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Goulien: Presse passée
La presse du passé de la commune de Goulien est bonne source pour connaître Goulien.Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.
À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !
Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.
Goulien
 | Français | Goulien |
| Brezhoneg | Goulien |
| Population | 400 |
| Gentilé | gouliénois |
| Superficie | 12,77 km² |
| Densité | 31.32 /km² |
| Latitude | 48°3'60" N |
| Longitude | 4°36'60" W |
| Latitude | 48.049999 |
| Longitude | -4.600000 |
Rue Bric et Brac
Presse passée
Attentat de l'instituteur
Goulien, 22 janvier - Un des plus honorables habitants de Goulien, M. Henri Gloaguen, du village de Kernon, président du Comité local de l'Action libérale populaire, a été frappé d'un coup de couteau par l'instituteur, M. Goualc'h.
M. Gloaguen a eu la joue traversée.
Son coup fait, l'instituteur partit sans même accorder un regard à sa victime et s'en alla tranquillement faire une promenade à Cléden.
Cette agression, dont la gravité dépasse les limites d'une voie de fait ordinaire, a causé à Goulien, dit le Courrier du Finistère, une émotion fort compréhensible.
LA CROIX - 24 janvier 1904
Presse passée
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !