Briey

Anecdote locale
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■ Cocufiages et adultères

Les histoires de cocus, piliers de nos vaudevilles, ont toujours bien fait rire les gens, sauf les intéressés qui, comme il se doit, sont toujours les derniers à découvrir l'affaire. Si, de nos jours, la tromperie amoureuse n'est pas un délit, il fut une époque, pas si éloignée pour certaines régions, où l'adultère était punit, parfois très sévèrement, et surtout pour les femmes.



Briey

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  • FrançaisBriey
  • Population5 300 hab.
    Gentilébriotins
  • Superficie27,13 km²
  • Densité195.36 hab./km²
  • Latitude49° 15 '0" N°
    Longitude5° 56 '60" E°
  • Latitude49.250000°
    Longitude5.933330°


⌘ Cocufiages et adultères

Les histoires de cocus, piliers de nos vaudevilles, ont toujours bien fait rire les gens, sauf les intéressés qui, comme il se doit, sont toujours les derniers à découvrir leur affaire. Si, de nos jours, la tromperie amoureuse n'est pas un délit, il fut une époque, pas si éloignée pour certaines régions, où l'adultère était punit, parfois très sévèrement, et surtout pour les femmes.

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L'Assemblée universelle des cocus

L'Église, à pas lents mais bien réels, adoucit ces mœurs et, tout en réprouvant les comportements adultérins, amenda les pratiques anciennes.

Dès le XIII° siècle, en Lorraine et notamment au Concile de Trèves, le 1° mars 1227, les évêques légiférèrent sur les affaires de cocus. Il y fut décidé que les femmes adultères feraient pénitence publique et iraient dans les rues de leur paroisse, habillées en mendiante, portant une cruche sur l'épaule et un bâton à la main.

Au XIV° siècle, il fut décidé que la femme qui quittait son mari serait déclarée pute - et il ne faut pas voir ce mot avec le sens actuel mais avec le sens de sale, que la dot resterait au mari et qu'il aurait droit de plaider en justice contre sa femme. Le XVI° siècle verra un retour de châtiments beaucoup plus cruels car la femme adultère peut alors être fouettée en public.

En l'an 1574, la femme d'un menuisier de Briey fut convaincue d'adultère.

Passant en justice, elle fut condamnée à être fouettée en public puis enfermée au couvent de Sainte-Claire de Pont-à-Mousson.

L'abbesse refusa de se transformer en geôlière - malheureusement ou heureusement pour l'intéressée. À défaut de couvent, elle fut condamnée à trois mois de prison qu'elel ne fera pas car, ayant demandé sa grâce au Duc, il la lui accorda sans problèmes.