 30 septembre - Malgré les nombreux avertissements donnés aux revendeuses qui viennent aux halles, avant 9 heures du matin, acheter de grandes quantités de poisson destinées aux villes voisines, le fait s'est encore produit hier matin et n'a pu être contrôlé à temps par la police municipale dont le personnel, comme on le sait, est extrêmement réduit.
Nous croyons savoir que la Municipalité a l'intention de charger certaines personnes, prises dans le corps des Vigiles Malouins, dont la création a été autorisée par M. le Préfet, pour constater ces infractions au règlement de police.
Cette mesure est urgente, car malheureusement il est fort difficile de s'approvisionner de poisson à Saint-Malo. Elle sera approuvée de toute la population et elle s’appliquera d'ailleurs à tous les autres marchés.

OUEST ÉCLAIR - 02 octobre 1915

TÉlection d’un député

Saint Malo, 2 mai - Dimanche prochain, 6 mai, les électeurs de la seconde circonscription de Saint-Malo nommeront un député en remplacement de M. le Pomellec. Jusqu'ici deux candidats seulement sont en présence. M. Eugène Durand, professeur à la Faculté de droit de Rennes, actuellement conseiller général, se présente comme candidat républicain conservateur. M. Apuril de Kerloguen, ancien commandant du génie, se présente comme candidat conservateur clérical.
Entre ces deux candidats, notre choix n'est pas douteux. M. Durand dit :
Dans ma conviction, le gouvernement républicain largement assis sur la solide base des principes de 1789, respectueux des grands intérêts de la religion, de la famille et de la propriété, ne séparant jamais l'ordre de la liberté, peut seul, aujourd'hui, sous l'égide du drapeau tricolore, assurer à la France la tranquillité au dedans et la paix au dehors, maintenir l'économie dans nos finances et fermer définitivement l'ère des révolutions.
- Consolider et au besoin améliorer la Constitution du 25 février 1875, tel serait donc mon désir, tel serait aussi mon but. Mon concours tout entier serait donné à la République et à l'autorité justement respectée de son président, M. le maréchal de Mac-Mahon.
Tout cela pourrait être écrit par l'homme le plus modéré du centre gauche, et l'heure est venue de parler plus nettement.
La circulaire de M. Apuril de Kerloguen est comme toutes les circulaires de ses coreligionnaires, absolument ambiguë.
- Mon drapeau, dit-il, est celui de la France, celui qu'ont illustré les victoires de ses soldats, et que j'ai servi pendant trente années. Je veux la paix avec l'étranger, et je m’opposerai toujours a la guerre, tant que l'ennemi ne menacera pas d'envahir la France. Je veux que la religion catholique, celle de nos pères et la nôtre, soit respectée et libre dans notre pays. Je veux soutenir de toutes mes forces l’autorité du maréchal de Mac-Mahon, la suprême ressource du salut public.
Ces phrases nous sont connues et nous savons ce que vaut le patriotisme de gens qui veulent avant tout que la religion catholique soit respectée et libre.
Il est inutile d'insister.
M. Durand est un candidat centre gauche qui ira, s'il est nommé, grossir le nombre des grenouilles qui coassent dans le marais ministériel. M. Apuril est un clérical, qui prendra place à côté des hommes qui font circuler des pétitions pour le rétablissement des prérogatives pontificales, au risque de provoquer une guerre étrangère. L'hésitation n'est donc pas possible.
Mais ce que nous nous permettons de regretter, c'est qu'il ne se trouve pas, dans un département comme l’Ille et Vilaine, un citoyen vraiment radical pour se dévouer et pour opposer à la politique louche de l'un et à la politique trouble de l'autre, une politique parfaitement nette et précise.

LA LANTERNE,1877/05/01

⌘ Presse passée

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !